Environ 500 représentants mondiaux du secteur du cacao et du chocolat se sont réunis du 27 au 28 octobre en Côte d’Ivoire dans le cadre de la 28ème réunion de partenariat de World Cocoa Foundation (Fondation mondiale du Cacao) et Le Conseil du Café-Cacao. Objectif, trouver des solutions adéquates pour relever les défis de l’industrie cacaoyère.
La culture cacaoyère est la principale source de revenus pour des millions de personnes en Afrique de l’Ouest, dans une grande partie de l’Amérique latine et de l’Asie du Sud-est. Cependant elle est confrontée aux problématiques du changement climatique et de la déforestation, de l’autonomisation des femmes pour contribuer à sa durabilité, de la promotion d’une nouvelle génération des producteurs pour assurer la relève, de l’amélioration du revenu tiré de la production de cacao et l’amélioration des conditions de vie et de travail des communautés de producteurs. Autant de défis que les acteurs mondiaux du secteur du cacao du chocolat et doivent relever pour la durabilité de leur secteur d’activité. C’est donc pour trouver des solutions adéquates à ces préoccupations, qu’environ 500 représentants mondiaux du secteur du cacao et du chocolat se sont réunis du 27 au 28 octobre en Côte d’Ivoire dans le cadre de la 28ème réunion de partenariat de World Cocoa Foundation (Fondation mondiale du Cacao) et Le Conseil du Café-Cacao. « La Côte d’Ivoire transforme 33% de sa production de Cacao. Notre objectif est d’atteindre au moins 50% en 2020 », a affirmé le Premier ministre Daniel Kablan Duncan à la cérémonie d‘ouverture de ladite réunion doublée du salon de la Durabilité du cacao. qui a eu lieu dans un réceptif hôtelier à Abidjan-Port-Bouët. Il a mis en exergue les mesures prises par le gouvernement ivoirien pour encourager le développement de l’industrie du Cacao avant de reconnaitre que beaucoup reste à faire. « Tout le monde doit avoir sa part dans la redistribution des ressources du producteur jusqu’au consommateur », a-t-il conclu. M. Richard Scobey, président de la WCF a indiqué que la conférence d’Abidjan a pour but de répondre à la fois aux défis persistants et aux préoccupations émergentes pour le secteur cacao. C’est pourquoi, les acteurs plancheront sur les éléments majeurs de l’agenda du développement durable. Mieux, ils veilleront à ce que la cacaoculture constitue un moyen de subsistance durable pour les agriculteurs. Et ce, en offrant entre autres, aux jeunes des occasions significatives dans le secteur du cacao. « Nos actions démontrent notre engagement pour faire face à de nouvelles menaces et explorer de nouvelles opportunités » a-t-il déclaré. Quant à Mme Massandjé Touré-Litse, directrice générale du conseil Café-Cacao, elle s’est réjouie de la tenue de ces assises à Abidjan. Elle a fait savoir que la deuxième phase de l’Initiative cacaoyère en Afrique a été lancée par la WCF et l’Initiative Feed the Future du gouvernement Américain. Cet effort de 12 millions de dollars US sur cinq ans permettra de fournir des services financiers aux producteurs de cacao au Cameroun, en Côte d’Ivoire, au Ghana et au Nigeria. « Le programme est une initiative conjointe pour appuyer la mise en œuvre de la stratégie CocoaAction de la Fondation Mondiale du Cacao qui œuvre à la durabilité du cacao en rassemblant le secteur public et privé », a-t-elle souligné. Notons que cet événement a été organisé conjointement par la Fondation Mondiale du cacao et le Conseil du Café-Cacao et est le deuxième qui se tient sur le continent, après celui du Ghana en 2013
Rosemonde Kouadio
La culture cacaoyère est la principale source de revenus pour des millions de personnes en Afrique de l’Ouest, dans une grande partie de l’Amérique latine et de l’Asie du Sud-est. Cependant elle est confrontée aux problématiques du changement climatique et de la déforestation, de l’autonomisation des femmes pour contribuer à sa durabilité, de la promotion d’une nouvelle génération des producteurs pour assurer la relève, de l’amélioration du revenu tiré de la production de cacao et l’amélioration des conditions de vie et de travail des communautés de producteurs. Autant de défis que les acteurs mondiaux du secteur du cacao du chocolat et doivent relever pour la durabilité de leur secteur d’activité. C’est donc pour trouver des solutions adéquates à ces préoccupations, qu’environ 500 représentants mondiaux du secteur du cacao et du chocolat se sont réunis du 27 au 28 octobre en Côte d’Ivoire dans le cadre de la 28ème réunion de partenariat de World Cocoa Foundation (Fondation mondiale du Cacao) et Le Conseil du Café-Cacao. « La Côte d’Ivoire transforme 33% de sa production de Cacao. Notre objectif est d’atteindre au moins 50% en 2020 », a affirmé le Premier ministre Daniel Kablan Duncan à la cérémonie d‘ouverture de ladite réunion doublée du salon de la Durabilité du cacao. qui a eu lieu dans un réceptif hôtelier à Abidjan-Port-Bouët. Il a mis en exergue les mesures prises par le gouvernement ivoirien pour encourager le développement de l’industrie du Cacao avant de reconnaitre que beaucoup reste à faire. « Tout le monde doit avoir sa part dans la redistribution des ressources du producteur jusqu’au consommateur », a-t-il conclu. M. Richard Scobey, président de la WCF a indiqué que la conférence d’Abidjan a pour but de répondre à la fois aux défis persistants et aux préoccupations émergentes pour le secteur cacao. C’est pourquoi, les acteurs plancheront sur les éléments majeurs de l’agenda du développement durable. Mieux, ils veilleront à ce que la cacaoculture constitue un moyen de subsistance durable pour les agriculteurs. Et ce, en offrant entre autres, aux jeunes des occasions significatives dans le secteur du cacao. « Nos actions démontrent notre engagement pour faire face à de nouvelles menaces et explorer de nouvelles opportunités » a-t-il déclaré. Quant à Mme Massandjé Touré-Litse, directrice générale du conseil Café-Cacao, elle s’est réjouie de la tenue de ces assises à Abidjan. Elle a fait savoir que la deuxième phase de l’Initiative cacaoyère en Afrique a été lancée par la WCF et l’Initiative Feed the Future du gouvernement Américain. Cet effort de 12 millions de dollars US sur cinq ans permettra de fournir des services financiers aux producteurs de cacao au Cameroun, en Côte d’Ivoire, au Ghana et au Nigeria. « Le programme est une initiative conjointe pour appuyer la mise en œuvre de la stratégie CocoaAction de la Fondation Mondiale du Cacao qui œuvre à la durabilité du cacao en rassemblant le secteur public et privé », a-t-elle souligné. Notons que cet événement a été organisé conjointement par la Fondation Mondiale du cacao et le Conseil du Café-Cacao et est le deuxième qui se tient sur le continent, après celui du Ghana en 2013
Rosemonde Kouadio