Abidjan (Côte d’Ivoire) - Une marche de l’opposition ivoirienne, regroupée au sein du Front du refus et de la Coalition du Non, contre le référendum constitutionnel de dimanche, a été dispersée, vendredi, dans la commune du Plateau lorsque les manifestants ont tenté de ‘’franchir la zone autorisée’’ dans les enclabures du stade Houphouët-Boigny, a constaté APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
Cette opposition a annoncé qu’elle a obtenu l’autorisation de tenir un meeting au stade Félix Houphouët-Boigny. ‘’Les manifestants ont refusé de rentrer dans le stade Houphouët-Boigny certainement parce qu’ils ne sont pas nombreux pour ne pas paraître ridicules. Ils voulaient dépasser le niveau du stade’’, explique une source politique à APA.
C’est peu après 11h (heure locale et GMT) que le top départ de la marche, sécurisée par les forces de l’ordre, massivement, déployées pour ’’encadrer’’ la manifestation, a été donné avec à la tête certains leaders de cette plate-forme de l’opposition que sont notamment Abou Drahamane Sangaré, Henriette Lagou, Koné Boubacar, Boni Claverie, Aka Ahizi, Laurent Akoun, Hyacinthe Nogbou....
Entonnant des chansons hostiles au régime d’Abidjan et à la gloire de l’ancien chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, en jugement à La Haye, les manifestants réclament le ’’retrait pur et simple ’’ du projet de Constitution.
’’Sinon, il n’y aura pas de vote de référendum dimanche’’, avertissent-ils sur des pancartes. Une autre marche partie de Treichville (sud), conduite par d’autres leaders a convergé vers le stade Houphouët- Boigny, paralysant le Pont Charles de Gaulle.
Le projet de nouvelle Constitution qui sera soumis à référendum le 30 octobre prochain prend notamment en compte la création d’un poste de vice-président de la République, d’un Sénat mais également constitutionnalise la Chambre des rois et chefs traditionnels de même que l’école obligatoire pour tous. L’opposition politique est opposée à ce nouveau texte.
HS-SY/ls/APA
Cette opposition a annoncé qu’elle a obtenu l’autorisation de tenir un meeting au stade Félix Houphouët-Boigny. ‘’Les manifestants ont refusé de rentrer dans le stade Houphouët-Boigny certainement parce qu’ils ne sont pas nombreux pour ne pas paraître ridicules. Ils voulaient dépasser le niveau du stade’’, explique une source politique à APA.
C’est peu après 11h (heure locale et GMT) que le top départ de la marche, sécurisée par les forces de l’ordre, massivement, déployées pour ’’encadrer’’ la manifestation, a été donné avec à la tête certains leaders de cette plate-forme de l’opposition que sont notamment Abou Drahamane Sangaré, Henriette Lagou, Koné Boubacar, Boni Claverie, Aka Ahizi, Laurent Akoun, Hyacinthe Nogbou....
Entonnant des chansons hostiles au régime d’Abidjan et à la gloire de l’ancien chef de l’Etat, Laurent Gbagbo, en jugement à La Haye, les manifestants réclament le ’’retrait pur et simple ’’ du projet de Constitution.
’’Sinon, il n’y aura pas de vote de référendum dimanche’’, avertissent-ils sur des pancartes. Une autre marche partie de Treichville (sud), conduite par d’autres leaders a convergé vers le stade Houphouët- Boigny, paralysant le Pont Charles de Gaulle.
Le projet de nouvelle Constitution qui sera soumis à référendum le 30 octobre prochain prend notamment en compte la création d’un poste de vice-président de la République, d’un Sénat mais également constitutionnalise la Chambre des rois et chefs traditionnels de même que l’école obligatoire pour tous. L’opposition politique est opposée à ce nouveau texte.
HS-SY/ls/APA