Joseph Titi, le Directeur de publication du quotidien ivoirien Aujourd’hui, a accusé jeudi le Conseil national de la presse (CNP) d’ “acharnement’’ après que le régulateur de la presse écrite en Côte d’Ivoire a suspendu mercredi ce journal proche de l’opposition pour sept parutions.
“La décision du CNP n’a aucun sens. C’est un acharnement’’, a affirmé Joseph Titi, joint au téléphone par Alerte Info.
Mercredi, le CNP a suspendu trois quotidiens proches de l’opposition, à savoir La Voie Originale pour 26 parutions et sept pour Aujourd’hui et LG Infos, pour attribution de "titres et qualités à des personnalités qui n’en sont pas investies" et "diffusion de fausses informations".
Le régulateur reproche également à Aujourd’hui et LG Infos de publier en "quatrième de couverture, des photographies de personnalités présentées comme des prisonniers politiques", dont l’ex-Première dame, Simone Gbagbo, son ex-aide de camp, le Commandant Séka Yapo Anselme ou encore l’ex-ministre Hubert Oulaye.
Selon Joseph Titi, cette sanction du CNP à l’encontre de son journal “obéit à une stratégie’’.
“Le CNP veut nous empêcher de nous exprimer. Il veut nous empêcher de donner notre point de vue par rapport aux élections législatives’’, a-t-il expliqué.
Le quotidien Aujourd’hui est proche de la tendance du Front populaire ivoirien (FPI), conduite par Sangaré Aboudramane. Cette frange du principal parti de l’opposition a déjà annoncé qu’elle boycottera les prochaines élections législatives tandis que l’autre dirigée par Pascal Affi N’guessan a décidé de participer au scrutin.
Pour Joseph Titi, le président du CNP, Raphael Lakpé est “un acharné du pouvoir’’´qui “veut aider M. Affi N’guessan’’ et “tuer les journaux proches de l’opposition’’.
Serge Alain KOFFI
“La décision du CNP n’a aucun sens. C’est un acharnement’’, a affirmé Joseph Titi, joint au téléphone par Alerte Info.
Mercredi, le CNP a suspendu trois quotidiens proches de l’opposition, à savoir La Voie Originale pour 26 parutions et sept pour Aujourd’hui et LG Infos, pour attribution de "titres et qualités à des personnalités qui n’en sont pas investies" et "diffusion de fausses informations".
Le régulateur reproche également à Aujourd’hui et LG Infos de publier en "quatrième de couverture, des photographies de personnalités présentées comme des prisonniers politiques", dont l’ex-Première dame, Simone Gbagbo, son ex-aide de camp, le Commandant Séka Yapo Anselme ou encore l’ex-ministre Hubert Oulaye.
Selon Joseph Titi, cette sanction du CNP à l’encontre de son journal “obéit à une stratégie’’.
“Le CNP veut nous empêcher de nous exprimer. Il veut nous empêcher de donner notre point de vue par rapport aux élections législatives’’, a-t-il expliqué.
Le quotidien Aujourd’hui est proche de la tendance du Front populaire ivoirien (FPI), conduite par Sangaré Aboudramane. Cette frange du principal parti de l’opposition a déjà annoncé qu’elle boycottera les prochaines élections législatives tandis que l’autre dirigée par Pascal Affi N’guessan a décidé de participer au scrutin.
Pour Joseph Titi, le président du CNP, Raphael Lakpé est “un acharné du pouvoir’’´qui “veut aider M. Affi N’guessan’’ et “tuer les journaux proches de l’opposition’’.
Serge Alain KOFFI