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NTIC Publié le vendredi 25 novembre 2016 | L’intelligent d’Abidjan

Interview / Mariam Sy Diawara, présidente-fondatrice d’Africa Web Festival : "Des Canadiens vont venir montrer comment filmer avec les Smartphones, les plus banals"

© L’intelligent d’Abidjan Par DR
La Fondatrice de Africa Web Festival Mariam Sy Diawara
Communicatrice, elle est la présidente-fondatrice du festival numérique organisé à Abidjan. Mariam Sy Diawara a décidé de faire la promotion des Ntic en Côte d’Ivoire et en Afrique tant pour les jeunes que pour les entreprises. Les 29 ; 30 novembre et 1er décembre 2016, elle organise la 3ème édition de Africa Web Festival. Nous l’avons rencontrée. Elle explique tout.

Pouvez-vous présenter Africa web Festival à nos lecteurs ?
Africa Web Festival est un évènement qui se tient tous les ans en fin d’année à Abidjan. C’est un évènement qui est un lieu de rencontres entre tous ceux qui travaillent dans le numérique. Il y a des concours, des conférences, des ateliers pour apprendre à tous, ce que c’est que le numérique, son fonctionnement et son utilité. C’est aussi un endroit où tout est numérisé, c’est-à-dire sur Internet, où ils peuvent faire des affaires ensemble. C’est un lieu de rencontres pour apprendre ce que c’est que Internet, parler affaire et s’enrichir. Comment cela fonctionne d’une année à une autre ? Par exemple, l’année dernière j’étais contente de voir des femmes de mon âge (NDLR : plus de 60ans) venir participer à l’évènement pour s’enquérir des informations et se former. Le dernier jour, elles étaient nombreuses à être présentes pour savoir comment faire des pare-feux pour ne pas être victimes de vols d’identité sur le Net et ce que c’est qu’un hacker.

Comment l’idée vous est venue de créer un tel festival ?
Je vis beaucoup à l’extérieur. Mais, je suis une personne qui, la plupart du temps, réfléchit sur comment fonctionne le monde et ces nouvelles technologies, sur quoi demain sera fait et ce que je peux apporter pour que le monde soit meilleur dans l’avenir afin de faire le bonheur de tous. J’ai travaillé comme cela toute ma vie et je suis dans un milieu de discussions pour savoir comment faire pour que le monde de demain soit meilleur. Un jour, j’ai rencontré des personnes qui me disaient que dans 25 ou 30 ans, si le monde ne bouge pas, seulement 25% des hommes pourront travailler et les 75% seront au chômage avec l’avènement du numérique. Et là, j’ai observé la vie occidentale et celle de l’Afrique et je me suis dit, mais pourquoi ne pas faire la même chose en Afrique. Et quand j’ai eu l’idée, je suis rentrée en contact avec ceux qui sont dans le domaine ici (Ndlr : Côte d’Ivoire) pour créer un tel évènement sur le sol africain.

Quel bilan pouvez-vous faire des deux éditions précédentes ?
Honnêtement, je suis très heureuse des résultats des deux premières éditions. On ne pensait pas avoir de tels effets, surtout que bon nombre de personnes ne viennent pas en Afrique pour le numérique. Les Occidentaux, généralement, ne viennent pas en Afrique pour le numérique, mais pour des affaires et ils n’aiment pas bouger. Donc, il a fallu présenter le festival dans son entièreté pour que tout le monde vienne regarder pour savoir ce que c’est que le numérique en Afrique. Il y a des ministres Canadiens qui y étaient présents et qui n’ont pas été déçus parce qu’il y avait un tel foisonnement de créativité que les participants étaient émerveillés. La deuxième édition a coïncidé avec la Cop21 qui portait sur les énergies intelligentes, transport, pétrole, et les villes intelligentes. Ce qui a marché. Nous avons reçu un conférencier du monde, venu nous aider gratuitement pour parler de la ville de demain. Et donc, je peux dire que les deux premières éditions ont été un succès.

A quoi doit-on s’attendre pour la 3ème édition ?
Et pour la troisième édition, nous nous sommes dit qu’en occident, les gens bougent. Il faut qu’ils fassent les affaires. Nous nous sommes demandé ce qu’on pourrait faire pour les attirer. Nous leur avons donc dit qu’on mettra des hommes d’affaires à leur disposition afin qu’ils échangent sur de différents projets. On est très heureux bien que les thématiques que sont Agriculture, Santé, Education. Il y a une cinquantaine de personnes qui arrivent de France, des Etats-Unis, du Canada pour rencontrer des partenaires. Et cette cinquantaine de personnes vennent de la ville de Bordeaux-métropole qui a la Franche-teck et la Chambre de commerce et je pense qu’ils viennent avec M. Gicarde, Directeur de cabinet chargé de l’Afrique subsaharienne. Donc, je pense que la troisième édition promet beaucoup de bonnes choses. Il est prévu des conférences, des panels et des ateliers, et même des workshops. Par exemple, nous avons des personnes de l’université de Montréal qui viendront montrer aux universitaires présents, le mécanisme de montage d’un incubateur dans un centre universitaire. Il y aura au niveau des festivals, des hackthons. Trois ministères vont gérer des hackthons avec des thématiques propres à eux. Des formations sont prévues pour le développement des start-ups. Une start-up n’est pas une entreprise comme les autres, il faut qu’on les accompagne pour qu’elles deviennent de bonnes entreprises. L’apport du Cepici des agents financiers qui seront présents à cette édition et Canal France International (Cfi) a formé 11 jeunes qui viendront en Côte d’Ivoire pour venir devant des hommes d’affaires. Ce sont des personnes formées dans les médias. Il y a aussi des ‘’champis des Ntics’’, qui sont dans des écoles d’Abobo, de Yopougon, Koumassi, Cocody et Grand-Bassam qui viendront s’affronter à cette 3ème édition. Les sujets seront d’innovation, de créativité, et aussi bien sûr sur les Ntics. Il y a surtout le concours de vidéos d’application et d’application technologique sponsorisé par la Rti et Tv5Monde, qui sont nos partenaires officiels-médias. Et un conférencier de grand calibre pour instruire l’auditoire sur les villes intelligentes qu’on mettra en contact avec des architectes, afin que notre ville en grandissant soit à l’image des villes intelligentes ainsi que d’autres villes africaines. Des hommes d’affaires qui accompagnent les jeunes promoteurs pour financer leur projet. Il y aura des stands pour des jeunes entrepreneurs avec des idées innovantes.

Quelle est la spécificité de cette année ?
La spécificité de cette édition, c’est qu’il y aura des hommes d’affaires qui vont rencontrer d’autres hommes d’affaires. Nous leur lançons d’ores et déjà un appel afin que tous, repartent satisfaits de cette 3ème édition. Nous les invitons sur notre site www.africawebfestival.com pour voir les hommes d’affaires qui viennent afin d’en faire autant et prendre des informations, et même nous appeler et s’inscrire en ligne pour que nous puissions prendre des contacts avec les entreprises qui arrivent, rien que pour eux. Il y aura aussi, le lancement d’un accélérateur africain qui sera un espace où on forme les jeunes. Ce qui est très courant en Europe. On sélectionne des jeunes qui seront formés sur la perfection de leur projet pendant 3 à 5 mois par des personnes qui s’y connaissent et qui viennent de tous les coins du monde. L’une de mes fiertés dans ce festival, c’est la rencontre des écoles de confession musulmane ainsi que les autres écoles. Ces écoles échangent entre elles pour augmenter leurs connaissances et savoirs. Et, cela me réjouit énormément. Mon combat aussi, c’est d’apprendre aux gens à vivre ensemble. L’Ambassade de France et celle du Canada sont d’un grand soutien pour nous.

Que voulez-vous que ce festival devienne dans l’avenir?
J’aimerai que ce soit une plateforme africaine de créativité et d’innovation, de formation également. Que chaque fin d’année, chacun soit heureux de venir prendre part à Africa Web Festival pour échanger sur ce que nous faisons et pour faire des affaires. Il faut retenir qu’Africa Web Festival est une grande plateforme. Africa Web Festival est aussi tout le long de l’année, des petites plateformes organisées dans différents pays autour qui sont partie prenante du festival. Il faut que tout le long de l’année, ce soit une plateforme de rencontres, d’échanges, et de formations dans les pays africains qui ont des besoins spécifiques que nous pouvons combler.

Quel est selon vous, l’avenir du numérique en Côte d’Ivoire et en Afrique ?
Le numérique a un bel avenir dans notre pays (Côte d’Ivoire) et notre continent( Afrique). Nous avions raté le train de la révolution industrielle. Mais celle du numérique nous comptons révolutionner les choses et c’est pareil avec les écoles. Connaître leurs besoins et faire remonter les informations vers la hiérarchie pour adapter leur politique et autres. C’est cela vivre le numérique à la façon africaine et parler de nos différents problèmes, connaître nos besoins et s’adapter aux nouvelles technologies, sans pour autant faire des histoires. Ce que nos dirigeants peuvent faire. Nous qui avons peur que nos traditions, cultures disparaissent dans les cultures occidentales, il faut se poser la question de savoir comment marquer ces moments et les partager. L’Afrique a un grand chemin à faire et c’est à encourager. J’ai fait venir des formateurs Canadiens pour former des personnes à apprendre à filmer avec des smartphones, même les plus banals et faire des films pour les donner a des maisons de productions et se faire quelque billets et même se faire connaître, si le sujet est pertinent. Nous, Africa web, ainsi que la RTI, sommes-là pour l’accompagner pour faire un meilleur sujet. Nous avons un bon système de production. Et, il y a une jeune africaine que j’ai lue dans ‘’Le monde’’, qui disait que le fondateur de Facebook était de passage au Niger sur invitation du Président et qu’il allait donner des choses gratuites. Et elle a dit que ce n’est pas gratuit puisque ce sont nos données. Et le journaliste a dit qu’en Afrique, nous n’avons pas les moyens de payer tout cela, et elle dit oui cela est une affaire de décision, et que si nos dirigeants pensent que ces données sont importantes. Ils ont les moyens d’accompagner ceux qui sont dans le domaine sans pour autant donner de l’argent mais un peu de visibilité pour le travail soit bien fait.
Donc, je pense que le numérique peut aider l’Afrique, surtout que nos jeunes n’ont pas besoin de sortir du continent, ils ont beaucoup de talent et peuvent rester sur place pour travailler. C’est dommage que l’Afrique perde ses enfants. Il suffit de les répertorier, les accompagner et les former pour que le travail qu’ils font ait les meilleurs rendements et cela aussi est notre rôle. Le numérique est promu à un grand avenir. Tout le potentiel est là, il suffit de se mettre ensemble pour avancer.

Si vous avez des conseils à donner aux gouvernants, que leur diriez-vous ?
Le conseil que je peux donner à nos dirigeants est de se rapprocher des structures qui gèrent les jeunes comme Africa Web Festival, qui a un magma de jeunes. C’est vrai que les gouvernants ne peuvent pas aller dans les plus petites méandres. Mais, il y a des structures qui existent. Ce qu’il faut faire pour ces structures comme les nôtres est de nous reconnaître comme d’utilité publique, en nous reconnaissant le statut d’utilité publique. L’Etat permet aux institutions nationales et internationales de nous venir en aide. Je sais que ce que je fais est d’utilité publique. Ce qui fait que des partenaires américains et canadiens me posent cette question parce que je n’ai pas ce statut. Et la seule différence entre ce que je fais et les autres est qu’ils sont l’émanation du gouvernement, et, nous du privé. Mais la façon de rendre est pareille. Nous avons tous un plus à apporter aux gens et que les gouvernements s’appuient sur nous pour que nous avancions plus vite. Dire aussi que pour cet évènement, des ministères m’aident à avoir cette reconnaissance et financièrement parce que cela peut nous coûter près de deux cent millions. C’est vrai que moi, je ne peux pas trop me plaindre parce qu’honnêtement pour le festival, je reçois l’aide de plusieurs ministères que je remercie au passage. J’ai des sponsors et des aides. Mais à ce titre, il faut que les structures qui croient en cet évènement se rapprochent de leur cible. L’Organisation Internationale de la Francophonie (Oif) également nous a fait confiance et s’appuie sur nous pour que nous puissions travailler à leurs objectifs. Et, je pense que les Etats devraient faire la même chose.

A quelques jours de la 3ème édition, que pouvez-vous dire aux futurs participants pour les rassurer?
Pour les futurs participants, je dirai que les deux éditions précédentes étaient belles. Mais, que celle-ci sera le Top du Top et qu’il y aura énormément de personnes du milieu des affaires. Pour ceux qui veulent apprendre, il y a beaucoup d’ateliers de formation du numérique, pour ceux en Agriculture, Santé et Education, il y a de grands noms dans le domaine qui seront présents. Les Marman, les Kedja, la Fondation Pierre Fable et d’autres jeunes qui ont fait des logiciels en santé. Des gens en éducation, des jeunes performants comme Antoine Mia, qui ont des tablettes comme des Galaxy et autres qui viennent du Canada et de France. Pour ce qui est de la santé, il y a le fondateur mondial du hacking self qui va encadrer le hackton au niveau de la santé. Il y a le festival de start-up. Des entreprises seront là. Il suffit de s’inscrire sur le site Internet pour dire quelle entreprise, ils veulent rencontrer. Et nous organisons la rencontre.

Une idée sur le contenu réel du festival
L’accent a été mis sur les affaires. Il y a plus de pratique que de théorie. Chaque entreprise viendra exposer son domaine d’activité pour le mettre à la disposition de la population ainsi de suite. Monsieur Mahaman qui viendra exposer sur le système d’irrigation qu’il a créé, Il y a aussi des déjeuners d’inspiration. Pour exemple, l’an passé, c’était le jeune ministre Abdoudramane Cissé qui était venu expliquer à d’autres jeunes comment il a fait pour en arriver où il est.
Des jeunes qui, en 5 ans sont arrivés à ouvrir des restaurants, viendront expliquer comment, ils ont pu le faire. Et comment, ils ont fait pour être là. Il y a des conférences d’inspiration. Et moi, un de mes rêves comme disent les Anglais « sky no limit » dire que c’est toi qui te mets des limites. Ici, quand, les jeunes disent qu’ils ne peuvent pas réussir parce qu’ils sont des enfants de pauvres, je leur dis qu’ils se mettent des limites. Quand j’entends des jeunes dire qu’ils ont des parents pauvres et qu’ils ne peuvent pas réussir, je leur réponds que moi-même mon père était pauvre mais, cela ne m’empêchait pas de vouloir réussir. Il fallait que je réussisse. Quand on se donne et qu’on est meilleur que tout le monde, c’est sûr qu’on n’obtiendra pas le maximum, mais on aura le minimum. Mais lorsque, tu donnes le meilleur de toi, tu vas t’en sortir. C’est d’inspirer les jeunes, leur donner un rêve, parce qu’il faut qu’ils rêvent sinon, il n’y a pas d’avenir. Il faut juste être le meilleur car c’est par là, on se fait plus reconnaître malgré les magouilles. Je dis que si tu es le meilleur, on ne peut pas te jeter.

Aura-t-il des rencontres B2B ?
Les rencontres « B2B », pour répondre à ceux qui disent que ce sont les enfants des riches qu’on embauche, on a créé le speed jobbing pour les jeunes. Il y a des entreprises par exemple qui ont besoin d’employer des personnes, et lorsqu’ils viennent, ils exposent leurs besoins afin que des jeunes qui cherchent de l’emploi dans un secteur d’activité se présentent et font valoir leurs talents en fonction du poste vacant. Nous le faisons parce que les jeunes disent qu’ils n’y a pas d’emploi et les entreprises se plaignent qu’il n’y a pas de personnel. Donc, nous le ferons durant toute l’année pour pallier ce problème. Il y aura la salle « B2B ». Il y aura la liste de toutes les entreprises et la spécificité de la salle est que tout le monde s’inscrive pour pourvoir avoir une rencontre avec l’entreprise qu’elle aura choisie et nous organiserons des rencontres.

Quelles sont vos joies et vos peines dans ce festival ?
Ma joie est que nous avons un festival qui est de renommée internationale. Seulement en deux ans, tout le monde s’approprie même pour le bénévolat. C’est plus de 200 à 300 personnes qui s’inscrivent pour être bénévoles. Ce qui veut dire que l’évènement est porteur. Ce ne sont pas des jeunes, ce sont des personnes à la retraite et aussi la reconnaissance des personnes vivant en Occident, qui sont venues aux première et deuxième éditions et même pour la troisième. Nous en sommes très heureux. Mes peines, c’est que d’abord l’évènement coûte très cher et nous sommes obligés d’être soutenus par des entreprises qui me donnent leurs fonds. Mais si j’en abuse, elles peuvent se retrouver sous la paille, alors que c’est le gouvernement qui devrait produire ce genre d’événement. Le fait de ne pas pouvoir atteindre un seuil de rentabilité est une tristesse pour moi, malgré la présence des sponsors qui croient en l’évènement et qui sont là depuis la première édition. Donc, mon souhait est que le gouvernement s’imprègne de cela comme, il le fait pour les autres comme le Masa, afin d’être reconnu et nous allouer une subvention. Pour que d’ici les 3 ans, nous puissions atteindre notre seuil de rentabilité et voler de nos propres ailes. Je pense que nous faisons l’un des évènements en Côte d’Ivoire qui se bat pour produire sans aller chercher trop de choses. Je remercie le Premier ministre qui est notre parrain depuis la première édition. Mais, aussi le ministère des Affaires étrangères qui, cette année, va recevoir des hommes d’affaires qui viennent. Nous avons des Prix sponsorisés. Je remercie les ministères de tutelle, le ministère de l’Economie numérique, celui de la Communication celui de la Francophonie et tous les ministères qui sont associés à l’évènement comme cette année, le ministère de l’Agriculture, de l’Education et la Santé.

Qu’est-ce qui vous fait courir ?
Ce qui me fait courir ? Moi, j’aime réfléchir, j’aime créer. Je veux être partie prenante d’un monde meilleur. Créer de tels événements pour que les gens aient du travail, pour que l’Afrique amorce son développement. Quand je suis là et que les jeunes m’appellent ‘’ maman 3.0’’, j’ai une sensation extraordinaire. Je veux trouver des emplois pour les jeunes, faire en sorte que l’Afrique réussisse son virage numérique et que cela profite à tous. Pour moi, être partie prenante est un honneur et met un baume au cœur. Quand je suis là et des gens d’un afro- pessimisme extraordinaire m’appelle pour me dire qu’ils seront là pour voir et qu’ils viennent et repartent satisfaits, je suis contente. Il y a un ministre canadien qui m’a dit lors du premier évènement que « mais Mariam, l’afro-pessimisme est faux, tous ces jeunes pétillants que j’ai eus, débordants de talent, je n’en ai jamais vu ailleurs dans le monde. Et, cela me donne beaucoup plus de volonté à montrer à toute l’Afrique que moi je connais pour qu’il voit réellement ce qui se passe en Afrique ». Mais, aussi apporter la joie de vivre et le vivre ensemble. Faire en sorte que tout le monde se côtoie et fasse des affaires ensemble. Pour cela, le numérique y concourt et c’est le numérique qui me fait courir. C’est Dalaï Lama qui disait : « apporter sa propre contribution et je me dis que j’ai fait ma part. Tous les jeunes qui travaillent avec moi, je leur dis, faisons notre part.

Réalisée par M.Ouattara, coll O.R et J.A.M.S
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