La 15ème assemblée générale annuelle de l’association des fonds d’entretien routier d’Afrique s’est ouverte lundi à la salle des fêtes du Sofitel Hôtel Ivoire avec la participation de plus de 30 pays, sous le thème : «Défis et opportunités des infrastructures routières en Afrique, quels enjeux pour les fonds d’entretien routier d’Afrique ?».
Explorer de nouvelles voies de mobilisation de ressources pour un entretien routier plus performant en Afrique. Tel est l’objectif visé par les pays membres de l’Association des Fonds routiers d’Afrique (AFERA), à l’occasion de cette 15e Assemblée générale annuelle qui durera environ une semaine.
Pour le Ministre ivoirien des Infrastructures Économiques, Achi Patrick «la pérennité des Fonds d’entretien routier (FER) ne peut plus reposer uniquement sur les taxes des hydrocarbures». Car la manne pétrolière est aussi sensible qu’elle est souvent source de tension entre les décideurs et les consommateurs. «Il faut désormais activer les bailleurs de fonds, aller sur les marchés internationaux et veiller aux principes de la bonne gouvernance», a-t-il affirmé. En Côte d’Ivoire comme dans bien d’autres pays d’Africains, l’Etat ambitionne d’étendre son linéaire d’infrastructures routières. Selon le ministre des infrastructures économiques, le réseau routier bitumé doit passer du simple au double, soit à 13 000km, à l’horizon 2020. Une ambition qui se fait au détriment des investissements nécessaires pour l’entretien des routes.
Le DG du FER de Côte d’Ivoire, Siandou Fofana, Premier Vice-Président de l’AFERA, a posé comme préalable que «les fonds mobilisées aillent efficacement vers les routes». Selon lui, l’Etat ivoirien a fait des «progrès notables» en matière de lutte contre la dégradation du réseau routier. Pour preuve, le FER qui disposait d’une enveloppe de 10 milliards à sa création pèse à ce jour plus de 100 milliards comme dotation adossée à une politique d’endettement de 510 milliards.
Le président de l’AFERA, Rachid Mohammed, Pr ailleurs Directeur Général du Fond d’Entretien Routier d’Ethiopie, a souhaité que les travaux d’Abidjan suscitent un engouement pour mettre en place un système routier complet en Afrique et aboutissent à des solutions internes aux problèmes routiers.
MIA
Explorer de nouvelles voies de mobilisation de ressources pour un entretien routier plus performant en Afrique. Tel est l’objectif visé par les pays membres de l’Association des Fonds routiers d’Afrique (AFERA), à l’occasion de cette 15e Assemblée générale annuelle qui durera environ une semaine.
Pour le Ministre ivoirien des Infrastructures Économiques, Achi Patrick «la pérennité des Fonds d’entretien routier (FER) ne peut plus reposer uniquement sur les taxes des hydrocarbures». Car la manne pétrolière est aussi sensible qu’elle est souvent source de tension entre les décideurs et les consommateurs. «Il faut désormais activer les bailleurs de fonds, aller sur les marchés internationaux et veiller aux principes de la bonne gouvernance», a-t-il affirmé. En Côte d’Ivoire comme dans bien d’autres pays d’Africains, l’Etat ambitionne d’étendre son linéaire d’infrastructures routières. Selon le ministre des infrastructures économiques, le réseau routier bitumé doit passer du simple au double, soit à 13 000km, à l’horizon 2020. Une ambition qui se fait au détriment des investissements nécessaires pour l’entretien des routes.
Le DG du FER de Côte d’Ivoire, Siandou Fofana, Premier Vice-Président de l’AFERA, a posé comme préalable que «les fonds mobilisées aillent efficacement vers les routes». Selon lui, l’Etat ivoirien a fait des «progrès notables» en matière de lutte contre la dégradation du réseau routier. Pour preuve, le FER qui disposait d’une enveloppe de 10 milliards à sa création pèse à ce jour plus de 100 milliards comme dotation adossée à une politique d’endettement de 510 milliards.
Le président de l’AFERA, Rachid Mohammed, Pr ailleurs Directeur Général du Fond d’Entretien Routier d’Ethiopie, a souhaité que les travaux d’Abidjan suscitent un engouement pour mettre en place un système routier complet en Afrique et aboutissent à des solutions internes aux problèmes routiers.
MIA