En visite en Côte d’Ivoire, le président de la Banque Européenne d’Investissement (BEI), Werner HOYER s’est imprégné du potentiel énergétique de la Côte d’Ivoire et des ambitions des autorités ivoiriennes pour ce secteur.
L’honneur est revenu au Directeur général de Côte d’Ivoire Energies (CI-Energies), Amidou Traoré de présenter la situation du secteur énergétique ivoirien à la délégation conduite par Werner HOYER. La Côte d’Ivoire dont la capacité en électricité se situe autour de 2000 MW ambitionne très vite passer à 3000 MW en 2018 et atteindre 4000 MW minimum à l’horizon 2020, a expliqué Amidou Traoré.
Pour ce faire, de nombreux projets sont mis en œuvre dans le secteur de l’électricité. Dans le domaine de l’hydroélectricité, le Gouvernement a lancé la construction de barrages hydrauliques, notamment celui de Soubré 275 MW, en cours et ceux de Boutoubré, de Louga, et de Gribo-Propoli pour plus de 500MW, dont les travaux vont démarrer les mois à venir, a ajouté le DG de CI-Energies. Dans le domaine thermique, les capacités seront renforcées avec la construction des centrales de Songon et de Grand-Bassam. Par ailleurs, le Gouvernement a créé toutes les conditions pour l’augmentation des capacités de production par des producteurs indépendants d’électricité (CIPREL, AZITO et AGGREKO). L’Etat a décidé de mettre en avant les Energies renouvelables avec la biomasse, l’énergie solaire et même la possibilité de recourir à l’éolienne, a fait savoir Amidou Traoré.
Le DG de CI-Energies est revenu sur les projets du secteur énergétique bénéficiant du soutien financier de la BEI. C’est le cas du programme européen d’intervention dans les réseaux électriques ivoiriens, dénommé Energos 1, qui finance les travaux de renforcement et d’extension du réseau de distribution à Abidjan, Bouaké et San-Pédro, et la création d’un nouveau dispatching dans la capitale administrative Yamoussoukro. La participation européenne dans ce projet est de 188,4 millions d’euros, comprenant 70,7 millions d’euros du Fonds Européen de Développement et 117,6 millions d’euros de la BEI. La Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) est le troisième partenaire du projet pour un montant de 52,40 millions d’euros. Cette rencontre a donc été l’occasion pour le DG de CI-Energies de faire le point d’avancement du programme Energos 1.
Amidou Traoré a également évoqué le programme ENERGOS 2, en cours de préparation, qui permettra de poursuivre la mise en œuvre des plans directeurs et d’achever la modernisation du système de contrôle commande, base du développement des smart grid, de la promotion des ENR et de l’efficacité énergétique, avec, in fine la réduction des gaz à effet de serre. Ce nouveau programme enregistre déjà l’approbation de l’Union Européenne pour un montant de 68 millions d’euros, l’Agence Française de Développement pour un montant de 120 millions d’euros et la Banque Africaine de Développement un montant de 131 millions d’euros. La participation de la BEI à ENERGOS 2, pour un montant de 241 millions d’euros est vivement souhaitée, a indiqué le DG de CI-Energies.
La délégation conduite par Werner HOYER a ensuite visité l’actuel dispatching, qui sera bientôt secondé par le futur dispatching de Yamoussoukro, composante phare du programme Energos 1, entièrement financé par la BEI.
Un peu plus tôt dans la Journée, Werner HOYER a procédé au lancement de la deuxième édition de la Journée de l’Afrique (Africa Day 2016) organisée par la Banque européenne d’investissement (BEI), pour la première fois en Afrique, au siège de la Banque africaine de développement (BAD) sur la problématique de l’emploi des jeunes.
300 chefs d’entreprises et experts participent à cette édition de Africa Day.
Werner Hoyer a annoncé l’ouverture d’un bureau régional de la banque à Abidjan. Ce nouveau bureau qui portera à 9 le nombre de représentations en Afrique, marque non seulement la volonté de la BEI à renforcer son action sur l’ensemble du continent, mais aussi à accompagner la Côte d’Ivoire dans sa politique de relance des investissements, a dit le président de la BEI.
Elisée B.
L’honneur est revenu au Directeur général de Côte d’Ivoire Energies (CI-Energies), Amidou Traoré de présenter la situation du secteur énergétique ivoirien à la délégation conduite par Werner HOYER. La Côte d’Ivoire dont la capacité en électricité se situe autour de 2000 MW ambitionne très vite passer à 3000 MW en 2018 et atteindre 4000 MW minimum à l’horizon 2020, a expliqué Amidou Traoré.
Pour ce faire, de nombreux projets sont mis en œuvre dans le secteur de l’électricité. Dans le domaine de l’hydroélectricité, le Gouvernement a lancé la construction de barrages hydrauliques, notamment celui de Soubré 275 MW, en cours et ceux de Boutoubré, de Louga, et de Gribo-Propoli pour plus de 500MW, dont les travaux vont démarrer les mois à venir, a ajouté le DG de CI-Energies. Dans le domaine thermique, les capacités seront renforcées avec la construction des centrales de Songon et de Grand-Bassam. Par ailleurs, le Gouvernement a créé toutes les conditions pour l’augmentation des capacités de production par des producteurs indépendants d’électricité (CIPREL, AZITO et AGGREKO). L’Etat a décidé de mettre en avant les Energies renouvelables avec la biomasse, l’énergie solaire et même la possibilité de recourir à l’éolienne, a fait savoir Amidou Traoré.
Le DG de CI-Energies est revenu sur les projets du secteur énergétique bénéficiant du soutien financier de la BEI. C’est le cas du programme européen d’intervention dans les réseaux électriques ivoiriens, dénommé Energos 1, qui finance les travaux de renforcement et d’extension du réseau de distribution à Abidjan, Bouaké et San-Pédro, et la création d’un nouveau dispatching dans la capitale administrative Yamoussoukro. La participation européenne dans ce projet est de 188,4 millions d’euros, comprenant 70,7 millions d’euros du Fonds Européen de Développement et 117,6 millions d’euros de la BEI. La Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) est le troisième partenaire du projet pour un montant de 52,40 millions d’euros. Cette rencontre a donc été l’occasion pour le DG de CI-Energies de faire le point d’avancement du programme Energos 1.
Amidou Traoré a également évoqué le programme ENERGOS 2, en cours de préparation, qui permettra de poursuivre la mise en œuvre des plans directeurs et d’achever la modernisation du système de contrôle commande, base du développement des smart grid, de la promotion des ENR et de l’efficacité énergétique, avec, in fine la réduction des gaz à effet de serre. Ce nouveau programme enregistre déjà l’approbation de l’Union Européenne pour un montant de 68 millions d’euros, l’Agence Française de Développement pour un montant de 120 millions d’euros et la Banque Africaine de Développement un montant de 131 millions d’euros. La participation de la BEI à ENERGOS 2, pour un montant de 241 millions d’euros est vivement souhaitée, a indiqué le DG de CI-Energies.
La délégation conduite par Werner HOYER a ensuite visité l’actuel dispatching, qui sera bientôt secondé par le futur dispatching de Yamoussoukro, composante phare du programme Energos 1, entièrement financé par la BEI.
Un peu plus tôt dans la Journée, Werner HOYER a procédé au lancement de la deuxième édition de la Journée de l’Afrique (Africa Day 2016) organisée par la Banque européenne d’investissement (BEI), pour la première fois en Afrique, au siège de la Banque africaine de développement (BAD) sur la problématique de l’emploi des jeunes.
300 chefs d’entreprises et experts participent à cette édition de Africa Day.
Werner Hoyer a annoncé l’ouverture d’un bureau régional de la banque à Abidjan. Ce nouveau bureau qui portera à 9 le nombre de représentations en Afrique, marque non seulement la volonté de la BEI à renforcer son action sur l’ensemble du continent, mais aussi à accompagner la Côte d’Ivoire dans sa politique de relance des investissements, a dit le président de la BEI.
Elisée B.