Les lampions se sont éteints sur le référendum constitutionnel du 30 octobre dernier. Mais, alors que certains se satisfont de fort taux d’abstention, des personnes sont désignées comme ayant œuvré pour un boycott de ce scrutin référendaire. Dans le département de Bangolo où 24 bureaux de vote sont restés en ‘’marge de la République’’, le bouc émissaire semble tout trouvé par la rumeur publique. Un officier des Douanes au nom de Célestin Serey Doh dit Adjaro qui aurait lancé un mot d’ordre pour empêcher le vote. Ce que réfutent des proches qui se sont exprimés sur les réseaux sociaux. Pour eux, Sérey Doh est un citoyen respectueux des lois de son pays. C’est pourquoi, bien qu’il soit en poste au Nord, l’officier des Douanes s’est rendu dans sa région natale pour accomplir son devoir citoyen le jour du référendum. Mieux, ce dernier s’est toujours investi dans le développement du Guemon. « Nous voulons rappeler à toutes fins utiles que lors des dernières élections municipales de 2012 à Bangolo, Adjaro était l’une des têtes de proue du staff de campagne de l’ex maire GUIRI Aimé. Et pourtant, il pouvait bien boycotter cette élection qui intervenait au lendemain de la crise que venait de vivre la Côte d’Ivoire comme de nombreux cadres et politiciens Wê. Lors du dernier processus d’enrôlement qui a conduit aux dernières élections présidentielles, ce leader du Guemon comme on l’appelle affectueusement, a permis à plusieurs parents et frères à se faire enrôler en leur permettant d’établir leurs pièces administratives ou en les convoyant sur les lieux d’enrôlement de leur choix pour ceux qui n’avaient par des moyens de déplacement à leur disposition », justifient ses proches qui s’interrogent en ces termes. « Comment pourrait-on porter un doigt accusateur sur une telle personne dont la probité morale, la sagesse et le respect d’autrui, lui sont reconnus ? Serey Doh Celestin fait-il si peur aux politiciens de Bangolo voire du Guemon pour qu’il soit toujours l’élément catalyseur ou le bouc émissaire parfait qui doivent endosser les échecs des uns et des autres ? », se sont-ils interrogés.
G. DE G.
G. DE G.