La présidente de la Commission Nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire a ouvert ce lundi 30 janvier la journée nationale de dialogue inter universitaire sur la liberté d’expression. Cette rencontre s’article autour thème « Quelle liberté d’expression en milieu universitaire » . Nous vous proposons l’intégralité de son allocution.
Messieurs les Présidents d’Université,
Mesdames et Messieurs les Représentants des chancelleries, des institutions et ministères;
Mesdames et Messieurs les Commissaires centraux de la Commission Nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire ;
Mesdames et Messieurs les Chefs traditionnels et Guides religieux ;
Mesdames et Messieurs de la Presse.
Mesdames et Messieurs les participants;
Distingués invités,
Tout protocole respecté.
Je voudrais, avant tout propos, vous remercier, d’avoir répondu si nombreux à notre invitation à cette journée de dialogue interuniversitaire sur la liberté d’expression. Je me réjouis de la grande mobilisation de ce jour, mobilisation qui traduit votre engagement pour l’Université et les Franchises universitaires.
Je voudrais exprimer ma gratitude aux Présidents des Universitaires de Côte d’Ivoire, notamment au l’Université Félix Houphouet-Boigny qui a accepté d’abriter cette rencontre ainsi qu’à toutes les associations et syndicats estudiantins qui ont accepté spontanément d’y participer.
Ces dernières années, les campus universitaires de Bouaké et surtout de l’université FHB, sont devenus le des théâtres d’affrontements tantôt entre associations d’étudiants, tantôt entre les forces de l’ordre et les étudiants ou entre les étudiants et l’administration de l’université. Ces affrontements ont donné lieu souvent à de graves violations ou atteintes aux droits de l’homme. Nos enseignants et étudiants sont désormais plus préoccupés par leur sécurité que par leurs études.
Cette situation nous amène à porter la réflexion sur les franchises universitaires. Autrement dit comment les franchises universitaires et de la liberté d’expression, la liberté syndicale et d’association s’expriment-elles sur les campus ?
Les franchises universitaires destinées à créer un environnement propice à la recherche, notamment à la création de l’esprit sans aucune forme de contrainte, sont devenues mortelles. La liberté qu’ont les membres de cette communauté universitaire de poursuivre leurs activités universitaires dans le cadre de règles éthiques et de normes internationales sont –elles respectées ? Que valent-elles aujourd’hui ? Ne sont-elles pas dépassées ? Comment concilier la liberté d’expression avec les impératifs académiques ?
Mesdames et Messieurs, chers invités,
Cette consultation nationale sur le thème « Quelle liberté d’expression en milieu universitaire » vient à point nommé pour faire des propositions afin d’apaiser le milieu universitaire et offrir des opportunités pour de meilleurs conditions sécuritaires, académiques et sociales pour nos enfants.
La Côte d’Ivoire a toujours eu un rapport passionné avec son université, puisqu’elle fait de l’étudiant un citoyen en devenir, lui apprend à vivre en société, à en connaître les règles notamment celles de la discipline et du travail, à en accepter les contraintes.
La première vocation de l’université c’est de transmettre un savoir, une connaissance, mais de préparer l’étudiant au marché de l’emploi, de faire de lui un modèle dans la société.
Bref, le rôle est de parvenir, génération après génération, à conforter la Nation.
C’est pourquoi la Commission Nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire, conformément à son mandat de promotion et de protection des Droits de l’Homme, a initié cette consultation.
Mesdames et Messieurs,
Face aux dérives que nous connaissons à l’université, nous devons préserver nos valeurs.
J’espère qu’au sortir de ce dialogue, le principe des franchises universitaires sera mieux connu et les difficultés liées à leurs mises en œuvre résorbées.
Je souhaite également que vos travaux aboutissent à la mise en place d’un mécanisme de suivi du respect des droits de l’homme sur les campus.
Mesdames et Messieurs, Chers invités
Avant de terminer mes propos, je voudrais vous remercier d’avoir accepté d’honorer de votre présence cette rencontre.
Je voudrais enfin appeler les autorités administratives et politiques, les Chefs traditionnels et guides religieux, les hommes de médias à nous accompagner dans ce processus d’apaisement des campus universitaires.
Sur ce, je déclare ouvert le dialogue interuniversitaire sur le thème : « Quelle liberté d’expression en milieu universitaire ? »
Pleins succès à vos travaux.
Je vous remercie de votre aimable attention.
Messieurs les Présidents d’Université,
Mesdames et Messieurs les Représentants des chancelleries, des institutions et ministères;
Mesdames et Messieurs les Commissaires centraux de la Commission Nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire ;
Mesdames et Messieurs les Chefs traditionnels et Guides religieux ;
Mesdames et Messieurs de la Presse.
Mesdames et Messieurs les participants;
Distingués invités,
Tout protocole respecté.
Je voudrais, avant tout propos, vous remercier, d’avoir répondu si nombreux à notre invitation à cette journée de dialogue interuniversitaire sur la liberté d’expression. Je me réjouis de la grande mobilisation de ce jour, mobilisation qui traduit votre engagement pour l’Université et les Franchises universitaires.
Je voudrais exprimer ma gratitude aux Présidents des Universitaires de Côte d’Ivoire, notamment au l’Université Félix Houphouet-Boigny qui a accepté d’abriter cette rencontre ainsi qu’à toutes les associations et syndicats estudiantins qui ont accepté spontanément d’y participer.
Ces dernières années, les campus universitaires de Bouaké et surtout de l’université FHB, sont devenus le des théâtres d’affrontements tantôt entre associations d’étudiants, tantôt entre les forces de l’ordre et les étudiants ou entre les étudiants et l’administration de l’université. Ces affrontements ont donné lieu souvent à de graves violations ou atteintes aux droits de l’homme. Nos enseignants et étudiants sont désormais plus préoccupés par leur sécurité que par leurs études.
Cette situation nous amène à porter la réflexion sur les franchises universitaires. Autrement dit comment les franchises universitaires et de la liberté d’expression, la liberté syndicale et d’association s’expriment-elles sur les campus ?
Les franchises universitaires destinées à créer un environnement propice à la recherche, notamment à la création de l’esprit sans aucune forme de contrainte, sont devenues mortelles. La liberté qu’ont les membres de cette communauté universitaire de poursuivre leurs activités universitaires dans le cadre de règles éthiques et de normes internationales sont –elles respectées ? Que valent-elles aujourd’hui ? Ne sont-elles pas dépassées ? Comment concilier la liberté d’expression avec les impératifs académiques ?
Mesdames et Messieurs, chers invités,
Cette consultation nationale sur le thème « Quelle liberté d’expression en milieu universitaire » vient à point nommé pour faire des propositions afin d’apaiser le milieu universitaire et offrir des opportunités pour de meilleurs conditions sécuritaires, académiques et sociales pour nos enfants.
La Côte d’Ivoire a toujours eu un rapport passionné avec son université, puisqu’elle fait de l’étudiant un citoyen en devenir, lui apprend à vivre en société, à en connaître les règles notamment celles de la discipline et du travail, à en accepter les contraintes.
La première vocation de l’université c’est de transmettre un savoir, une connaissance, mais de préparer l’étudiant au marché de l’emploi, de faire de lui un modèle dans la société.
Bref, le rôle est de parvenir, génération après génération, à conforter la Nation.
C’est pourquoi la Commission Nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire, conformément à son mandat de promotion et de protection des Droits de l’Homme, a initié cette consultation.
Mesdames et Messieurs,
Face aux dérives que nous connaissons à l’université, nous devons préserver nos valeurs.
J’espère qu’au sortir de ce dialogue, le principe des franchises universitaires sera mieux connu et les difficultés liées à leurs mises en œuvre résorbées.
Je souhaite également que vos travaux aboutissent à la mise en place d’un mécanisme de suivi du respect des droits de l’homme sur les campus.
Mesdames et Messieurs, Chers invités
Avant de terminer mes propos, je voudrais vous remercier d’avoir accepté d’honorer de votre présence cette rencontre.
Je voudrais enfin appeler les autorités administratives et politiques, les Chefs traditionnels et guides religieux, les hommes de médias à nous accompagner dans ce processus d’apaisement des campus universitaires.
Sur ce, je déclare ouvert le dialogue interuniversitaire sur le thème : « Quelle liberté d’expression en milieu universitaire ? »
Pleins succès à vos travaux.
Je vous remercie de votre aimable attention.