Abidjan - La présidente de la Commission nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI), Namizata Sangaré, a procédé lundi, à l’ouverture d’une consultation nationale des acteurs du milieu universitaire en vue de renforcer l’exercice de la liberté d’expression sur les campus.
Dénommée « Journée nationale de dialogue inter-universitaire », cette consultation qui se fait autour du thème « Quelle liberté d’expression en milieu universitaire ? », se déroule à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody (Abidjan).
Selon Mme Sangaré, cette journée de réflexion va permettre d’analyser le contenu et les limites de la liberté d’expression en milieu universitaire tout en recueillant la perception des acteurs pour établir des recommandations, afin de renforcer l’exercice de la liberté d’expression sur les campus.
Au regard des résultats de ses travaux de recherche sur la question, le professeur Martin Bléou a souligné que la liberté d’expression est « tiraillée, assiégée » sur les campus universitaires de Bouaké et surtout Félix Houphouët-Boigny de Cocody (Abidjan). Ce, au point de donner le sentiment d’être « inexistant » en ce sens que les universitaires ne peuvent exercer ce droit à cause de « la répression » dont ils sont victimes.
Le secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), Assi Fulgence, a pour sa part salué cette initiative dont l’enjeu est de proscrire la violence sur le campus tout en promettant de redorer l’image de son organisation. Il s’est engagé à améliorer davantage la qualité de l’environnement universitaire ainsi que de garantir la paix sociale.
Créée en 2012, la Commission nationale des Droits de l’Homme exerce des fonctions de concertation, de consultation, d’évaluation et de propositions en matière de promotion, de protection et de défense des droits humains.
(AIP)
tg/cmas
Dénommée « Journée nationale de dialogue inter-universitaire », cette consultation qui se fait autour du thème « Quelle liberté d’expression en milieu universitaire ? », se déroule à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody (Abidjan).
Selon Mme Sangaré, cette journée de réflexion va permettre d’analyser le contenu et les limites de la liberté d’expression en milieu universitaire tout en recueillant la perception des acteurs pour établir des recommandations, afin de renforcer l’exercice de la liberté d’expression sur les campus.
Au regard des résultats de ses travaux de recherche sur la question, le professeur Martin Bléou a souligné que la liberté d’expression est « tiraillée, assiégée » sur les campus universitaires de Bouaké et surtout Félix Houphouët-Boigny de Cocody (Abidjan). Ce, au point de donner le sentiment d’être « inexistant » en ce sens que les universitaires ne peuvent exercer ce droit à cause de « la répression » dont ils sont victimes.
Le secrétaire général de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI), Assi Fulgence, a pour sa part salué cette initiative dont l’enjeu est de proscrire la violence sur le campus tout en promettant de redorer l’image de son organisation. Il s’est engagé à améliorer davantage la qualité de l’environnement universitaire ainsi que de garantir la paix sociale.
Créée en 2012, la Commission nationale des Droits de l’Homme exerce des fonctions de concertation, de consultation, d’évaluation et de propositions en matière de promotion, de protection et de défense des droits humains.
(AIP)
tg/cmas