Abidjan (Côte d’Ivoire) - Le Front du refus et la Coalition du Non, plate-forme de l’opposition, a mobilisé, mercredi, ses militants pour qu’il n’y ait ’’ni urnes, ni bulletins, ni électeurs, ni vote’’, en Côte d’Ivoire, le 30 octobre, jour du référendum constitutionnel, annonçant une ‘’marche nationale’’ pour le vendredi.
C’est la place Laurent Gbagbo à Port-Bouët (Commune située au Sud d’Abidjan) qui a servi de cadre au meeting de mobilisation de cette plate-forme de l’opposition où les leaders se sont succédés sur le pupitre pour dénoncer ’’la Constitution dangereuse, empoisonnée, anti-démocratique, dictatoriale imposée par Alassane Ouattara’’.
Pour le député de Bonoua, Gnagbo Kacou, il faut se ’’mobiliser pour que le pays revienne à la Côte d’Ivoire, car cette Constitution votée nous enlèvera notre souveraineté’’. Ce qui a fait dire à Abou Cissé (société civile), que " cette bataille n’est pas une bataille du Sud contre le Nord. Alassane veut choisir son héritier par ce projet de Constitution’’.
’’ La Constitution que Ouattara veut nous imposer est comme un maquis de repas empoisonnés que vous devez empêcher les Ivoiriens à consommer dimanche’’, a imagé l’ex-ministre Anaky Kobena selon qui ’’vous savez ce que vous avez à faire pour ne pas que vos amis, parents et connaissances d’en face n’aillent pas à ces repas empoisonnés’’.
Pr Mamadou Koulibaly a expliqué les ’’dangers’’ que renferme, selon lui, le texte constitutionnel avant de lancer aux militants. ’’ Faites en sorte que nulle part, en Côte d’Ivoire, il n’y aura ni urnes, ni bulletins, ni électeurs, ni vote le dimanche’’.
Selon M. Koulibaly, quand ’’une autorité viole les règles du jeu, viole la Constitution, ne respecte pas le peuple, il n’y a pas de raison que le peuple respecte ses décisions car il n’est pas digne de confiance ’’, a-t-il dit, faisant allusion à Alassane Ouattara.
Le député de la commune hôte, Bertin Konan Kouadio dit KKB, a pour sa part, lancé ’’l’Appel de Port -Bouët’’ aux militants du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), son parti politique pour ’’bloquer le processus de référendum’’.
’’On ne peut pas reprocher à l’actuelle constitution votée à plus de 80% par les Ivoiriens de nous diviser et venir nous imposer une constitution qui nous arrache nos terres, notre âme pour faire plaisir à un seul individu. Nous ne l’accepterons pas. C’est pourquoi il faut se mobiliser pour faire barrage au projet de Ouattara ’’, a-t-il indiqué.
Pour Danièle Boni Claverie ’’la méthode choisie par M. Ouattara est mauvaise’’ et ‘’sa Constitution rétrograde qui efface toutes les avancées démocratiques doit être retirée’’, a admis la porte-parole du Front de refus qui a annoncé une ’’marche nationale’’, le vendredi.
’’La Constitution est une affaire du peuple, un débat de société et non une affaire politique où on tourne le dos au peuple pour le rédiger pour la lui imposer’’, a déploré Abou Drahamane Sangaré.
Le projet de la nouvelle constitution qui sera soumis à référendum le 30 octobre prochain prend notamment en compte la création d’un poste de vice-président de la République, d’un Sénat mais également constitutionnalise la Chambre des rois et chefs traditionnels de même que l’école obligatoire pour tous. L’opposition politique est opposée à ce nouveau texte.
HS/ls
C’est la place Laurent Gbagbo à Port-Bouët (Commune située au Sud d’Abidjan) qui a servi de cadre au meeting de mobilisation de cette plate-forme de l’opposition où les leaders se sont succédés sur le pupitre pour dénoncer ’’la Constitution dangereuse, empoisonnée, anti-démocratique, dictatoriale imposée par Alassane Ouattara’’.
Pour le député de Bonoua, Gnagbo Kacou, il faut se ’’mobiliser pour que le pays revienne à la Côte d’Ivoire, car cette Constitution votée nous enlèvera notre souveraineté’’. Ce qui a fait dire à Abou Cissé (société civile), que " cette bataille n’est pas une bataille du Sud contre le Nord. Alassane veut choisir son héritier par ce projet de Constitution’’.
’’ La Constitution que Ouattara veut nous imposer est comme un maquis de repas empoisonnés que vous devez empêcher les Ivoiriens à consommer dimanche’’, a imagé l’ex-ministre Anaky Kobena selon qui ’’vous savez ce que vous avez à faire pour ne pas que vos amis, parents et connaissances d’en face n’aillent pas à ces repas empoisonnés’’.
Pr Mamadou Koulibaly a expliqué les ’’dangers’’ que renferme, selon lui, le texte constitutionnel avant de lancer aux militants. ’’ Faites en sorte que nulle part, en Côte d’Ivoire, il n’y aura ni urnes, ni bulletins, ni électeurs, ni vote le dimanche’’.
Selon M. Koulibaly, quand ’’une autorité viole les règles du jeu, viole la Constitution, ne respecte pas le peuple, il n’y a pas de raison que le peuple respecte ses décisions car il n’est pas digne de confiance ’’, a-t-il dit, faisant allusion à Alassane Ouattara.
Le député de la commune hôte, Bertin Konan Kouadio dit KKB, a pour sa part, lancé ’’l’Appel de Port -Bouët’’ aux militants du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), son parti politique pour ’’bloquer le processus de référendum’’.
’’On ne peut pas reprocher à l’actuelle constitution votée à plus de 80% par les Ivoiriens de nous diviser et venir nous imposer une constitution qui nous arrache nos terres, notre âme pour faire plaisir à un seul individu. Nous ne l’accepterons pas. C’est pourquoi il faut se mobiliser pour faire barrage au projet de Ouattara ’’, a-t-il indiqué.
Pour Danièle Boni Claverie ’’la méthode choisie par M. Ouattara est mauvaise’’ et ‘’sa Constitution rétrograde qui efface toutes les avancées démocratiques doit être retirée’’, a admis la porte-parole du Front de refus qui a annoncé une ’’marche nationale’’, le vendredi.
’’La Constitution est une affaire du peuple, un débat de société et non une affaire politique où on tourne le dos au peuple pour le rédiger pour la lui imposer’’, a déploré Abou Drahamane Sangaré.
Le projet de la nouvelle constitution qui sera soumis à référendum le 30 octobre prochain prend notamment en compte la création d’un poste de vice-président de la République, d’un Sénat mais également constitutionnalise la Chambre des rois et chefs traditionnels de même que l’école obligatoire pour tous. L’opposition politique est opposée à ce nouveau texte.
HS/ls