Le Parti ivoirien des travailleurs (Pit) par la voix de son président Séka Séka Joseph a appelé les populations ivoiriennes en général et les militants de sa formation politique en particulier à voter massivement ‘’Oui’’ lors de la consultation populaire qui se tiendra le dimanche 30 Octobre prochain. Cette consigne de vote a été donnée lors d’une conférence de presse qu’il a animée au siège du Pit à Adjamé, le mardi 25 octobre 2016 : « le Parti ivoirien des travailleurs appelle le peuple de Côte d’Ivoire en général et ses militants en particulier à voter ‘’Oui’’ pour la Constitution ». Une position qui, selon lui, découle d’une analyse du parti de Séka Séka Joseph. « Le Pit, conscient de ce que le feu continue de rougeoyer sous les cendres, et comme à l’accoutumée, fait une analyse lucide et demande à la population ivoirienne d’aller voter ‘’Oui’’», a justifié le patron du Pit. Poursuivant, il a montré quelques failles de la Constitution de 2000. Une Constitution, qui selon lui, contient « des germes de division et de guerre fratricide. L’ancienne Constitution (Constitution de 2000, Ndlr) avait des problèmes d’ordre juridique. Les pouvoirs exécutif et législatif étant indépendants, il apparaît incongru que ce soit le pouvoir législatif qui assume les fonctions de l’exécutif en cas de vacance ou d’empêchement absolu» (…) « Allons-nous continuer ainsi sans risque de retomber dans la guerre ?», s’est-il interrogé. Une interrogation à laquelle Séka Séka Joseph a répondu non. De ce fait, il a invité à l’adoption d’une nouvelle Constitution qui, à l’entendre, épouse les valeurs la paix, conforme à la vision du parti pour la Côte d’Ivoire. « Le Parti Ivoirien des Travailleurs (Pit) depuis la Présidentielle de 2010, s’est inscrit dans une logique d’accompagner le processus de paix, tant il est vrai que les Ivoiriens aspirent à un mieux-être, eux qui savent ce que signifie la guerre désormais. La position du Pit relève aussi bien de la cohérence que du bon sens ». Sur sa lancée, il a tenu à donner certains avantages du projet de nouvelle Constitution dont la création d’une Vice-Présidence et du Sénat : « le Président de la République ne travaille pas avec le Président de l’Assemblée Nationale qui n’est donc pas au fait des dossiers sensibles de l’Etat. Ainsi, se justifie la création d’un poste de vice-président qui, travaillant au quotidien avec le Président, serait outillé pour l’exercice de la fonction, toute chose qui évite un relatif vide juridique. Aussi, la naissance d’un Sénat se justifie-t-elle aussi par le fait qu’il servira de contre- poids entre les deux chambres de l’Assemblée Nationale, par son rôle de contrôle du parlement en tant qu’il représente la société civile ». Au vu de ces « avancées » démocratiques qu’offre cette nouvelle Constitution, il a demandé à l’opposition notamment au Front du refus d’arrêter la politique politicienne ».
NY
NY