Abidjan - Le sculpteur Ousmane Sow est décédé jeudi à Dakar, la capitale sénégalaise, à l’âge de 81 ans.
Le célèbre artiste avait connu la consécration en 2013 lorsqu’il a été élu à l’unanimité à l’Académie des Beaux-arts à Paris. Il rêvait d’ouvrir au Sénégal, un musée rassemblant ses œuvres, pétries avec notamment de la terre.
« Il y a dans mes sculptures une exagération. C’est voulu. C’est la recherche de la puissance et de la traduction de la vie. Ce qui m’intéresse c’est la vie. Que les gens ressentent cette sorte de flux qui passe entre les sculptures et eux », avait-il déclaré.
L’exagération dont parle Ousmane Sow se voit à travers ses sculptures, imposantes, grandiloquentes, sensuelles. L’artiste disait qu’il pouvait fermer les yeux et reproduire de tête, avec les doigts, chaque muscle du corps humain.
Né en 1935 à Dakar, a développé un goût pour la sculpture, très jeune. Dès l’âge de 10 ans, il taillait des figurines dans des blocs de pierre ramassés sur les plages de Rebeuss, son quartier de naissance.
A la mort de son père, Ousmane, âgé de 21 ans, embarque sur un cargo à destination de la France. Il y renonce pourtant à entrer à l’école des Beaux-arts et se lance dans des études de kinésithérapie, « une profession de substitution » qui va pourtant lui offrir une connaissance du corps humain.
De retour au Sénégal, Ousmane Sow se remet à la sculpture. Il met à profit ses années d’apprentissage pour concevoir le matériau avec lequel il sculptera par la suite ses guerriers monumentaux, à savoir un mélange de sable, de paille, d’aliments, de terre et d’une vingtaine de produits macérés durant des années dont il a emporté le secret.
cmas
Le célèbre artiste avait connu la consécration en 2013 lorsqu’il a été élu à l’unanimité à l’Académie des Beaux-arts à Paris. Il rêvait d’ouvrir au Sénégal, un musée rassemblant ses œuvres, pétries avec notamment de la terre.
« Il y a dans mes sculptures une exagération. C’est voulu. C’est la recherche de la puissance et de la traduction de la vie. Ce qui m’intéresse c’est la vie. Que les gens ressentent cette sorte de flux qui passe entre les sculptures et eux », avait-il déclaré.
L’exagération dont parle Ousmane Sow se voit à travers ses sculptures, imposantes, grandiloquentes, sensuelles. L’artiste disait qu’il pouvait fermer les yeux et reproduire de tête, avec les doigts, chaque muscle du corps humain.
Né en 1935 à Dakar, a développé un goût pour la sculpture, très jeune. Dès l’âge de 10 ans, il taillait des figurines dans des blocs de pierre ramassés sur les plages de Rebeuss, son quartier de naissance.
A la mort de son père, Ousmane, âgé de 21 ans, embarque sur un cargo à destination de la France. Il y renonce pourtant à entrer à l’école des Beaux-arts et se lance dans des études de kinésithérapie, « une profession de substitution » qui va pourtant lui offrir une connaissance du corps humain.
De retour au Sénégal, Ousmane Sow se remet à la sculpture. Il met à profit ses années d’apprentissage pour concevoir le matériau avec lequel il sculptera par la suite ses guerriers monumentaux, à savoir un mélange de sable, de paille, d’aliments, de terre et d’une vingtaine de produits macérés durant des années dont il a emporté le secret.
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