Des membres du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), ont animé, vendredi, une conférence de presse dans la Zone Bleue lors des travaux de la COP22 à Marrakech sur "les clés de compréhension des changements climatiques" au cours de laquelle ils ont appelé à l'action pour y faire face.
Le panel d’experts comprenait Youba Sokona, vice-président du GIEC, Jonathan Lynn, porte-parole du GIEC, et la marocaine Fatima Drouiech vice-présidente du groupe de travail n° 1 du GIEC.
« Le rôle du GIEC est de donner les informations aux gouvernements en se basant sur les références les plus pointues de la littérature scientifique», a situé d'emblée Dr Sokona, soulignant que le GIEC n’intervenait pas dans les négociations pour le climat. Il a précisé que la décision pour réduire les changements climatiques reposait sur les politiques.
Concernant le dernier rapport du GIEC, les experts du GIEC a relevé un point essentiel vers lequel convergent les 7000 pages dudit document. Il est question du fait indiscutable que l’activité humaine a une influence directe sur le climat. Parmi les sources d’émission de gaz à effet de serre (GES) dû à l’activité humaine, 35% émanent du secteur énergétique, 24% des activités liés à l’agriculture, 21% de l’industrie, 14% des transports, et 6,4% du secteur de l’immobilier, indiquent les données du GIEG datant de 2010.
Ainsi Dr Sokona préconise la combinaison de l’adaptation et de l’atténuation des gaz à effet de serre pour réduire l’impact des changements climatiques et limiter le réchauffement climatique à 2 degrés en fin de ce siècle. Il faudra aussi qu’à cette échéance, l’activité humaine émette Zéro GES.
Ainsi, il faut agir, a martelé le vice-président du GIEC. « Si rien n’est fait le problème s’aggravera, le prix à payer sera cher parce que chaque jour où l’on n’agit pas accroît les effets dévastateurs des changements climatiques », a-t-il conclu.
ask
Le panel d’experts comprenait Youba Sokona, vice-président du GIEC, Jonathan Lynn, porte-parole du GIEC, et la marocaine Fatima Drouiech vice-présidente du groupe de travail n° 1 du GIEC.
« Le rôle du GIEC est de donner les informations aux gouvernements en se basant sur les références les plus pointues de la littérature scientifique», a situé d'emblée Dr Sokona, soulignant que le GIEC n’intervenait pas dans les négociations pour le climat. Il a précisé que la décision pour réduire les changements climatiques reposait sur les politiques.
Concernant le dernier rapport du GIEC, les experts du GIEC a relevé un point essentiel vers lequel convergent les 7000 pages dudit document. Il est question du fait indiscutable que l’activité humaine a une influence directe sur le climat. Parmi les sources d’émission de gaz à effet de serre (GES) dû à l’activité humaine, 35% émanent du secteur énergétique, 24% des activités liés à l’agriculture, 21% de l’industrie, 14% des transports, et 6,4% du secteur de l’immobilier, indiquent les données du GIEG datant de 2010.
Ainsi Dr Sokona préconise la combinaison de l’adaptation et de l’atténuation des gaz à effet de serre pour réduire l’impact des changements climatiques et limiter le réchauffement climatique à 2 degrés en fin de ce siècle. Il faudra aussi qu’à cette échéance, l’activité humaine émette Zéro GES.
Ainsi, il faut agir, a martelé le vice-président du GIEC. « Si rien n’est fait le problème s’aggravera, le prix à payer sera cher parce que chaque jour où l’on n’agit pas accroît les effets dévastateurs des changements climatiques », a-t-il conclu.
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