"Projet de Nouvelle Constitution : comprendre et choisir " tel était le thème du dîner débat de vendredi 21 octobre à Abidjan-Plateau.
Durant près de trois heures, les guest-speakers qui étaient le professeur Ouraga Obou, président du comité d’experts de la rédaction du nouveau projet de Constitution ivoirien, M. Mamadou Touré, conseiller du président de la République en charge de la jeunesse et monsieur Williams Atteby, ex-député et membre du Front Populaire Ivoirien.
Contrairement à ce qu’aurait pu penser certaines personnes, ce 12e dîner débat organisé par Initiative Côte d’Ivoire, un Groupe de Réflexion indépendant et apolitique a permis aux panélistes d’éclairer sur certains articles ou ’’ zones d’ombres’’ dans le nouveau projet de Constitution.
Prenant la parole en premier lieu, le président du comité d’experts de la rédaction du nouveau projet de Constitution ivoirien a dit sa joie de prendre part à un rendez-vous entre l’opposition et le pouvoir en place sur la question du projet de Constitution nouvelle qui est plus que jamais au centre de tous les débats actuellement en Côte d’Ivoire. Pour lui, la rédaction d’une nouvelle constitution n’est pas une chose nouvelle en Côte d’Ivoire contrairement à ce que certains disent. Pour ceux qui pensent que cette nouvelle constitution sera inchangeable s’il arrivait que les Ivoiriens votent ’’OUI’’ ,"la Constitution n’est pas faite pour l’éternité, elle peut changer dans le temps" a rassuré Ouraga Obou. Poursuivant dans son intervention, le constitutionnaliste a indiqué que si au soir du 30 octobre le peuple de Côte d’Ivoire vote OUI, tant mieux, s’il vote NON, la Côte d’Ivoire ne sera pas orpheline, car elle a une Constitution.
Pour Mamadou Touré, la Côte d’Ivoire amorce un grand pas vers la démocratie et l’opposition gagnerait à monter dans ce " bus " de l’émergence. À en croire celui-ci l’opposition boycotte plus qu’elle devait le faire ainsi, il a indiqué qu’il faut que l’opposition arrête de boycotter pour boycotter, car la démocratie, c’est aussi la participation aux élections. Pour lui. Abordant la question de la création de sénat, il a révélé que cela n’était pas un fait nouveau puisque l’ex-chef de d’État ivoirien Laurent Gbagbo en avait parlé. " Alassane Ouattara l’avait clairement annoncé lors de son premier mandat donc il n’y a pas lieu de débat " a-t-il indiqué.
Pour l’ancien parlementaire du FPI, Williams Atteby, cette nouvelle constitution est comparable à une monarchie, car la création du poste de vice-présidence est un tremplin pour positionner celui-ci en cas de vacance de pouvoir. Dans la logique de l’opposition à ne pas prendre part au referendum, il a invité les Ivoiriens à s’abstenir. " Les Ivoiriensne doivent pas aller voter OUI ou NON, mais devraient plutôt rester à la maison " a-t-il conclu.
À travers ces dîners débats, Initiative Côte d’Ivoire souhaite véhiculer sa vision d’une Côte d’Ivoire émergente et donner de la visibilité à ses propositions.
Ce Think Tank organise régulièrement des dîners-débats de haut niveau avec des personnalités et des experts du monde économique comme politique.
Depuis 2012, ces rencontres ont assis leur crédibilité notamment intellectuelle et non-partisane. C’est un cadre d’échanges très apprécié par les participants, qui permet d’enrichir les réflexions et les discussions.
R.K
Durant près de trois heures, les guest-speakers qui étaient le professeur Ouraga Obou, président du comité d’experts de la rédaction du nouveau projet de Constitution ivoirien, M. Mamadou Touré, conseiller du président de la République en charge de la jeunesse et monsieur Williams Atteby, ex-député et membre du Front Populaire Ivoirien.
Contrairement à ce qu’aurait pu penser certaines personnes, ce 12e dîner débat organisé par Initiative Côte d’Ivoire, un Groupe de Réflexion indépendant et apolitique a permis aux panélistes d’éclairer sur certains articles ou ’’ zones d’ombres’’ dans le nouveau projet de Constitution.
Prenant la parole en premier lieu, le président du comité d’experts de la rédaction du nouveau projet de Constitution ivoirien a dit sa joie de prendre part à un rendez-vous entre l’opposition et le pouvoir en place sur la question du projet de Constitution nouvelle qui est plus que jamais au centre de tous les débats actuellement en Côte d’Ivoire. Pour lui, la rédaction d’une nouvelle constitution n’est pas une chose nouvelle en Côte d’Ivoire contrairement à ce que certains disent. Pour ceux qui pensent que cette nouvelle constitution sera inchangeable s’il arrivait que les Ivoiriens votent ’’OUI’’ ,"la Constitution n’est pas faite pour l’éternité, elle peut changer dans le temps" a rassuré Ouraga Obou. Poursuivant dans son intervention, le constitutionnaliste a indiqué que si au soir du 30 octobre le peuple de Côte d’Ivoire vote OUI, tant mieux, s’il vote NON, la Côte d’Ivoire ne sera pas orpheline, car elle a une Constitution.
Pour Mamadou Touré, la Côte d’Ivoire amorce un grand pas vers la démocratie et l’opposition gagnerait à monter dans ce " bus " de l’émergence. À en croire celui-ci l’opposition boycotte plus qu’elle devait le faire ainsi, il a indiqué qu’il faut que l’opposition arrête de boycotter pour boycotter, car la démocratie, c’est aussi la participation aux élections. Pour lui. Abordant la question de la création de sénat, il a révélé que cela n’était pas un fait nouveau puisque l’ex-chef de d’État ivoirien Laurent Gbagbo en avait parlé. " Alassane Ouattara l’avait clairement annoncé lors de son premier mandat donc il n’y a pas lieu de débat " a-t-il indiqué.
Pour l’ancien parlementaire du FPI, Williams Atteby, cette nouvelle constitution est comparable à une monarchie, car la création du poste de vice-présidence est un tremplin pour positionner celui-ci en cas de vacance de pouvoir. Dans la logique de l’opposition à ne pas prendre part au referendum, il a invité les Ivoiriens à s’abstenir. " Les Ivoiriensne doivent pas aller voter OUI ou NON, mais devraient plutôt rester à la maison " a-t-il conclu.
À travers ces dîners débats, Initiative Côte d’Ivoire souhaite véhiculer sa vision d’une Côte d’Ivoire émergente et donner de la visibilité à ses propositions.
Ce Think Tank organise régulièrement des dîners-débats de haut niveau avec des personnalités et des experts du monde économique comme politique.
Depuis 2012, ces rencontres ont assis leur crédibilité notamment intellectuelle et non-partisane. C’est un cadre d’échanges très apprécié par les participants, qui permet d’enrichir les réflexions et les discussions.
R.K