La ministre ivoirienne de l’Education nationale, Kandia Camara a menacé vendredi de "fermer les écoles et suspendre les salaires" des enseignants du primaire et du secondaire engagés depuis mardi dans une grève, dans une note.
"Au cas où le débrayage reprendrait la semaine prochaine (et que) la grève continue, le gouvernement fermera les écoles et les salaires des enseignants seront suspendus", a déclaré Mme Camara.
"Si on ferme l’école aucun enseignant n’aura un salaire", a soutenu la ministre, justifiant qu’"on est payé parce qu’on travaille. Si on ne travaille pas, on n’a pas de salaire".
Mardi, la plateforme des organisations professionnelles du secteur public, dont font partie les enseignants du primaire a initié une grève de trois" pour réclamer le paiement des arriérés et le déblocage des salaires, la bonification de l'indice salariale, le retrait du décret portant abattement des pensions de retraite..."
Pour Kandia Camara, "cette décision fait suite à la violence exercée par les grévistes sur les élèves et leurs collègues (qui ne sont pas membres de la plateforme et), qui veulent travailler".
En Côte d’Ivoire, depuis le 12 septembre, date de la rentrée scolaire 2016-2017, l’Ecole a connu des perturbations, dont celles liées au refus des enseignants du primaire, membres du Mouvement des instituteurs pour la défense de leur droit (MIDD, principal syndicat de l’enseignement primaire public) d’appliquer la réforme des cours de mercredi.
ATI
"Au cas où le débrayage reprendrait la semaine prochaine (et que) la grève continue, le gouvernement fermera les écoles et les salaires des enseignants seront suspendus", a déclaré Mme Camara.
"Si on ferme l’école aucun enseignant n’aura un salaire", a soutenu la ministre, justifiant qu’"on est payé parce qu’on travaille. Si on ne travaille pas, on n’a pas de salaire".
Mardi, la plateforme des organisations professionnelles du secteur public, dont font partie les enseignants du primaire a initié une grève de trois" pour réclamer le paiement des arriérés et le déblocage des salaires, la bonification de l'indice salariale, le retrait du décret portant abattement des pensions de retraite..."
Pour Kandia Camara, "cette décision fait suite à la violence exercée par les grévistes sur les élèves et leurs collègues (qui ne sont pas membres de la plateforme et), qui veulent travailler".
En Côte d’Ivoire, depuis le 12 septembre, date de la rentrée scolaire 2016-2017, l’Ecole a connu des perturbations, dont celles liées au refus des enseignants du primaire, membres du Mouvement des instituteurs pour la défense de leur droit (MIDD, principal syndicat de l’enseignement primaire public) d’appliquer la réforme des cours de mercredi.
ATI