Entourée des cadres de la région du Guémon , du Cavally et de certains membres de l’équipe de campagne pour le référendum du 30 Octobre dernier dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire , la ministre de la Salubrité urbaine et de l’Assainissement, Anne Ouloto a fait un bilan de la campagne référendaire mercredi 2 novembre 2016 à son cabinet.
Un bilan jugé satisfaisant par Anne Ouloto en dépit des violences qui ont émaillé le scrutin dans l’ouest du pays. Et cette fausse note n’incombe qu’à une seule partie selon elle : le Front du refus.
Composé de plusieurs partis de l’opposition dont le FPI, tendance Sangaré, Lider de Mamadou Koulibaly, URD de Danièle Boni Claverie, le Front du refus avait appelé la population ivoirienne à faire barrage au projet de nouvelle constitution initié par le président Alassane Ouattara. Une attitude qui aurait été à la base des actes de violences constatés dans le pays notamment à Duékoué, accuse la ministre.
« Dans une situation normale, avec un peuple de l’opposition normale qui a une culture de démocratie normale, qui a une responsabilité naturelle, on y va pour répondre oui ou non. À l’appel du président de la République, un front s’est créé qu’on appelle le Front du refus. Et qui dit à nos populations, il faut boycotter. Vous choisissez de boycotter. Et vous choisissez d’inciter à la violence des populations qui ont déjà suffisamment souffert. Et dont les régions, Cavally et Guémon sont en retard. C’est une réalité. Dans quel état nous ont-ils laissés aujourd’hui ? Pourquoi toujours l’ouest ? Qu’est-ce que vous avez vu sur l’ouest ? Donc, ce Front du refus est contre l’ouest. Et certains de nos frères prêtent le flanc. Mais sachez que l’ouest n’est pas la chasse gardée du Front du refus. Le front du refus n’a rien d’autre à proposer à notre pays aujourd’hui, que la violence. L’ouest est fatigué de ce genre de pratique », fustige-t-elle.
Anne Ouloto s’est par ailleurs félicitée du taux de participation enregistré dans les régions du Cavally et du Guémon grâce au travail des équipes de campagne. Un taux satisfaisant comme elle l’a fait savoir par rapport à celui constaté dans certaines grandes communes de la Côte d’Ivoire où il n’y a pas eu de violences. Elle a souhaité que les cadres du Rhdp fournissent plus d’efforts pour la réconciliation et la consolidation de la paix.
« Nous allons continuer à tendre nos mains à nos frères pour leur dire que la violence n’arrange personne et la violence ne peut pas arranger nos régions. Faisons de la politique sérieuse. La politique responsable. Celle qui cultive. Donc le respect de l’autre. Celle qui cultive le leadership. Celle qui cultive la courtoisie, celle qui cultive la paix, la vraie démocratie. Celle qui cultive le respect de l’opinion sans violence».
Passé le cap du référendum, la ministre se dit prête à relever les futurs défis notamment les élections législatives à venir avec le soutien des différents cadres des deux régions et leurs équipes de campagnes.
Afrikipresse
Un bilan jugé satisfaisant par Anne Ouloto en dépit des violences qui ont émaillé le scrutin dans l’ouest du pays. Et cette fausse note n’incombe qu’à une seule partie selon elle : le Front du refus.
Composé de plusieurs partis de l’opposition dont le FPI, tendance Sangaré, Lider de Mamadou Koulibaly, URD de Danièle Boni Claverie, le Front du refus avait appelé la population ivoirienne à faire barrage au projet de nouvelle constitution initié par le président Alassane Ouattara. Une attitude qui aurait été à la base des actes de violences constatés dans le pays notamment à Duékoué, accuse la ministre.
« Dans une situation normale, avec un peuple de l’opposition normale qui a une culture de démocratie normale, qui a une responsabilité naturelle, on y va pour répondre oui ou non. À l’appel du président de la République, un front s’est créé qu’on appelle le Front du refus. Et qui dit à nos populations, il faut boycotter. Vous choisissez de boycotter. Et vous choisissez d’inciter à la violence des populations qui ont déjà suffisamment souffert. Et dont les régions, Cavally et Guémon sont en retard. C’est une réalité. Dans quel état nous ont-ils laissés aujourd’hui ? Pourquoi toujours l’ouest ? Qu’est-ce que vous avez vu sur l’ouest ? Donc, ce Front du refus est contre l’ouest. Et certains de nos frères prêtent le flanc. Mais sachez que l’ouest n’est pas la chasse gardée du Front du refus. Le front du refus n’a rien d’autre à proposer à notre pays aujourd’hui, que la violence. L’ouest est fatigué de ce genre de pratique », fustige-t-elle.
Anne Ouloto s’est par ailleurs félicitée du taux de participation enregistré dans les régions du Cavally et du Guémon grâce au travail des équipes de campagne. Un taux satisfaisant comme elle l’a fait savoir par rapport à celui constaté dans certaines grandes communes de la Côte d’Ivoire où il n’y a pas eu de violences. Elle a souhaité que les cadres du Rhdp fournissent plus d’efforts pour la réconciliation et la consolidation de la paix.
« Nous allons continuer à tendre nos mains à nos frères pour leur dire que la violence n’arrange personne et la violence ne peut pas arranger nos régions. Faisons de la politique sérieuse. La politique responsable. Celle qui cultive. Donc le respect de l’autre. Celle qui cultive le leadership. Celle qui cultive la courtoisie, celle qui cultive la paix, la vraie démocratie. Celle qui cultive le respect de l’opinion sans violence».
Passé le cap du référendum, la ministre se dit prête à relever les futurs défis notamment les élections législatives à venir avec le soutien des différents cadres des deux régions et leurs équipes de campagnes.
Afrikipresse
