Des leaders du Front du refus, une coalition de l'opposition ivoirienne formée contre la nouvelle Constitution révisée à la demande du chef de l’Etat, Alassane Ouattara et adoptée par référendum dimanche à 93%, ont été interpellés puis relâchés dans la nuit de vendredi à samedi, a appris ALERTE INFO.
L’ancien président de l’Assemblée nationale et patron de Liberté et démocratie pour la paix (LIDER), Mamadou Koulibaly et Aboudramane Sangaré, leader d’une fraction du Front populaire ivoirien (FPI) de l’ex-chef de l’Etat, Laurent Gbagbo ont été interpellés vers 22HOO GMT et locale, à leurs domiciles par des éléments du Centre de coordination des décisions opérationnelles (CCDO, Force spéciale de la police nationale), selon leurs proches.
"Ils ont ensuite été conduits à la préfecture de police au Plateau (centre des affaires), interrogés, puis relaxés vers 02H00", a confirmé une source sécuritaire, sans évoquer les raisons de cette double arrestation.
La porte-parole du Front du refus, Danièle Boni, joint au téléphone par ALERTE INFO, a affirmé samedi n'avoir pas été arrêtée, mais se dit "activement recherchée".
Jeudi, lors d’une conférence de presse, elle a annoncé "un meeting à la place Ficgayo de Yopougon (ouest Abidjan), pour remercier les militants d’avoir boycotté le référendum constitutionnel" qui a enregistré une participation" de 42%, "en dessous de la moyenne", a t-elle fait remarquer.
Le même jour, "le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon a exhorté toutes les parties ivoiriennes à "régler tous différends par des moyens constitutionnels" et à s'engager dans "un dialogue politique centré sur la tenue d'élections législatives (…) équitables dans les semaines à venir".
Le projet de Constitution soumis à référendum dimanche a été approuvé à 93,42% contre 6,58% pour le "non" avec un taux de participation de 42,42%, selon la Commission électorale indépendante (CEI) qui a regretté "quelques incidents dans des bureaux de vote à Abidjan et dans certaines villes de l’intérieur". Des résultats confirmés vendredi par le Conseil constitutionnel.
Le Front du refus et la coalition du NON, deux branches de l’opposition qui avaient appelé au boycott du scrutin, ont accusé la CEI d’avoir "travesti" les résultats et demandé à leurs "militants de rester mobiliser pour les prochains mots d’ordre".
Ange TIEMOKO avec Rosine KOHET
L’ancien président de l’Assemblée nationale et patron de Liberté et démocratie pour la paix (LIDER), Mamadou Koulibaly et Aboudramane Sangaré, leader d’une fraction du Front populaire ivoirien (FPI) de l’ex-chef de l’Etat, Laurent Gbagbo ont été interpellés vers 22HOO GMT et locale, à leurs domiciles par des éléments du Centre de coordination des décisions opérationnelles (CCDO, Force spéciale de la police nationale), selon leurs proches.
"Ils ont ensuite été conduits à la préfecture de police au Plateau (centre des affaires), interrogés, puis relaxés vers 02H00", a confirmé une source sécuritaire, sans évoquer les raisons de cette double arrestation.
La porte-parole du Front du refus, Danièle Boni, joint au téléphone par ALERTE INFO, a affirmé samedi n'avoir pas été arrêtée, mais se dit "activement recherchée".
Jeudi, lors d’une conférence de presse, elle a annoncé "un meeting à la place Ficgayo de Yopougon (ouest Abidjan), pour remercier les militants d’avoir boycotté le référendum constitutionnel" qui a enregistré une participation" de 42%, "en dessous de la moyenne", a t-elle fait remarquer.
Le même jour, "le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon a exhorté toutes les parties ivoiriennes à "régler tous différends par des moyens constitutionnels" et à s'engager dans "un dialogue politique centré sur la tenue d'élections législatives (…) équitables dans les semaines à venir".
Le projet de Constitution soumis à référendum dimanche a été approuvé à 93,42% contre 6,58% pour le "non" avec un taux de participation de 42,42%, selon la Commission électorale indépendante (CEI) qui a regretté "quelques incidents dans des bureaux de vote à Abidjan et dans certaines villes de l’intérieur". Des résultats confirmés vendredi par le Conseil constitutionnel.
Le Front du refus et la coalition du NON, deux branches de l’opposition qui avaient appelé au boycott du scrutin, ont accusé la CEI d’avoir "travesti" les résultats et demandé à leurs "militants de rester mobiliser pour les prochains mots d’ordre".
Ange TIEMOKO avec Rosine KOHET