L'Alliance des forces démocratiques (AFD), une coalition de 11 partis de l'opposition en Côte d'Ivoire dirigée par le président du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N'Guessan, a estimé dimanche à Abidjan le taux de participation au référendum constitutionnel "entre 6% et 7%" dans tout le pays.
"Les résultats définitifs de l'opération ne sont pas connus mais (...) nous estimons le taux de participation à ce référendum entre 6 et 7% sur l'ensemble du territoire national", a déclaré M. N'Guessan, "sur la base de statistiques" établies "à travers un mécanisme" comportant "120 points d'observation".
Il a réparti les tendances en "trois grandes zones", à savoir "le nord" du pays avec "des taux de participation variant entre 25 et 35% avec un pic" d'environ "70%" dans la ville de "Séguéla", près de "10% dans le grand centre" et "moins de 5% à Abidjan et dans les autres régions du pays".
"Le vote de ce 30 octobre a été un fiasco total, un désert électoral", a poursuivi le président de l'AFD, pour qui le chef de l'Eetat ivoirien, "Alassane Ouattara, a été désavoué" par les Ivoiriens et "il lui appartient d'en tirer les conclusions", soit par la "renonciation à cette Constitution ou la démission".
"Voilà les deux voies qui s'offrent" à M. Ouattara "et nous espérons que dans les jours à venir il prendra une décision qui sera à la hauteur des attentes du peuple de Côte d'Ivoire", a dit le leader du parti de l'ex-président Laurent Gbagbo.
Plus de 6,3 millions d'électeurs étaient appelés à se prononcer dimanche sur le projet de nouvelle Constitution dont les principales innovations sont la modification des conditions d'éligibilité à la présidentielle, la création d'un poste de Vice-président et d'un Sénat.
L'opposition a appelé ses partisans à boycotter le scrutin qui s'est par ailleurs déroulé sans grande affluence à Abidjan et dans plusieurs villes du pays.
MYA
"Les résultats définitifs de l'opération ne sont pas connus mais (...) nous estimons le taux de participation à ce référendum entre 6 et 7% sur l'ensemble du territoire national", a déclaré M. N'Guessan, "sur la base de statistiques" établies "à travers un mécanisme" comportant "120 points d'observation".
Il a réparti les tendances en "trois grandes zones", à savoir "le nord" du pays avec "des taux de participation variant entre 25 et 35% avec un pic" d'environ "70%" dans la ville de "Séguéla", près de "10% dans le grand centre" et "moins de 5% à Abidjan et dans les autres régions du pays".
"Le vote de ce 30 octobre a été un fiasco total, un désert électoral", a poursuivi le président de l'AFD, pour qui le chef de l'Eetat ivoirien, "Alassane Ouattara, a été désavoué" par les Ivoiriens et "il lui appartient d'en tirer les conclusions", soit par la "renonciation à cette Constitution ou la démission".
"Voilà les deux voies qui s'offrent" à M. Ouattara "et nous espérons que dans les jours à venir il prendra une décision qui sera à la hauteur des attentes du peuple de Côte d'Ivoire", a dit le leader du parti de l'ex-président Laurent Gbagbo.
Plus de 6,3 millions d'électeurs étaient appelés à se prononcer dimanche sur le projet de nouvelle Constitution dont les principales innovations sont la modification des conditions d'éligibilité à la présidentielle, la création d'un poste de Vice-président et d'un Sénat.
L'opposition a appelé ses partisans à boycotter le scrutin qui s'est par ailleurs déroulé sans grande affluence à Abidjan et dans plusieurs villes du pays.
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