Présentation du Guide de la BAD et de l’OCDE pour la conformité à la politique de lutte contre la corruption pour les entreprises africaines
Abidjan – La Banque africaine de développement (BAD) invite les journalistes à une conférence majeure de deux jours sur la corruption en Afrique, comportant plusieurs volets dont le lancement du « Guide pour la conformité à la politique de lutte contre la corruption pour les entreprises africaines». Cette publication conjointe de la BAD et l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) vise à aider les compagnies africaines de toute taille à mettre en place des mesures pour arrêter le soudoiement des agents publics dans les transactions commerciales.
La conférence sur l’amélioration des efforts pour prévenir les flux financiers illicites et combattre la corruption, organisée par la BAD, l’OCDE et le Partenariat sur le financement illicite, prévoit également une large consultation avec les parties prenantes sur la nouvelle stratégie de la BAD et son plan d’action pour la prévention des flux financiers illicites.
Le panel du lancement du « Guide pour la conformité à la politique de lutte contre la corruption pour les entreprises africaines», le 28 octobre à 11 h, sera composé d’Abdoulaye Coulibaly, directeur par intérim du département de la gouvernance, d’Anna Bossman, directrice du département de l’Intégrité et de la lutte contre la corruption, de Sheila Khama, directrice du Centre africain des ressources naturelles, et de Patrick Moulette, chef de la division anticorruption de la direction des Affaires financières et des entreprises de l’OCDE. Il sera suivi par un point de presse avec le panel.
Les pots de vin et la corruption ralentissent les investissements et les capacités des entreprises qui travaillent en Afrique de mener des affaires de manière correcte et équitable (sur un pied d’égalité). La Banque africaine de développement estime que 148 milliards d’USD sont perdus chaque année du fait de la corruption en Afrique. À eux seuls, les flux illicites quittant l’Afrique sont estimés à 60 milliards de dollars, soit 1 fois et demie l’ensemble des investissements directs étrangers en Afrique ou encore 120 % de l’aide publique au développement reçue par l’Afrique !
A l’heure où les cadres juridiques de plusieurs pays africains sont en mutation, avec l’adoption de lois anticorruption et la mise en place d’institutions dédiées à la lutte contre la corruption, ainsi qu’une meilleure vigilance de la société civile et des médias, il est temps que le monde des affaires fasse également sien le combat contre la corruption.
Abidjan – La Banque africaine de développement (BAD) invite les journalistes à une conférence majeure de deux jours sur la corruption en Afrique, comportant plusieurs volets dont le lancement du « Guide pour la conformité à la politique de lutte contre la corruption pour les entreprises africaines». Cette publication conjointe de la BAD et l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) vise à aider les compagnies africaines de toute taille à mettre en place des mesures pour arrêter le soudoiement des agents publics dans les transactions commerciales.
La conférence sur l’amélioration des efforts pour prévenir les flux financiers illicites et combattre la corruption, organisée par la BAD, l’OCDE et le Partenariat sur le financement illicite, prévoit également une large consultation avec les parties prenantes sur la nouvelle stratégie de la BAD et son plan d’action pour la prévention des flux financiers illicites.
Le panel du lancement du « Guide pour la conformité à la politique de lutte contre la corruption pour les entreprises africaines», le 28 octobre à 11 h, sera composé d’Abdoulaye Coulibaly, directeur par intérim du département de la gouvernance, d’Anna Bossman, directrice du département de l’Intégrité et de la lutte contre la corruption, de Sheila Khama, directrice du Centre africain des ressources naturelles, et de Patrick Moulette, chef de la division anticorruption de la direction des Affaires financières et des entreprises de l’OCDE. Il sera suivi par un point de presse avec le panel.
Les pots de vin et la corruption ralentissent les investissements et les capacités des entreprises qui travaillent en Afrique de mener des affaires de manière correcte et équitable (sur un pied d’égalité). La Banque africaine de développement estime que 148 milliards d’USD sont perdus chaque année du fait de la corruption en Afrique. À eux seuls, les flux illicites quittant l’Afrique sont estimés à 60 milliards de dollars, soit 1 fois et demie l’ensemble des investissements directs étrangers en Afrique ou encore 120 % de l’aide publique au développement reçue par l’Afrique !
A l’heure où les cadres juridiques de plusieurs pays africains sont en mutation, avec l’adoption de lois anticorruption et la mise en place d’institutions dédiées à la lutte contre la corruption, ainsi qu’une meilleure vigilance de la société civile et des médias, il est temps que le monde des affaires fasse également sien le combat contre la corruption.