L’opposition ivoirienne qui « conteste », la nouvelle constitution issue du scrutin référendaire de dimanche dernier, entend saisir la Haute Cour de justice de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), a appris samedi APA sur place dans la capitale économique ivoirienne.
L’information a été révélée par Mamadou Koulibaly, Président de Liberté et démocratie pour la République (LIDER-membre du Front du refus), lors d’un meeting à la place Ficgayo, à Yopougon (Ouest d’Abidjan), commune réputée être le fief de cette opposition.
«M. Ouattara n’a pas été capable de dépasser le score de 2000 (avant dernier référendum). Le peuple l’a désavoué », a indiqué l’ancien Président de l’Assemblée nationale. Le projet de la nouvelle constitution a été adopté à 93,42% pour le oui, 6,58% pour le non.
Ce scrutin référendaire boycotté par l’opposition ivoirienne a enregistré un taux de participation de 42,42%, selon la Commission électorale indépendante (CEI). Ce taux a été jugé « globalement satisfaisant » par la plateforme des Organisations de la société civile pour les élections en Côte d’ivoire (POECI).
Le Conseil constitutionnel ivoirien a rejeté, vendredi soir, les réclamations de l’opposition en validant les résultats du référendum constitutionnel de dimanche jugé ‘’régulier’’.
Mamadou Koulibaly a été interpellé puis relâchée par la police, vendredi nuit. A ce propos, très ovationné lors de son discours, M. Koulibaly, a signifié qu’il avait été entendu par le Procureur de la République pour sa «responsabilité intellectuelle» dans les violences lors de ce scrutin à la suite du mot d’ordre de boycott qu’ils (les leaders de l’opposition) avaient lancé.
«Nous n’accepterons pas de nous soumettre à sa constitution », a pour sa part soutenu, Pr Moriféré Bamba, le leader de la Coalition du Non.
Ce meeting du Front du refus et de la Coalition du Non à la nouvelle constitution ivoirienne avait été perturbé, par des présumés jeunes du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir) occasionnant « une vingtaine de blessés à l’arme blanche » dans leur camp (opposition), à en croire Mamadou Koulibaly.
SY/ls/APA
L’information a été révélée par Mamadou Koulibaly, Président de Liberté et démocratie pour la République (LIDER-membre du Front du refus), lors d’un meeting à la place Ficgayo, à Yopougon (Ouest d’Abidjan), commune réputée être le fief de cette opposition.
«M. Ouattara n’a pas été capable de dépasser le score de 2000 (avant dernier référendum). Le peuple l’a désavoué », a indiqué l’ancien Président de l’Assemblée nationale. Le projet de la nouvelle constitution a été adopté à 93,42% pour le oui, 6,58% pour le non.
Ce scrutin référendaire boycotté par l’opposition ivoirienne a enregistré un taux de participation de 42,42%, selon la Commission électorale indépendante (CEI). Ce taux a été jugé « globalement satisfaisant » par la plateforme des Organisations de la société civile pour les élections en Côte d’ivoire (POECI).
Le Conseil constitutionnel ivoirien a rejeté, vendredi soir, les réclamations de l’opposition en validant les résultats du référendum constitutionnel de dimanche jugé ‘’régulier’’.
Mamadou Koulibaly a été interpellé puis relâchée par la police, vendredi nuit. A ce propos, très ovationné lors de son discours, M. Koulibaly, a signifié qu’il avait été entendu par le Procureur de la République pour sa «responsabilité intellectuelle» dans les violences lors de ce scrutin à la suite du mot d’ordre de boycott qu’ils (les leaders de l’opposition) avaient lancé.
«Nous n’accepterons pas de nous soumettre à sa constitution », a pour sa part soutenu, Pr Moriféré Bamba, le leader de la Coalition du Non.
Ce meeting du Front du refus et de la Coalition du Non à la nouvelle constitution ivoirienne avait été perturbé, par des présumés jeunes du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP, coalition au pouvoir) occasionnant « une vingtaine de blessés à l’arme blanche » dans leur camp (opposition), à en croire Mamadou Koulibaly.
SY/ls/APA