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Société Publié le samedi 5 novembre 2016 | Le Quotidien d’Abidjan

Education nationale / Face aux mesures impopulaires du gouvernement SYRES-Côte d’Ivoire menace

« A partir du 10 novembre prochain, nous allons faire signer une pétition pour interpeller le gouvernement sur nos revendications, entre autres le stock des arriérés de salaire. Cette pétition sera suivie de sit-in et de marches de protestation. Si malgré cela, notre voix n’est pas entendue par le gouvernement, nous irons à une grève illimitée». Ces propos sont de Boka Arnaud, secrétaire général du Syndicat pour la Revalorisation des Enseignants du Secondaire de Côte d’Ivoire (SYRES-Côte d’Ivoire). Il les a tenus le mardi 1er novembre 2016, au lycée municipal d’Attécoubé, lors de la rentrée syndicale de sa structure. Selon lui, l’heure de la véritable lutte syndicale a sonné, c’est la raison pour laquelle, il a battu le rappel de ses troupes. « Nous devons nous remobiliser partout dans nos différentes bases pour que nos revendications soient entendues par le gouvernement. Notre lutte portera sur le paiement du stock des arriérés, la nouvelle réforme de la pension de retraite, la liberté syndicale etc. », a clamé Boka Arnaud. Pour sa part Jean Yves Abonga, porte-parole de l’Intersyndicale des Fonctionnaires de Côte d’Ivoire (IFCI) et invité spécial de cette rentrée syndicale a appelé les enseignants de Côte d’Ivoire à fédérer leurs efforts dans la lutte syndicale, car ils font face à un gouvernement qui se soucie peu du bien-être des fonctionnaires de Côte d’Ivoire en général et des enseignants en particulier. «Nous sommes, aujourd’hui face à un gouvernement ultralibéral qui impose des reformes impopulaires aux fonctionnaires. Ce régime fait en sorte que les syndicats disparaissent. Pour ce faire, il foule au pied toutes les lois qui protègent les syndicalistes. Ainsi, nous assistons à des mutations abusives, des arrestations, des suspensions de salaires et même des menaces physiques des syndicalistes. D’où la nécessité de fédérer nos efforts dans la lutte», a-t-il indiqué. Poursuivant, Jean Yves Abonga a annoncé des actions d’envergure nationale pour contraindre le gouvernement à revoir sa copie. Ainsi une marche nationale des fonctionnaires de Côte d’Ivoire n’est pas à exclure d’ici à janvier 2017.

JOËL ZOUZOUA (stagiaire)
zouzouajoel@gmail.com
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