Les populations de la ville de Man située à l’Ouest de la Côte d’Ivoire ont accompli le dimanche 30 octobre 2016 leur devoir civique relatif au projet de nouvelle constitution porté par le Président, Alassane Ouattara et soumis à référendum.
Prévu pour 8 heures, le vote a démarré avec un léger retard pour les inscrits au Lycée Domoraud. Cette situation était due au fait que les enveloppes de vote ne sont pas venues à temps, selon le directeur du centre. Celui-ci a également révélé que le bureau de vote 2 n’avait pas d’isoloir : « Nous avons dû créer un isoloir artisanal pour palier la situation. Sinon dans l’ensemble, tout va bien».
Il a aussi dit être satisfait de la maîtrise par les populations des différentes méthodes de vote : « Nous n’avons aucun problème avec la manière de voter. Les populations connaissent parfaitement le mécanisme. Quand tu veux expliquer aux analphabètes, ils disent qu’ils connaissent. Donc, ça va on ne se plaint pas ».
Si pour le chef du centre tout va bien, ce n’était pas le cas pour Kamagaté Ibrahim, votant. Il a souligné quelques dysfonctionnements liés à l’appareil destiné aux empreintes des votants et la lenteur du service offert par les agents de la Commission Electorale Indépendante.
Après des échauffourées avec un agent de la CEI, il nous a expliqué son mécontentement : « Depuis ce matin nous sommes présents pour voter mais c’est trop lent. La tablette des empreintes peine à reconnaitre les votants. Souvent, elle te reconnaît, mais elle affiche un autre visage. Du coup, l’agent est embêté et il ne sait pas qui croire, soit le visage qui est devant lui ou celui de l’appareil. Je pense que c’est ce qui fait qu’il y a du retard ».
Après son vote, Kamagaté Ibrahim, souriant, a confié que tout, c’est bien déroulé: «Après des heures d’attente, j’ai pu voter. Je rentre à la maison».
A moment où nous quittions le centre du Lycée Domoraud (11h-30mn, Ndlr), 10% des 392 inscrits au bureau 1 ont voté, à en croire le chef. Compte tenu de la forte présence des votants et du débordement des agents de la CEI au bureau 2 et 3, nous n’avons pas pu avoir des chiffres.
Selon le septuagénaire Doucourey Mory, électeur au centre de l’école primaire du quartier Libreville, l’affluence était perceptible dès l’ouverture des bureaux de vote : « Il y a eu du monde. Les gens ont voté. Pour avoir de la place, c’était difficile mais tout c’est bien passé. Nous attendons les résultats maintenant ».
Sidibé Dougoutigui estime pour sa part que dans le centre du Lycée moderne 2 de Man, il n’y a pas d’affluence. Il a donné ses raisons : « Je pense que c’est à cause du jour de culte. Les gens sont partis à l’église. A leur retour je pense que tout va rentrer dans l’ordre. Vous verrez l’après-midi, il y aura du monde».
Il faut noter que les centres visités étaient surveillés par les forces de l’ordre.
MB, envoyé spécial à Man
Prévu pour 8 heures, le vote a démarré avec un léger retard pour les inscrits au Lycée Domoraud. Cette situation était due au fait que les enveloppes de vote ne sont pas venues à temps, selon le directeur du centre. Celui-ci a également révélé que le bureau de vote 2 n’avait pas d’isoloir : « Nous avons dû créer un isoloir artisanal pour palier la situation. Sinon dans l’ensemble, tout va bien».
Il a aussi dit être satisfait de la maîtrise par les populations des différentes méthodes de vote : « Nous n’avons aucun problème avec la manière de voter. Les populations connaissent parfaitement le mécanisme. Quand tu veux expliquer aux analphabètes, ils disent qu’ils connaissent. Donc, ça va on ne se plaint pas ».
Si pour le chef du centre tout va bien, ce n’était pas le cas pour Kamagaté Ibrahim, votant. Il a souligné quelques dysfonctionnements liés à l’appareil destiné aux empreintes des votants et la lenteur du service offert par les agents de la Commission Electorale Indépendante.
Après des échauffourées avec un agent de la CEI, il nous a expliqué son mécontentement : « Depuis ce matin nous sommes présents pour voter mais c’est trop lent. La tablette des empreintes peine à reconnaitre les votants. Souvent, elle te reconnaît, mais elle affiche un autre visage. Du coup, l’agent est embêté et il ne sait pas qui croire, soit le visage qui est devant lui ou celui de l’appareil. Je pense que c’est ce qui fait qu’il y a du retard ».
Après son vote, Kamagaté Ibrahim, souriant, a confié que tout, c’est bien déroulé: «Après des heures d’attente, j’ai pu voter. Je rentre à la maison».
A moment où nous quittions le centre du Lycée Domoraud (11h-30mn, Ndlr), 10% des 392 inscrits au bureau 1 ont voté, à en croire le chef. Compte tenu de la forte présence des votants et du débordement des agents de la CEI au bureau 2 et 3, nous n’avons pas pu avoir des chiffres.
Selon le septuagénaire Doucourey Mory, électeur au centre de l’école primaire du quartier Libreville, l’affluence était perceptible dès l’ouverture des bureaux de vote : « Il y a eu du monde. Les gens ont voté. Pour avoir de la place, c’était difficile mais tout c’est bien passé. Nous attendons les résultats maintenant ».
Sidibé Dougoutigui estime pour sa part que dans le centre du Lycée moderne 2 de Man, il n’y a pas d’affluence. Il a donné ses raisons : « Je pense que c’est à cause du jour de culte. Les gens sont partis à l’église. A leur retour je pense que tout va rentrer dans l’ordre. Vous verrez l’après-midi, il y aura du monde».
Il faut noter que les centres visités étaient surveillés par les forces de l’ordre.
MB, envoyé spécial à Man
