La Vice-présidente et porte-parole de la Plateforme des organisations pour l’observation des élections en Côte d’Ivoire (Poeci), Dr Marie-Paule Kodjo a jugé, dans un entretien accordé à APA, ''globalement acceptable'' le référendum constitutionnel de dimanche.
Selon Dr Marie Paule Kodjo, la Commission électorale indépendante (CEI) qui a respecté le ''délai de 72 heures après le décompte des voix pour donner des résultats provisoires'', mérite ''des félicitations et encouragements'', soulignant que la plate-forme ''n'avait pas d’observateurs dans tous les bureaux de vote en dehors de 71 bureaux''. ''Donc, nous, on ne peut pas discuter sur le taux de participation'', souligne -t-elle.
Cependant, concernant l’atmosphère générale du vote, elle note ''quelques actes de violence dans certains endroits du pays, notamment, à Gagnoa, Duékoué, etc'', regrettant que ''certains n’aient pu accomplir leur devoir civique à cause des incidents qui ont émaillé ce vote''.
''Nous déplorons les actes de vandalisme, les actes d’empêchement d’aller voter. Au niveau de la société civile, nous invitons tous les citoyens à faire preuve de maturité. On peut ne pas être d’accord et avoir un comportement citoyen. C’est la raison pour laquelle, nous invitons les autorités à établir le plus vite possible le dialogue avec les partis d’opposition. Parce que l’intérêt de la Côte d’Ivoire est le plus important et doit être au-dessus de tout intérêt personnel'', estime Dr Marie-Paule Kodjo.
La vice-présidente et porte -parole de la Poeci explique les 42,42% de taux de participation enregistré au référendum par ''l'insuffisance du temps de campagne'', contrairement, à ''la campagne présidentielle qui a duré deux semaines alors que la campagne référendaire s’est tenue juste sur une semaine, sans compter les appels au boycott''.
Mais, poursuit-t-elle, pour un vote référendaire, ''le taux est acceptable et globalement apaisé malgré les quelques incidents çà et là que nous déplorons vraiment''.
C’est pourquoi, explique-t-elle, ''nous lançons un appel aux autorités afin qu’elles appuient la société civile.
Car, n’oublions pas que dans quelques semaines, nous irons aux élections législatives. Donc, nous souhaiterions que les partenaires appuient la société civile pour une campagne de sensibilisation à temps. Il ne faut pas attendre à deux jours pour nous demander d’aller sensibiliser. C’est important que les populations connaissent les enjeux'', plaide Dr Kodjo.
''Cette fois-ci, pour les législatives, il y a des candidats. Ce n’est pas comme le référendum. Il faut donc à temps éviter les problèmes de violence. C’est important qu’on anticipe'', prévient-t-elle, exhortant à ''une campagne de sensibilisation à l’éducation civique'' pour expliquer aux populations '' pourquoi il faut voter ? Comment on vote ?''.
Les élections législatives ivoiriennes se tiendront le 18 décembre prochain, a annoncé, jeudi, le gouvernement.
L'information a été donnée par le porte-parole du gouvernement Bruno Nabagné Koné à l'issue d'un Conseil de ministres présidé par le Chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara.
Il s'est également prononcé sur le référendum constitutionnel de dimanche. A ce propos, M. Koné a indiqué que "le ministère de l'intérieur dispose suffisamment d'éléments pour engager des poursuites" contre les auteurs des troubles qui ont émaillé ce scrutin.
"Nous sommes désormais dans un État de droit, on n'a pas à rougir", a-t-il rassuré en soulignant que le taux de participation de 42,42% est "honorable".
PIGFE/hs/ls/APA
Selon Dr Marie Paule Kodjo, la Commission électorale indépendante (CEI) qui a respecté le ''délai de 72 heures après le décompte des voix pour donner des résultats provisoires'', mérite ''des félicitations et encouragements'', soulignant que la plate-forme ''n'avait pas d’observateurs dans tous les bureaux de vote en dehors de 71 bureaux''. ''Donc, nous, on ne peut pas discuter sur le taux de participation'', souligne -t-elle.
Cependant, concernant l’atmosphère générale du vote, elle note ''quelques actes de violence dans certains endroits du pays, notamment, à Gagnoa, Duékoué, etc'', regrettant que ''certains n’aient pu accomplir leur devoir civique à cause des incidents qui ont émaillé ce vote''.
''Nous déplorons les actes de vandalisme, les actes d’empêchement d’aller voter. Au niveau de la société civile, nous invitons tous les citoyens à faire preuve de maturité. On peut ne pas être d’accord et avoir un comportement citoyen. C’est la raison pour laquelle, nous invitons les autorités à établir le plus vite possible le dialogue avec les partis d’opposition. Parce que l’intérêt de la Côte d’Ivoire est le plus important et doit être au-dessus de tout intérêt personnel'', estime Dr Marie-Paule Kodjo.
La vice-présidente et porte -parole de la Poeci explique les 42,42% de taux de participation enregistré au référendum par ''l'insuffisance du temps de campagne'', contrairement, à ''la campagne présidentielle qui a duré deux semaines alors que la campagne référendaire s’est tenue juste sur une semaine, sans compter les appels au boycott''.
Mais, poursuit-t-elle, pour un vote référendaire, ''le taux est acceptable et globalement apaisé malgré les quelques incidents çà et là que nous déplorons vraiment''.
C’est pourquoi, explique-t-elle, ''nous lançons un appel aux autorités afin qu’elles appuient la société civile.
Car, n’oublions pas que dans quelques semaines, nous irons aux élections législatives. Donc, nous souhaiterions que les partenaires appuient la société civile pour une campagne de sensibilisation à temps. Il ne faut pas attendre à deux jours pour nous demander d’aller sensibiliser. C’est important que les populations connaissent les enjeux'', plaide Dr Kodjo.
''Cette fois-ci, pour les législatives, il y a des candidats. Ce n’est pas comme le référendum. Il faut donc à temps éviter les problèmes de violence. C’est important qu’on anticipe'', prévient-t-elle, exhortant à ''une campagne de sensibilisation à l’éducation civique'' pour expliquer aux populations '' pourquoi il faut voter ? Comment on vote ?''.
Les élections législatives ivoiriennes se tiendront le 18 décembre prochain, a annoncé, jeudi, le gouvernement.
L'information a été donnée par le porte-parole du gouvernement Bruno Nabagné Koné à l'issue d'un Conseil de ministres présidé par le Chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara.
Il s'est également prononcé sur le référendum constitutionnel de dimanche. A ce propos, M. Koné a indiqué que "le ministère de l'intérieur dispose suffisamment d'éléments pour engager des poursuites" contre les auteurs des troubles qui ont émaillé ce scrutin.
"Nous sommes désormais dans un État de droit, on n'a pas à rougir", a-t-il rassuré en soulignant que le taux de participation de 42,42% est "honorable".
PIGFE/hs/ls/APA