Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara a regretté, vendredi, en recevant le rapport 2015 de la Commission nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI), la grève des fonctionnaires qu’il a jugé ‘’inadmissible’’, menaçant que ‘’la loi sera appliquée’’.
Les grèves intempestives dans la fonction publique sont évoquées dans ce rapport de la CNDHCI présidée par Namizata Sangaré. A ce propos, le Chef de l’Etat ivoirien déplorant les nombreuses grèves « illégales et intempestives » estime qu’elles sont en violation fondamentale avec les règles. « Cela est totalement inadmissible. La loi sera appliquée », a menacé le Président Ouattara.
A la veille, c’est la ministre de l’éducation national Kandia Camara qui a menacé de ‘’fermer’’ l’école et de ‘’suspendre’’ les salaires des fonctionnaires enseignants, ‘’si la grève continue’’.
« Si la grève continue, le gouvernement fermera les écoles et les salaires des enseignants seront suspendus » a déclaré la ministre de l’éducation nationale, Kandia Camara cité par cette note d’information qui rend compte de la rencontre qu’elle a eue, jeudi, à Abidjan avec les guides religieux, les chefs traditionnels, les syndicats, les groupement de fondateurs d’écoles privées et les associations de parents d’élèves.
« Si on ferme l’école aucun enseignant n’aura un salaire. On est payé parce qu’on travaille. Si on ne travaille pas, on n’a pas de salaire » a-t-elle expliqué, ajoutant que « nous ne voulons pas que vos enfants soient exposés» aux violences que les grévistes utilisent pour déloger ceux qui veulent travailler.
Les fonctionnaires ivoiriens protestent depuis quelques jours contre la nouvelle réforme de la retraite qui fait passer l’âge de la retraite de 55 à 60 ans, voire 65 ans pour les catégories les plus élevées.
Les cotisations augmentent de 6 à 8,33% du salaire, alors que les pensions ont été réduites de 30 à 50% selon les catégories. Les premiers effets de cette réforme intervenue en 2012 se sont faits sentir cette année. Cette grève perturbe fortement le système éducatif.
SY/ls/APA
Les grèves intempestives dans la fonction publique sont évoquées dans ce rapport de la CNDHCI présidée par Namizata Sangaré. A ce propos, le Chef de l’Etat ivoirien déplorant les nombreuses grèves « illégales et intempestives » estime qu’elles sont en violation fondamentale avec les règles. « Cela est totalement inadmissible. La loi sera appliquée », a menacé le Président Ouattara.
A la veille, c’est la ministre de l’éducation national Kandia Camara qui a menacé de ‘’fermer’’ l’école et de ‘’suspendre’’ les salaires des fonctionnaires enseignants, ‘’si la grève continue’’.
« Si la grève continue, le gouvernement fermera les écoles et les salaires des enseignants seront suspendus » a déclaré la ministre de l’éducation nationale, Kandia Camara cité par cette note d’information qui rend compte de la rencontre qu’elle a eue, jeudi, à Abidjan avec les guides religieux, les chefs traditionnels, les syndicats, les groupement de fondateurs d’écoles privées et les associations de parents d’élèves.
« Si on ferme l’école aucun enseignant n’aura un salaire. On est payé parce qu’on travaille. Si on ne travaille pas, on n’a pas de salaire » a-t-elle expliqué, ajoutant que « nous ne voulons pas que vos enfants soient exposés» aux violences que les grévistes utilisent pour déloger ceux qui veulent travailler.
Les fonctionnaires ivoiriens protestent depuis quelques jours contre la nouvelle réforme de la retraite qui fait passer l’âge de la retraite de 55 à 60 ans, voire 65 ans pour les catégories les plus élevées.
Les cotisations augmentent de 6 à 8,33% du salaire, alors que les pensions ont été réduites de 30 à 50% selon les catégories. Les premiers effets de cette réforme intervenue en 2012 se sont faits sentir cette année. Cette grève perturbe fortement le système éducatif.
SY/ls/APA