Les patrons de six quotidiens ivoiriens proches de l’opposition ont annoncé mercredi "deux journées presse morte" les 20 et 21 décembre pour protester contre les fréquentes suspensions dont fait l’objet leurs journaux par le Conseil national de la presse (CNP).
"La coalition des journaux bleus entame une campagne de protestation vigoureuse contre les dérapages de Raphaël Lakpé (président du CNP), à travers deux journées presse-morte à observer par tous les journaux de l’opposition les 20 et 21 décembre", indique une note.
Il s’agit des quotidiens La Voie Originale, Aujourd’hui, LG Infos, Le Quotidien d’Abidjan, Le Temps, et Le Nouveau Courrier.
La "publications de bandeaux et de pages noires" dans ces journaux de vendredi à lundi et "des rencontres avec les organisations professionnelles et associations de défense des droits humains pour leur faire partager (leur) indignation", figurent parmi les activités de la coalition.
Cette décision fait suite à la suspension le 07 décembre de la Voie Originale pour 26 parutions et sept pour Aujourd’hui et LG Infos, pour attribution de "titres et qualités à des personnalités qui n’en sont pas investies" et "diffusion de fausses informations".
Les patrons de ces quotidiens ont exigé "la levée immédiate et sans condition de ces suspensions" qu’ils jugent "arbitraires et sauvages et la cessation de toute sanction de cette nature dirigée contre les journaux bleus", dans le texte.
Vendredi, l’Organisation non gouvernementale Amnesty International a estimé que ces suspensions constituent une "énième attaque contre les médias", avant l’Intersyndicale du secteur des médias de Côte d’Ivoire (ISMCI) qui a qualifié cette sanction "trop sévère" lundi.
Joint au téléphone par ALERTE INFO, M. Lapké a expliqué que le CNP "n’a pas reçu de recours" gracieux de la part des quotidiens concernés, une semaine après la décision.
EFI
"La coalition des journaux bleus entame une campagne de protestation vigoureuse contre les dérapages de Raphaël Lakpé (président du CNP), à travers deux journées presse-morte à observer par tous les journaux de l’opposition les 20 et 21 décembre", indique une note.
Il s’agit des quotidiens La Voie Originale, Aujourd’hui, LG Infos, Le Quotidien d’Abidjan, Le Temps, et Le Nouveau Courrier.
La "publications de bandeaux et de pages noires" dans ces journaux de vendredi à lundi et "des rencontres avec les organisations professionnelles et associations de défense des droits humains pour leur faire partager (leur) indignation", figurent parmi les activités de la coalition.
Cette décision fait suite à la suspension le 07 décembre de la Voie Originale pour 26 parutions et sept pour Aujourd’hui et LG Infos, pour attribution de "titres et qualités à des personnalités qui n’en sont pas investies" et "diffusion de fausses informations".
Les patrons de ces quotidiens ont exigé "la levée immédiate et sans condition de ces suspensions" qu’ils jugent "arbitraires et sauvages et la cessation de toute sanction de cette nature dirigée contre les journaux bleus", dans le texte.
Vendredi, l’Organisation non gouvernementale Amnesty International a estimé que ces suspensions constituent une "énième attaque contre les médias", avant l’Intersyndicale du secteur des médias de Côte d’Ivoire (ISMCI) qui a qualifié cette sanction "trop sévère" lundi.
Joint au téléphone par ALERTE INFO, M. Lapké a expliqué que le CNP "n’a pas reçu de recours" gracieux de la part des quotidiens concernés, une semaine après la décision.
EFI