La quasi-totalité, soit près de 90% des ressortissants de Bloléquin (commune de l'extrême Ouest ivoirien, située à environ 500 km de la capitale économique Abidjan) , réfugiée au Libéria lors de la crise post-électorale de 2011 sont "rentrés" d'exil, ont révélé, samedi, à Zomplou (département de Bloléquin), le maire et le député de ladite commune, Édouard Djoua Kéï et Madeleine Oulaï.
Cette révélation a été faite lors de la double cérémonie d'intronisation du chef de village de Zomplou et de la remise symbolique de chèques aux ayants-droit des victimes des crises survenues en Côte d'Ivoire, en présence des ministres Mariatou Koné (solidarité, cohésion sociale et indemnisation des victimes) et Anne Oulotto (salubrité urbaine et assainissement).
Selon le maire de Bloléquin, de novembre 2010 à juin 2011, les habitants de plusieurs villages de sa commune s'étaient réfugiés au Libéria pour fuir la guerre.
Aujourd'hui, a-t-il ensuite révélé, 90% de ces personnes sont de "retour" dans leur localité pour contribuer à la dynamique de réconciliation prônée par le gouvernement ivoirien.
S'adressant ensuite à la ministre Mariatou Koné, M. Kéï a indiqué que "c'est le lieu de vous signaler que vous avez parmi cette population (regroupée pour la cérémonie) le président des réfugiés de Bloléquin au Libéria que vous êtes allés chercher vous-mêmes au camp de réfugiés de Pitipi".
Il est venu aujourd'hui avec sa délégation, a-t-il poursuivi, "pour vous dire qu'il est de retour et qu'il est en train de faire ce pourquoi vous lui avez demandé de revenir au pays ".
"Nous avons parmi nous les représentants ex-réfugiés venus du Libéria" a renchérit pour sa part, l'honorable Madeleine Oulaï, estimant leur nombre à "plus de 6000" pour le département de Bloléquin.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la première phase du processus d'indemnisation des victimes des crises survenues en Côte d'Ivoire lancée depuis août 2015, la ministre ivoirienne de la solidarité, de la cohésion sociale et de l'indemnisation des victimes, Pr Mariatou Koné a procédé, samedi, à Zomplou, à la remise de chèques d'un montant global de 83 millions FCFA à 83 ayants-droit des personnes décédées lors de ces violences dans trois départements de la région du Cavally, à savoir Guiglo, Bloléquin et Touleupleu.
CK/ls/APA
Cette révélation a été faite lors de la double cérémonie d'intronisation du chef de village de Zomplou et de la remise symbolique de chèques aux ayants-droit des victimes des crises survenues en Côte d'Ivoire, en présence des ministres Mariatou Koné (solidarité, cohésion sociale et indemnisation des victimes) et Anne Oulotto (salubrité urbaine et assainissement).
Selon le maire de Bloléquin, de novembre 2010 à juin 2011, les habitants de plusieurs villages de sa commune s'étaient réfugiés au Libéria pour fuir la guerre.
Aujourd'hui, a-t-il ensuite révélé, 90% de ces personnes sont de "retour" dans leur localité pour contribuer à la dynamique de réconciliation prônée par le gouvernement ivoirien.
S'adressant ensuite à la ministre Mariatou Koné, M. Kéï a indiqué que "c'est le lieu de vous signaler que vous avez parmi cette population (regroupée pour la cérémonie) le président des réfugiés de Bloléquin au Libéria que vous êtes allés chercher vous-mêmes au camp de réfugiés de Pitipi".
Il est venu aujourd'hui avec sa délégation, a-t-il poursuivi, "pour vous dire qu'il est de retour et qu'il est en train de faire ce pourquoi vous lui avez demandé de revenir au pays ".
"Nous avons parmi nous les représentants ex-réfugiés venus du Libéria" a renchérit pour sa part, l'honorable Madeleine Oulaï, estimant leur nombre à "plus de 6000" pour le département de Bloléquin.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la première phase du processus d'indemnisation des victimes des crises survenues en Côte d'Ivoire lancée depuis août 2015, la ministre ivoirienne de la solidarité, de la cohésion sociale et de l'indemnisation des victimes, Pr Mariatou Koné a procédé, samedi, à Zomplou, à la remise de chèques d'un montant global de 83 millions FCFA à 83 ayants-droit des personnes décédées lors de ces violences dans trois départements de la région du Cavally, à savoir Guiglo, Bloléquin et Touleupleu.
CK/ls/APA