Abidjan – L’UNESCO n’a conclu aucun accord avec le ministère de l’Education nationale pour le financement des cours de mercredi, dément vendredi un communiqué, qui dénonce une « allégation tendancieuse qui est d’autant plus mensongère qu’elle est dénudée de tout fondement et ne repose sur aucune vérité ».
« L'édiction de l'arrêté numéro 2016-0086 du 12 août 2016, qui n’a pour seul souci que l’amélioration des performances du système éducatif, relève de la compétence discrétionnaire du Ministre de l’Education Nationale. Les motivations qui sous-tendent cette mesure ont été amplement partagées avec l’ensemble des partenaires sociaux alors qu'aucune disposition légale ne m'y obligeait », écrit la ministre Kandia Camara.
Au demeurant, poursuit-elle, les enseignants du primaire sont des fonctionnaires régis par le Statut général de la Fonction publique suivant les dispositions des articles 1 et 2.
« A ce titre, leur traitement salarial ne saurait échoir à l'UNESCO qui n’en a pas compétence », souligne-t-elle. La ministre rappelle que l'article 3 de la loi 696 du 7 septembre 1995 relative à l'Enseignement en Côte d'Ivoire dispose que « le rythme de l'enseignement comprend des périodes d’étude et des périodes de vacances dont le calendrier est fixé par des textes réglementaires ».
« Aussi, convient-il de préciser que l'accroissement du volume horaire à l'origine de la contestation de certains syndicats ne modifie en rien les obligations de leurs membres de sorte qu'il ne saurait ouvrir droit à indemnité » et que « en utilisant la demi-journée de mercredi, jour ouvrable, nous restons bien dans le Statut général de la Fonction publique ».
A la lumière de ces précisions, elle dit s’interroger « si les auteurs de cette information n'avaient pas à l'idée d'envenimer une situation déjà tendue et porter par cela-même atteinte à la crédibilité du gouvernement et à celle des Autorités au plus haut niveau de l'Etat, en les accusant de détournement de deniers publics ».
Le gouvernement a introduit cette année les cours dans la matinée de mercredi pour améliorer l’apprentissage des mathématiques et de la lecture, les deux points faibles de l’éducation diagnostiqués au primaire, une mesure combattue par des syndicats.
aaa/cmas
« L'édiction de l'arrêté numéro 2016-0086 du 12 août 2016, qui n’a pour seul souci que l’amélioration des performances du système éducatif, relève de la compétence discrétionnaire du Ministre de l’Education Nationale. Les motivations qui sous-tendent cette mesure ont été amplement partagées avec l’ensemble des partenaires sociaux alors qu'aucune disposition légale ne m'y obligeait », écrit la ministre Kandia Camara.
Au demeurant, poursuit-elle, les enseignants du primaire sont des fonctionnaires régis par le Statut général de la Fonction publique suivant les dispositions des articles 1 et 2.
« A ce titre, leur traitement salarial ne saurait échoir à l'UNESCO qui n’en a pas compétence », souligne-t-elle. La ministre rappelle que l'article 3 de la loi 696 du 7 septembre 1995 relative à l'Enseignement en Côte d'Ivoire dispose que « le rythme de l'enseignement comprend des périodes d’étude et des périodes de vacances dont le calendrier est fixé par des textes réglementaires ».
« Aussi, convient-il de préciser que l'accroissement du volume horaire à l'origine de la contestation de certains syndicats ne modifie en rien les obligations de leurs membres de sorte qu'il ne saurait ouvrir droit à indemnité » et que « en utilisant la demi-journée de mercredi, jour ouvrable, nous restons bien dans le Statut général de la Fonction publique ».
A la lumière de ces précisions, elle dit s’interroger « si les auteurs de cette information n'avaient pas à l'idée d'envenimer une situation déjà tendue et porter par cela-même atteinte à la crédibilité du gouvernement et à celle des Autorités au plus haut niveau de l'Etat, en les accusant de détournement de deniers publics ».
Le gouvernement a introduit cette année les cours dans la matinée de mercredi pour améliorer l’apprentissage des mathématiques et de la lecture, les deux points faibles de l’éducation diagnostiqués au primaire, une mesure combattue par des syndicats.
aaa/cmas