x Télécharger l'application mobile Abidjan.net Abidjan.net partout avec vous
Télécharger l'application
INSTALLER
PUBLICITÉ

Société Publié le jeudi 15 décembre 2016 | AIP

Un rapport de la CNDHCI révèle des entraves à la libre circulation des personnes et des biens à Korhogo

Korhogo– La Commission nationale des droits de l’homme (Cndhci) a révélé des entraves à la libre circulation des personnes et des biens, ainsi que des pratiques de rackets, impliquant des gendarmes et des dozos (chasseurs traditionnels) dans la région du Poro (Korhogo, nord du pays).

Dans son rapport annuel sur la situation des droits de l’homme en Côte d’Ivoire en 2015, présenté mercredi au préfet, la Cndhci note en effet « qu’il y a encore des obstacles à l’exercice du droit de circuler dans notre région », a relevé le préfet lui-même, parcourant un exemplaire du document, lors de la cérémonie de remise.

« Une enquête menée de novembre à décembre 2015 (…) montre un nombre important de barrage de gendarmes et de dozos ainsi que des pratiques de racket », a lu le préfet Daouda Ouattara, poursuivant.

Cette enquête, menée par la Cndhci, a permis, par exemple, de dénombrer 11 barrages de gendarmes et cinq de dozos sur l’axe Korhogo - Dickodougou, long de 50 km, précise le rapport, qui souligne que les gendarmes « conditionnent » la traversée de chaque barrage par les motocyclistes au paiement d’une somme de 1000 fCfa.

« Ces situations sont évoquées au quotidien à nos réunions de sécurité. Tous les mardis on en parle. Et voilà maintenant que le rapport de la commission nationale épingle les forces de l’ordre », a déploré le préfet.

Se disant interpellé par cette mise à l’index émanant d’une commission nationale, il a réaffirmé sa détermination à sanctionner ces mauvaises pratiques quand elles sont avérées. Dans la foulée, il a demandé à la Commission régionale des droits de l’homme du Poro (Crdhp) de lui signaler au quotidien les faits en sa connaissance et a appelé les chefs des différentes forces de défense et de sécurité présents à la rencontre à plus de vigilance.

« Nous devons tous faire en sorte, avec vous-même (Crdhp, ndlr) que ce racket, s’il n’est pas supprimé, soit réduit à une portion congrue », a-t-il dit.

kaem
PUBLICITÉ
PUBLICITÉ

Playlist Société

Toutes les vidéos Société à ne pas rater, spécialement sélectionnées pour vous

PUBLICITÉ