L’Afrique est au cœur du défi de la Sécurité alimentaire de la planète, a soutenu lors de la COP22 qui s’est achevée, vendredi, à Marrakech au Maroc, le ministre ivoirien de l’agriculture et du développement rural Mamadou Sangafowa Coulibaly, également Président de la 29ème Conférence Régionale de la FAO pour l’Afrique.
M.Coulibaly a fait cette déclaration lors d’une rencontre en marge de la COP22 sur l’initiative d’adaptation de l’agriculture africaine (AAA) autour du thème, ‘’un dialogue multipartite pour des partenariats public-privé plus performants’’.
Pour lui, l’agriculture est l’une des principales victimes du dérèglement climatique. Or, a-t-il expliqué, du ‘’fait de la croissance démographique, il nous faudra produire plus avec de moins en moins de ressources naturelles disponibles pour satisfaire les besoins alimentaires sans cesse croissants de l’humanité’’.
‘’Avec plus des deux tiers des ressources naturelles de la planète encore disponibles, l’Afrique est au cœur du défi de la Sécurité alimentaire de la planète’’, a poursuivi le ministre Coulibaly dont l’allocution a été transmise à APA par ses services, ajoutant que ‘’son agriculture mérite donc, ne serait-ce que pour cette seule raison une meilleure attention des décideurs réunis, ici à la COP22’’.
Le continent africain qui n’est responsable que de 4% des émissions de gaz à effet de serre est le plus frappé par les impacts du changement climatique et le plus fragile pour adapter ses moyens de production agricole.
L’initiative d’adaptation de l’agriculture africaine (AAA) vise, non seulement la promotion des solutions d’adaptation de l’agriculture africaine, mais bien plus, elle vise la répartition équitable des ressources annoncées entre l’atténuation et l’adaptation.
‘’De ce qui précède, l’Agriculture Africaine est en droit d’attendre des pays développés des ressources conséquentes et de l’assistance technique. Notre attente est d’autant plus justifiée que nous payons à la nature et plus que le reste du monde, la facture du développement des pays dits avancés’’, a encore soutenu le ministre Mamadou Sangafowa Coulibaly.
Selon le président français François Hollande à l’ouverture de cette COP22, 36 des 50 pays les plus affectés par le changement climatique au monde sont africains. Le continent compte aujourd’hui plus de 10 millions de réfugiés climatiques.
‘’De plus, en Afrique, contrairement à ce qui est répandu, ce n’est pas l’agriculture qui est la principale responsable de la déforestation accélérée sur le continent mais bien l’exploitation forestière qui continue d’alimenter l’industrie des pays développés’’ a conclu le ministre Coulibaly.
LS/APA
M.Coulibaly a fait cette déclaration lors d’une rencontre en marge de la COP22 sur l’initiative d’adaptation de l’agriculture africaine (AAA) autour du thème, ‘’un dialogue multipartite pour des partenariats public-privé plus performants’’.
Pour lui, l’agriculture est l’une des principales victimes du dérèglement climatique. Or, a-t-il expliqué, du ‘’fait de la croissance démographique, il nous faudra produire plus avec de moins en moins de ressources naturelles disponibles pour satisfaire les besoins alimentaires sans cesse croissants de l’humanité’’.
‘’Avec plus des deux tiers des ressources naturelles de la planète encore disponibles, l’Afrique est au cœur du défi de la Sécurité alimentaire de la planète’’, a poursuivi le ministre Coulibaly dont l’allocution a été transmise à APA par ses services, ajoutant que ‘’son agriculture mérite donc, ne serait-ce que pour cette seule raison une meilleure attention des décideurs réunis, ici à la COP22’’.
Le continent africain qui n’est responsable que de 4% des émissions de gaz à effet de serre est le plus frappé par les impacts du changement climatique et le plus fragile pour adapter ses moyens de production agricole.
L’initiative d’adaptation de l’agriculture africaine (AAA) vise, non seulement la promotion des solutions d’adaptation de l’agriculture africaine, mais bien plus, elle vise la répartition équitable des ressources annoncées entre l’atténuation et l’adaptation.
‘’De ce qui précède, l’Agriculture Africaine est en droit d’attendre des pays développés des ressources conséquentes et de l’assistance technique. Notre attente est d’autant plus justifiée que nous payons à la nature et plus que le reste du monde, la facture du développement des pays dits avancés’’, a encore soutenu le ministre Mamadou Sangafowa Coulibaly.
Selon le président français François Hollande à l’ouverture de cette COP22, 36 des 50 pays les plus affectés par le changement climatique au monde sont africains. Le continent compte aujourd’hui plus de 10 millions de réfugiés climatiques.
‘’De plus, en Afrique, contrairement à ce qui est répandu, ce n’est pas l’agriculture qui est la principale responsable de la déforestation accélérée sur le continent mais bien l’exploitation forestière qui continue d’alimenter l’industrie des pays développés’’ a conclu le ministre Coulibaly.
LS/APA