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Société Publié le vendredi 2 décembre 2016 | Notre Voie

Critique cinématographique : Des journalistes formés

Une dizaine de journalistes des médias confondus (presse ivoirienne, télévision et radio) a participé, quatre jours durant (du lundi 28 novembre au jeudi 1er décembre), à un atelier sur la critique cinématographique. Initiée par la structure Grand Ecran (Réseau ivoirien des journalistes engagés pour le cinéma) et financée par le Fonds de soutien aux initiatives cinématographiques (Fonsic), cette formation, qui avait pour thème «Les clés pour lire et comprendre un film», a été dispensée par deux experts : l’ex-directeur général de l’Office national du cinéma de Côte d’Ivoire (Onacci), Fadiga Kramo Lanciné, actuel conseiller spécial du ministre de la Culture et de la Francophonie, et le Tunisien Mahrez Karoui, journaliste et critique de cinéma, par ailleurs premier vice-président de la Fédération africaine de la critique cinématographique.
Cet atelier visait principalement à donner aux participants les rudiments pour faire la critique cinématographique. Il s’est agi de faire d’eux des leviers de la relance du cinéma en Côte d’Ivoire. Ainsi la formation devait leur permettre de connaître l’histoire du cinéma et de la critique cinématographique ; identifier les différents genres du cinéma ; apprendre le vocabulaire de la critique cinématographique ; répertorier les grandes étapes de l’évolution du cinéma et les techniques d’écriture sur un film.
A la cérémonie d’ouverture et de clôture, la représentante du ministre de la Culture et de la Francophonie Maurice Kouakou Bandaman (parrain de l’atelier), Mme Diomandé Lisson Johnson, directrice du cinéma, a salué ce genre d’initiative. Pour elle, «nous accompagnons le cinéma. Il existe trois entités mises en place par la tutelle pour promouvoir le cinéma : Onacci, une direction du cinéma et un fonds». Et de faire savoir que «c’est vos critiques qui permettront au cinéma ivoirien d’être de qualité. Le cinéma est un voyage et c’est la meilleure façon de vendre un pays. Pour qu’un pays soit émergent, il faut mettre en avant la promotion du cinéma. Et c’est ce que nous nous attelons à faire».
Quant au président du Réseau ivoirien des journalistes engagés pour le cinéma, le confrère Yacouba Sangaré, il a plaidé pour que cette formation se perpétue. Il a salué les efforts de la tutelle pour la promotion du cinéma ivoirien et de sa vision de la mettre en lumière à l’extérieur. Il n’a pas manqué de remercier le Fonsic qui a décidé d’accompagner sa structure.
A l’issue de la formation, des diplômes de participation ont été remis à tous les journalistes ayant pris part à la formation.

Marcellin BOGUY
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