La présidence de la république ne serait pas très enthousiaste à l’idée d’un débat télévisé sur les antennes de la télévision nationale, entre le président de l’assemblée nationale, Guillaume Soro, et son prédécesseur, Mamadou Koulibaly, l’actuel patron de Lider, un parti de l’opposition farouchement opposé au projet constitutionnel. Selon des informations dignes de foi, le palais fait des mains et des pieds pour empêcher un face-à-face télévisé entre un partisan du oui et un autre qui défend ouvertement le non. Une affaire qui fait actuellement grand bruit sur les réseaux sociaux.
De fait, tout est parti du défi lancé sur les réseaux sociaux par le responsable de la communication du chef du parlement, Toure Moussa, qui a fait savoir que son patron, Soro Guillaume, est prêt à croiser le fer avec n’importe quel partisan de « haut niveau » du non. Citant nommément Affi N’Guessan et Koulibaly Mamadou. Défi immédiatement relevé par Nathalie Yamb, responsable de la communication de Lider, qui a sauté sur l’occasion pour affirmer la disponibilité du président de son parti, Pr Mamadou Koulibaly, ancien président de l’Assemblée nationale. Affi N’Guessan étant absent du territoire national. Il n’en fallait pas plus pour que la RTI, à qui la haute autorité de communication audiovisuelle (HACA) a fortement recommandé la neutralité et l’équilibre dans le traitement de l’information dans le traitement de l’information liée au référendum, s’engouffre dans la brèche et saute sur le projet de M. Soro. Au grand déplaisir, selon nos sources, des proches du chef de l’Etat qui font feu de tout bois pour empêcher un débat Mamadou Koulibaly-Soro Guillaume. Pourquoi ? Selon un analyste politique généralement bien informé, les proches du Chef de l’Etat soupçonnent une manœuvre dilatoire et une tentative de récupération de la part de Soro. Ils pensent aussi que ce débat serait une tribune inespérée pour quelqu’un qu’ils considèrent comme un adversaire. Surtout qu’ils estiment qu’ils n’ont pas été associés à une initiative qui ne rentre pas dans leur stratégie de communication.
«Nous ne sommes pas informés d’un tel projet», a réagi hier au téléphone un membre de la direction de la communication de la présidence de la République. «Il faudrait peut-être vous adresser aux initiateurs du projet ou même au directeur général de la RTI pour savoir qui s’y oppose, mais en tout cas, ni moi ni ma directrice ne sommes informés de quoi que ce soit», a-t-il ajouté. Laissant clairement croire que cela ne pouvait venir de la présidence.
Guillaume T. Gbato
De fait, tout est parti du défi lancé sur les réseaux sociaux par le responsable de la communication du chef du parlement, Toure Moussa, qui a fait savoir que son patron, Soro Guillaume, est prêt à croiser le fer avec n’importe quel partisan de « haut niveau » du non. Citant nommément Affi N’Guessan et Koulibaly Mamadou. Défi immédiatement relevé par Nathalie Yamb, responsable de la communication de Lider, qui a sauté sur l’occasion pour affirmer la disponibilité du président de son parti, Pr Mamadou Koulibaly, ancien président de l’Assemblée nationale. Affi N’Guessan étant absent du territoire national. Il n’en fallait pas plus pour que la RTI, à qui la haute autorité de communication audiovisuelle (HACA) a fortement recommandé la neutralité et l’équilibre dans le traitement de l’information dans le traitement de l’information liée au référendum, s’engouffre dans la brèche et saute sur le projet de M. Soro. Au grand déplaisir, selon nos sources, des proches du chef de l’Etat qui font feu de tout bois pour empêcher un débat Mamadou Koulibaly-Soro Guillaume. Pourquoi ? Selon un analyste politique généralement bien informé, les proches du Chef de l’Etat soupçonnent une manœuvre dilatoire et une tentative de récupération de la part de Soro. Ils pensent aussi que ce débat serait une tribune inespérée pour quelqu’un qu’ils considèrent comme un adversaire. Surtout qu’ils estiment qu’ils n’ont pas été associés à une initiative qui ne rentre pas dans leur stratégie de communication.
«Nous ne sommes pas informés d’un tel projet», a réagi hier au téléphone un membre de la direction de la communication de la présidence de la République. «Il faudrait peut-être vous adresser aux initiateurs du projet ou même au directeur général de la RTI pour savoir qui s’y oppose, mais en tout cas, ni moi ni ma directrice ne sommes informés de quoi que ce soit», a-t-il ajouté. Laissant clairement croire que cela ne pouvait venir de la présidence.
Guillaume T. Gbato