Salut à tous !
Front du refus : préservons notre unité
Les semaines à venir, les partis et mouvements membres du Front du Refus devront négocier un virage important dans la lutte engagée contre la reforme constitutionnelle impopulaire et illégale que M. Ouattara tente maladroitement d’imposer aux ivoiriens.
Conscient que l’unité retrouvée de l’opposition est un frein à sa volonté de construction de sa monarchie constitutionnelle, M. Ouattara a vite fait de programmer la date des législatives fixée au 18 décembre et les dépôts de dossiers du 7 au 17 novembre. Il espère ainsi créer la division entre ceux qui voudront participer à cette échéance électorale et ceux qui la boycotterons parce que les conditions d’une élection libre et transparente ne sont pas réunies. Comment en effet competir par ailleurs sous l’emprise d’une constitution que nous contestons aussi bien dans la forme que dans le fond ? Comment faire confiance à cette Commission Electorale dite indépendante que nous avons vu gonfler le taux de participation pour faire plaisir au souverain Ouattara ?
C’est à ce niveau que je pense que ce piège qui nous est tendu doit être évité. Aujourd’hui, le Front du Refus tend à gagner la confiance des Ivoiriens autrefois tétanisés par la peur et découragés par nos divisions. L’envie de se battre pour la démocratie et les libertés est de retour ! Partout dans le pays, cette union suscite de l’engouement auprès des Ivoiriens asphyxiés par une gestion économique catastrophique du pays et une volonté de retour au parti unique. Les soutiens de Ouattara à l’étranger se rendent maintenant compte qu’il fait courir un risque de guerre civile et d’implosion au pays en instrumentalisation les populations les unes contre les autres. Ce n’est pas le moment de lui faire une fleur en nous divisant sur une question électorale dont il détient toutes les cartes.
C’est pourquoi, en tout humilité, j’invite tous mes camarades du Front du Refus à faire comprendre au régime en place que nous ne saurons nous renier pour des strapontins et que l’avenir de la Côte d’Ivoire que M. Ouattara met en danger avec sa constitution est bien plus important que la participation à des législatives perdues d’avance.
Bien entendu, je n’ai pas la prétention de dicter aux partis et mouvements frères la conduite à tenir en pareille circonstance. C’est pourquoi, il faut percevoir ce message comme un cri de cœur d’un citoyen ivoirien qui refuse de désespérer de la Côte d’Ivoire et qui a confiance au Front du Refus pour remporter la bataille engagée contre la dictature qui sévit dans son pays.
Stéphane Kipré
Citoyen ivoirien en exil
Front du refus : préservons notre unité
Les semaines à venir, les partis et mouvements membres du Front du Refus devront négocier un virage important dans la lutte engagée contre la reforme constitutionnelle impopulaire et illégale que M. Ouattara tente maladroitement d’imposer aux ivoiriens.
Conscient que l’unité retrouvée de l’opposition est un frein à sa volonté de construction de sa monarchie constitutionnelle, M. Ouattara a vite fait de programmer la date des législatives fixée au 18 décembre et les dépôts de dossiers du 7 au 17 novembre. Il espère ainsi créer la division entre ceux qui voudront participer à cette échéance électorale et ceux qui la boycotterons parce que les conditions d’une élection libre et transparente ne sont pas réunies. Comment en effet competir par ailleurs sous l’emprise d’une constitution que nous contestons aussi bien dans la forme que dans le fond ? Comment faire confiance à cette Commission Electorale dite indépendante que nous avons vu gonfler le taux de participation pour faire plaisir au souverain Ouattara ?
C’est à ce niveau que je pense que ce piège qui nous est tendu doit être évité. Aujourd’hui, le Front du Refus tend à gagner la confiance des Ivoiriens autrefois tétanisés par la peur et découragés par nos divisions. L’envie de se battre pour la démocratie et les libertés est de retour ! Partout dans le pays, cette union suscite de l’engouement auprès des Ivoiriens asphyxiés par une gestion économique catastrophique du pays et une volonté de retour au parti unique. Les soutiens de Ouattara à l’étranger se rendent maintenant compte qu’il fait courir un risque de guerre civile et d’implosion au pays en instrumentalisation les populations les unes contre les autres. Ce n’est pas le moment de lui faire une fleur en nous divisant sur une question électorale dont il détient toutes les cartes.
C’est pourquoi, en tout humilité, j’invite tous mes camarades du Front du Refus à faire comprendre au régime en place que nous ne saurons nous renier pour des strapontins et que l’avenir de la Côte d’Ivoire que M. Ouattara met en danger avec sa constitution est bien plus important que la participation à des législatives perdues d’avance.
Bien entendu, je n’ai pas la prétention de dicter aux partis et mouvements frères la conduite à tenir en pareille circonstance. C’est pourquoi, il faut percevoir ce message comme un cri de cœur d’un citoyen ivoirien qui refuse de désespérer de la Côte d’Ivoire et qui a confiance au Front du Refus pour remporter la bataille engagée contre la dictature qui sévit dans son pays.
Stéphane Kipré
Citoyen ivoirien en exil
