Abidjan, Côte d’Ivoire – La Banque africaine de développement (BAD) et l’Alliance pour l’inclusion financière (AFI) ont signé mardi 31 janvier 2017, à Abidjan, Côte d’Ivoire, un mémorandum d’entente en vue d’améliorer l’accès à des services financiers de qualité. L’accord vise à créer un cadre de collaboration visant à promouvoir l’inclusion financière en Afrique.
Ce partenariat est aligné sur les cinq grandes priorités de la Banque, le Top 5, et la Politique et stratégie de développement du secteur financier. La Banque souhaite l’avènement d’un secteur financier dynamique, innovant, solide et compétitif, à la fois aux niveaux national et régional. Les systèmes financiers modernes continueront d’étendre leur portée, réalisant d’ici à 2025, l’accès presque universel (au bénéfice d’au moins 90 % de la population du continent), fournissant des services et des produits financiers essentiels (dépôts, paiements, crédit et assurances). Par ailleurs, les systèmes financiers amélioreront leur qualité et leur utilisation en offrant une gamme complète de produits et de services financiers au secteur de la production du continent. Le partenariat renforcera également la capacité technique des autorités de régulation financière et des décideurs politiques partout sur le continent pour mettre en œuvre des réformes politiques importantes visant à promouvoir l’inclusion financière.
Pour appliquer sa stratégie de développement du secteur financier, la Banque s’appuie notamment sur des partenariats de collaboration stratégiques et innovants avec des organisations comme l’Alliance pour une inclusion financière. Mardi, plusieurs services de la BAD associés à l’inclusion financière, à savoir le secteur privé, les statistiques, le développement humain et social, les énergies renouvelables, les TIC, le genre, les femmes et la société civile, le financement du secteur agricole et le développement rural, ont participé à un atelier organisé par la Division de l’inclusion et de l’intermédiation financière afin de trouver des moyens de renforcer la collaboration avec l’Alliance pour l’inclusion financière.
L’Alliance pour l’inclusion financière était représentée par Norbert Mumba, Directeur général adjoint, et Efoe Koudadjey, Coordonnateur régional pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA).
En Afrique subsaharienne, 350 millions de personnes sont exclues des services financiers officiels. De ce nombre, environ 125 millions d’agriculteurs reçoivent des paiements en espèces lors de la vente de leurs produits agricoles car ils n’ont pas accès à des services financiers de qualité adaptés à leurs besoins. La BAD et l’AFI ont convenu de la nécessité d’accroître les efforts afin de combler le fossé entre les hommes et les femmes en matière d’accès aux services financiers dans le cadre du Plan d’action de Denarau, l’engagement du réseau de l’AFI au genre et à l’inclusion financière des femmes.
La BAD et l’AFI se rendent compte que les services financiers offerts par le biais de la technologie mobile ont révolutionné et modifié le paysage économique dans les domaines de l’agriculture, de l’énergie, du microfinancement, de l’égalité des sexes et du financement des PME dans de nombreux pays africains. Elles s’emploieront à développer davantage cette démarche par des initiatives, comme l’Initiative africaine sur les politiques de services financiers via la téléphonie mobile et l’inclusion financière numérique, où les membres de l’AFI ont une longueur d’avance depuis près d’une décennie.
L’Alliance pour l’inclusion financière est la principale organisation dans le monde en matière d’inclusion et de régulation financière. Ce réseau dont les membres sont aux commandes encourage et développe des solutions politiques éprouvées qui améliorent la vie des pauvres.
L ’AFI est dirigée par ses membres qui comprennent principalement des institutions de régulation financière et d’autres institutions similaires comme les banques centrales, la direction des banques et le ministère des Finances des pays en développement. Le réseau compte actuellement 94 pays membres qui collaborent pour accélérer l’adoption de solutions politiques financières innovantes et ayant prouvé leur efficacité avec pour but d’offrir un meilleur accès aux services financiers à tous ceux qui en sont privés.
En soutenant un modèle de collaboration véritablement innovant ainsi que le partage des connaissances entre les décideurs politiques, le secteur privé et d’autres parties prenantes qui façonnera l’élaboration des politiques en matière d’inclusion financière sur le continent africain dans les années à venir, le partenariat intellectuel entre la BAD et l’AFI permettra à l’Afrique de dégager des avantages substantiels.
« La Banque mettra à profit ses ressources pour soutenir les efforts déployés par l’AFI afin d’étendre l’accès aux services financiers numériques, aux secteurs agricoles et aux PME dans le respect de l’égalité des sexes. Elle donnera la priorité au renforcement des capacités et au partage des connaissances et favorisera le dialogue entre les décideurs politiques d’Afrique à travers l’organisation de rencontres et d’activités », a déclaré Pierre Guislain, Vice-Président de la BAD chargé du secteur privé, de l’infrastructure et de l’industrialisation lors de la signature du mémorandum.
« L’AFI a toujours estimé que la collaboration avec la BAD visant à étendre et à favoriser l’accès à l’inclusion financière en Afrique allait de soi, car elle est convaincue que l’AFI et la BAD partagent le même objectif, celui d’atténuer la pauvreté et d’améliorer les conditions de vie des pauvres sur le continent africain. L’AFI considère la signature du mémorandum comme une étape importante vers l’amélioration de la mise en œuvre des politiques dans les pays africains et vers la réalisation de cet objectif essentiel », a déclaré Norbert Mumba, Directeur général adjoint de l’AFI.
Ce partenariat est aligné sur les cinq grandes priorités de la Banque, le Top 5, et la Politique et stratégie de développement du secteur financier. La Banque souhaite l’avènement d’un secteur financier dynamique, innovant, solide et compétitif, à la fois aux niveaux national et régional. Les systèmes financiers modernes continueront d’étendre leur portée, réalisant d’ici à 2025, l’accès presque universel (au bénéfice d’au moins 90 % de la population du continent), fournissant des services et des produits financiers essentiels (dépôts, paiements, crédit et assurances). Par ailleurs, les systèmes financiers amélioreront leur qualité et leur utilisation en offrant une gamme complète de produits et de services financiers au secteur de la production du continent. Le partenariat renforcera également la capacité technique des autorités de régulation financière et des décideurs politiques partout sur le continent pour mettre en œuvre des réformes politiques importantes visant à promouvoir l’inclusion financière.
Pour appliquer sa stratégie de développement du secteur financier, la Banque s’appuie notamment sur des partenariats de collaboration stratégiques et innovants avec des organisations comme l’Alliance pour une inclusion financière. Mardi, plusieurs services de la BAD associés à l’inclusion financière, à savoir le secteur privé, les statistiques, le développement humain et social, les énergies renouvelables, les TIC, le genre, les femmes et la société civile, le financement du secteur agricole et le développement rural, ont participé à un atelier organisé par la Division de l’inclusion et de l’intermédiation financière afin de trouver des moyens de renforcer la collaboration avec l’Alliance pour l’inclusion financière.
L’Alliance pour l’inclusion financière était représentée par Norbert Mumba, Directeur général adjoint, et Efoe Koudadjey, Coordonnateur régional pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA).
En Afrique subsaharienne, 350 millions de personnes sont exclues des services financiers officiels. De ce nombre, environ 125 millions d’agriculteurs reçoivent des paiements en espèces lors de la vente de leurs produits agricoles car ils n’ont pas accès à des services financiers de qualité adaptés à leurs besoins. La BAD et l’AFI ont convenu de la nécessité d’accroître les efforts afin de combler le fossé entre les hommes et les femmes en matière d’accès aux services financiers dans le cadre du Plan d’action de Denarau, l’engagement du réseau de l’AFI au genre et à l’inclusion financière des femmes.
La BAD et l’AFI se rendent compte que les services financiers offerts par le biais de la technologie mobile ont révolutionné et modifié le paysage économique dans les domaines de l’agriculture, de l’énergie, du microfinancement, de l’égalité des sexes et du financement des PME dans de nombreux pays africains. Elles s’emploieront à développer davantage cette démarche par des initiatives, comme l’Initiative africaine sur les politiques de services financiers via la téléphonie mobile et l’inclusion financière numérique, où les membres de l’AFI ont une longueur d’avance depuis près d’une décennie.
L’Alliance pour l’inclusion financière est la principale organisation dans le monde en matière d’inclusion et de régulation financière. Ce réseau dont les membres sont aux commandes encourage et développe des solutions politiques éprouvées qui améliorent la vie des pauvres.
L ’AFI est dirigée par ses membres qui comprennent principalement des institutions de régulation financière et d’autres institutions similaires comme les banques centrales, la direction des banques et le ministère des Finances des pays en développement. Le réseau compte actuellement 94 pays membres qui collaborent pour accélérer l’adoption de solutions politiques financières innovantes et ayant prouvé leur efficacité avec pour but d’offrir un meilleur accès aux services financiers à tous ceux qui en sont privés.
En soutenant un modèle de collaboration véritablement innovant ainsi que le partage des connaissances entre les décideurs politiques, le secteur privé et d’autres parties prenantes qui façonnera l’élaboration des politiques en matière d’inclusion financière sur le continent africain dans les années à venir, le partenariat intellectuel entre la BAD et l’AFI permettra à l’Afrique de dégager des avantages substantiels.
« La Banque mettra à profit ses ressources pour soutenir les efforts déployés par l’AFI afin d’étendre l’accès aux services financiers numériques, aux secteurs agricoles et aux PME dans le respect de l’égalité des sexes. Elle donnera la priorité au renforcement des capacités et au partage des connaissances et favorisera le dialogue entre les décideurs politiques d’Afrique à travers l’organisation de rencontres et d’activités », a déclaré Pierre Guislain, Vice-Président de la BAD chargé du secteur privé, de l’infrastructure et de l’industrialisation lors de la signature du mémorandum.
« L’AFI a toujours estimé que la collaboration avec la BAD visant à étendre et à favoriser l’accès à l’inclusion financière en Afrique allait de soi, car elle est convaincue que l’AFI et la BAD partagent le même objectif, celui d’atténuer la pauvreté et d’améliorer les conditions de vie des pauvres sur le continent africain. L’AFI considère la signature du mémorandum comme une étape importante vers l’amélioration de la mise en œuvre des politiques dans les pays africains et vers la réalisation de cet objectif essentiel », a déclaré Norbert Mumba, Directeur général adjoint de l’AFI.