Moussa Zallé et ses camarades du Collectif des Associations et Mouvements de Jeunesse Burkinabè en Côte d’Ivoire (Camjbci) ont organisé à la faveur de la journée nationale de la paix le 15 novembre 2016, une conférence publique à Yamoussoukro. ‘’Jeunesse Paix et Développement dans l’espace sous régional’’. Tel était le thème de cette conférence qui a été co-animée par Pr Musa David Soro, Philosophe, Enseignant -chercheur à l’Université Alassane Ouattara de Bouaké, Directeur Général du Bureau Ivoirien de la Promotion de l’Intégration (BIPIA) et M. Sibry Tapsoba, Directeur du Département d’appui aux pays en transition à la Banque Africaine de Développement (BAD). C’était en présence des Vice-Consuls Zanga et Adjié Sawadogo du Consulat Général du Burkina Faso à Bouaké, du Vice-Consul, Illy Oumpousga Pierre du Consulat Général du Burkina Faso à Abidjan, de nombreuses têtes couronnées et des membres influents de la communauté burkinabè dans la capitale politique de la Côte d’Ivoire. Dans leurs différents exposés, les deux conférenciers ont mis en corrélation la paix et le développement, en ce sens qu’il n’y a pas de paix sans développement et vice versa. Pour M. Tapsoba, une jeunesse marginalisée et frustrée est une bombe. ‘’Les jeunes représentent une force tranquille qui peut changer le cours de l’histoire d’un pays’’, a-t-il postulé en engageant les Gouvernants à œuvrer pour lutter contre l’analphabétisme et à adopter un système d’instruction des jeunes qui met en adéquation la formation et les besoins de l’emploi, car, soulignera-t-il, ‘’l’analphabétisme est grave pour la démocratie et la croissance économique’’. Pr Musa David Soro, Philosophe et vagabond de l’intégration, a, pour sa part, renchéri en démontrant qu’il est impossible de réfléchir à des plans stratégiques de développement quand les canons tonnent. ‘’Rien de grand ne peut se construire sans la paix…soyez positifs et refusez les raccourcis’’, a-t-il conseillé aux jeunes, avant de leur suggérer la rédaction d’un ‘’Guide pour la paix’’ pour faire le bilan des offensives de la jeunesse ivoirienne de 1990 à nos jours pour en exploiter les forces, les faiblesses afin de mieux s’engager dans la société. Zallé Moussa, le Président du Camjbci a affiché dans son discours l’ambition de sa structure à créer un cadre d’échange pour l’éveil et le progrès de la communauté burkinabè, non sans remercier tous les acteurs du succès de la cérémonie.
T.Z
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