Grand-Bassam – Les participants au séminaire sur les radios locales désormais regroupées sous l’unique appellation de "radios communautaires" souhaitent que s’il est prouvé qu'une radio communautaire a été créée par une collectivité décentralisée, son financement lui revienne en totalité, lors d’un séminaire tenu à Grand-Bassam sur le thème « Pour une radio locale viable, performante et accessible à tous ».
S’agissant toujours des radios des collectivités décentralisées (conseil régional ou mairie), ces participants recommandent aux décideurs publics d’œuvrer à faire en sorte que le fonctionnement et l’équipement de cette radio soient effectivement pris en compte dans une ligne budgétaire de cette collectivité, dont les employés sont légalement déclarés à la CNPS. A défaut, ils militent en faveur de la restitution de la licence de la radio de la collectivité concernée à la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA). Ils ont convenu que pour la mise en œuvre de cette disposition, une communication conjointe du ministre de l’Intérieur et du ministre en charge de la Communication acte cette solution.
En ce qui concerne les radios associatives, les participants ont reconnu que leur première source de revenu est exclusivement liée à la capacité commerciale de la structure, qui doit être considérée comme une marque, un label auprès de leurs populations. Mais suggèrent que ces radios soient formées aux techniques de recherches de financement auprès des partenaires au développement et de certains acteurs du secteur privé.
Pour les participants, dans l’optique d’une meilleure rentabilité de l’activité commerciale, plusieurs études sur le potentiel économique doivent être menées par zone, par le Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) dont les textes constitutifs doivent être aménagés en vue de la prise en compte des radios de proximité. D’où l’idée, qu’il soit envisagé la création d’un guichet unique au niveau du Fonds d’aide à la presse pour les radios privées non commerciales afin de soutenir ce secteur.
Pour ce qui est des radios confessionnelles et des radios écoles, le séminaire a acté que leur mode de financement actuel reste la solution la plus idoine pour leur pérennisation.
Au total, le séminaire, a recommandé qu’en mesures d’accompagnement, un plan d’aide doit être adopté pour les radios privées non commerciales, qui aujourd’hui sont toutes menacées de disparition, pour des raisons d’obsolescence du matériel de production et surtout de diffusion, les émetteurs ne rayonnant plus pour la plupart.
Initié par le ministère de la Communication, en partenariat avec l’Union des radios de proximité de Côte d’Ivoire (URPCI), avec l’appui financier du Fonds de solidarité et de développement de la presse (FSDP), ce séminaire était présidé par la ministre de la Communication, Me Affoussiata Bamba-Lamine.
ja/akn/kam
S’agissant toujours des radios des collectivités décentralisées (conseil régional ou mairie), ces participants recommandent aux décideurs publics d’œuvrer à faire en sorte que le fonctionnement et l’équipement de cette radio soient effectivement pris en compte dans une ligne budgétaire de cette collectivité, dont les employés sont légalement déclarés à la CNPS. A défaut, ils militent en faveur de la restitution de la licence de la radio de la collectivité concernée à la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA). Ils ont convenu que pour la mise en œuvre de cette disposition, une communication conjointe du ministre de l’Intérieur et du ministre en charge de la Communication acte cette solution.
En ce qui concerne les radios associatives, les participants ont reconnu que leur première source de revenu est exclusivement liée à la capacité commerciale de la structure, qui doit être considérée comme une marque, un label auprès de leurs populations. Mais suggèrent que ces radios soient formées aux techniques de recherches de financement auprès des partenaires au développement et de certains acteurs du secteur privé.
Pour les participants, dans l’optique d’une meilleure rentabilité de l’activité commerciale, plusieurs études sur le potentiel économique doivent être menées par zone, par le Fonds de soutien et de développement de la presse (FSDP) dont les textes constitutifs doivent être aménagés en vue de la prise en compte des radios de proximité. D’où l’idée, qu’il soit envisagé la création d’un guichet unique au niveau du Fonds d’aide à la presse pour les radios privées non commerciales afin de soutenir ce secteur.
Pour ce qui est des radios confessionnelles et des radios écoles, le séminaire a acté que leur mode de financement actuel reste la solution la plus idoine pour leur pérennisation.
Au total, le séminaire, a recommandé qu’en mesures d’accompagnement, un plan d’aide doit être adopté pour les radios privées non commerciales, qui aujourd’hui sont toutes menacées de disparition, pour des raisons d’obsolescence du matériel de production et surtout de diffusion, les émetteurs ne rayonnant plus pour la plupart.
Initié par le ministère de la Communication, en partenariat avec l’Union des radios de proximité de Côte d’Ivoire (URPCI), avec l’appui financier du Fonds de solidarité et de développement de la presse (FSDP), ce séminaire était présidé par la ministre de la Communication, Me Affoussiata Bamba-Lamine.
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