L’adjoint du directeur de cabinet du ministre ivoirien de l’Intérieur, Tohbi Irié Vincent a révélé mercredi à Yamoussoukro (capitale politique), qu’ "un tiers des émigrés qui arrivent aux portes de l’Italie sont de jeunes Ivoiriens", au cours d’un séminaire.
"Ce sont les chiffres qui nous sont donnés aujourd’hui par les responsables de l’Italie et c’est effrayant. Un tiers des personnes qui arrivent aux portes de (ce pays) sont des Ivoiriens", a affirmé M. Tohbi.
"Pour vous donner un chiffre un peu plus précis, chaque mois, il y a 1.500 Ivoiriens qui arrivent aux portes de l’Italie", a précisé l’adjoint du directeur de cabinet, regrettant que "ce que vous voyez tout le temps à la télévision, les bateaux qui chavirent, les morts, les nombreux corps, il y a peut-être nos frères qui sont dedans".
Tohbi Irié Vincent a estimé que cela "est incroyable", dans la mesure où "on ne le saura jamais combien sont morts dans le désert, (…) dans l’eau, ou n’ont pas survécus" à ces voyages.
Ces personnes dont les points de transit en Côte d’Ivoire sont "pour la plupart les villes de Daloa (centre-ouest), Odienné (nord-ouest), Aboisso (Sud-est), sont parfois la cible idéale des organisations terroristes qui leur font un lavage de cerveau après leur échec et les utilisent comme une arme terroriste, comme cela a été le cas à Bassam le 13 mars 2016".
Tohbi Irié Vincent a tenu ces propos à l’occasion d’un séminaire de formation des préfets et des Forces de défense et de sécurité des 31 régions de la Côte d’Ivoire sur le thème: "la prévention de l'insécurité et nouvelles menaces: Importance de l'implication des populations", financé par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
ATI
"Ce sont les chiffres qui nous sont donnés aujourd’hui par les responsables de l’Italie et c’est effrayant. Un tiers des personnes qui arrivent aux portes de (ce pays) sont des Ivoiriens", a affirmé M. Tohbi.
"Pour vous donner un chiffre un peu plus précis, chaque mois, il y a 1.500 Ivoiriens qui arrivent aux portes de l’Italie", a précisé l’adjoint du directeur de cabinet, regrettant que "ce que vous voyez tout le temps à la télévision, les bateaux qui chavirent, les morts, les nombreux corps, il y a peut-être nos frères qui sont dedans".
Tohbi Irié Vincent a estimé que cela "est incroyable", dans la mesure où "on ne le saura jamais combien sont morts dans le désert, (…) dans l’eau, ou n’ont pas survécus" à ces voyages.
Ces personnes dont les points de transit en Côte d’Ivoire sont "pour la plupart les villes de Daloa (centre-ouest), Odienné (nord-ouest), Aboisso (Sud-est), sont parfois la cible idéale des organisations terroristes qui leur font un lavage de cerveau après leur échec et les utilisent comme une arme terroriste, comme cela a été le cas à Bassam le 13 mars 2016".
Tohbi Irié Vincent a tenu ces propos à l’occasion d’un séminaire de formation des préfets et des Forces de défense et de sécurité des 31 régions de la Côte d’Ivoire sur le thème: "la prévention de l'insécurité et nouvelles menaces: Importance de l'implication des populations", financé par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD).
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