Le président par intérim du Front populaire ivoirien, Aboudrahamane Sangaré, membre du Front du refus, a affirmé samedi à Yopougon (ouest d’Abidjan) que cette plateforme créée dans le but de “faire retirer“ la nouvelle Constitution ne baissera pas les bras, jusqu’à la victoire, lors d’un meeting qui a rassemblé plus de trois mille manifestants.
Le 30 octobre, le Front du refus et la Coalition du non ont appelé les ivoiriens à "boycotter" le référendum sur la nouvelle Constitution, qu’ils jugent "illégale" et "non consensuelle".
"Ce combat-là ne s’arrêtera pas. “Ne croyez pas que nous allons baisser les bras“, a assuré M. Sangaré déclarant devant plus de 3.000 militants du Front du refus et de la Coalition du non, que "quelque chose est en train de prendre forme et c’est à nous (eux) de le faire parvenir à maturité“.
Il a par ailleurs indiqué que “la victoire vient vers“ eux et a demandé aux militants de n’avoir ni “complexe“ ni “peur“ parce que “ceux qui sont dans la voie de la vérité et de la justice triomphe toujours“.
"Quand on a l’avenir et l’espérance pour soi, on ne peut pas fuir devant quelqu’un", a ajouté le plus âgé des leaders du Front du refus, exhortant des militants qui réclament des mots d’ordre immédiats à la “patience“.
“Vous avez la mobilisation, laissez-nous le choix du moment“, a plaidé le septuagénaire, conseillant par une citation métaphorique, “quand on vous tend un chiffon rouge ne foncez pas dessus, prenez le temps justement de changer la couleur du chiffon“.
Il a aussi remercié les manifestants pour avoir suivi le boycott du référendum dont le taux de participation, enjeu de ce scrutin, estimé à 42,42% par le pouvoir est au plus 7% selon l’opposition.
Aboudrahamane Sangaré a été interpellé par la police dans la nuit de vendredi à samedi, veille du meeting, avec d’autres leaders de la plateforme, dont le président de Liberté et démocratie pour la République, Mamadou Koulibaly.
Le Front du refus et la Coalition du non sont composés de plus de neuf partis de l’opposition ivoirienne, d’organisations de la société civile et de personnalités politiques dont le député du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, mouvance présidentielle), Kouadio Konan Bertin dit KKB.
MIR
Le 30 octobre, le Front du refus et la Coalition du non ont appelé les ivoiriens à "boycotter" le référendum sur la nouvelle Constitution, qu’ils jugent "illégale" et "non consensuelle".
"Ce combat-là ne s’arrêtera pas. “Ne croyez pas que nous allons baisser les bras“, a assuré M. Sangaré déclarant devant plus de 3.000 militants du Front du refus et de la Coalition du non, que "quelque chose est en train de prendre forme et c’est à nous (eux) de le faire parvenir à maturité“.
Il a par ailleurs indiqué que “la victoire vient vers“ eux et a demandé aux militants de n’avoir ni “complexe“ ni “peur“ parce que “ceux qui sont dans la voie de la vérité et de la justice triomphe toujours“.
"Quand on a l’avenir et l’espérance pour soi, on ne peut pas fuir devant quelqu’un", a ajouté le plus âgé des leaders du Front du refus, exhortant des militants qui réclament des mots d’ordre immédiats à la “patience“.
“Vous avez la mobilisation, laissez-nous le choix du moment“, a plaidé le septuagénaire, conseillant par une citation métaphorique, “quand on vous tend un chiffon rouge ne foncez pas dessus, prenez le temps justement de changer la couleur du chiffon“.
Il a aussi remercié les manifestants pour avoir suivi le boycott du référendum dont le taux de participation, enjeu de ce scrutin, estimé à 42,42% par le pouvoir est au plus 7% selon l’opposition.
Aboudrahamane Sangaré a été interpellé par la police dans la nuit de vendredi à samedi, veille du meeting, avec d’autres leaders de la plateforme, dont le président de Liberté et démocratie pour la République, Mamadou Koulibaly.
Le Front du refus et la Coalition du non sont composés de plus de neuf partis de l’opposition ivoirienne, d’organisations de la société civile et de personnalités politiques dont le député du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, mouvance présidentielle), Kouadio Konan Bertin dit KKB.
MIR