La 15ème Assemblée générale de l’Association des Fonds d’entretien routier africain (Afera) se déroule à Abidjan du 7 au 12 novembre 2016 sur le thème « Défis et opportunités des infrastructures routières en Afrique : Quels enjeux pour les fonds routiers africains ? ». Le ministre ivoirien des Infrastructures économiques, Patrick Achi, a insisté, à l’ouverture de la rencontre, sur la nécessité de maintenir les routes en bon état. « Une route ne doit jamais être dégradée, il faut l’entretenir permanemment », a-t-il recommandé. Pour le ministre Patrick Achi, la dotation des Fonds d’entretien routier (Fer) en ressources propres reste indispensable dans le développement d’un pays. « Il faut mettre suffisamment de ressources dans les Fer. Pour les alimenter, il faut utiliser de petites taxes » a-t-il ajouté. Pour le président de l’Afera, l’Ethiopien Rachid Mohamed, il s’agit de « sensibiliser les 34 pays membres de l’Association sur l’importance de la recherche de solutions aux besoins de l’entretien routier en Afrique, au partage d’expériences sur les moyens d’ajustement et collecte des tarifs routiers ». Et ce, en démontrant l’efficacité des Fer et en montrant aux usagers comment les contributions sont utilisées. A en croire le Dg du Fer, Fofana Siandou, par ailleurs1ervice-président de l’Afera, cette rencontre d’Abidjan est effectivement capitale pour des échanges d’expériences entre les membres de l’Association afin d’en tirer de meilleurs profits. « De 10 milliards Fcfa de ressources propres au départ, le Fer a aujourd’hui 102 milliards Fcfa de ressources propres. Au point d’endosser une politique d’endettement de 500 milliards Fcfa. Il s’agira donc d’amener les membres de l’Afera à échanger sur les moyens de mobiliser les ressources, de dégager les stratégies innovantes et des approches efficaces pour financer la route », a dit M. Fofana Siandou.
François Bécanthy
François Bécanthy