Interpellé en août 2016 par les autorités gabonaises, le présumé hacker ivoirien Sihifowa Yeo, accusé de piratage des résultats de l’élection présidentielle en faveur de l’opposant Jean Ping, est toujours détenu à la prison centrale de Libreville, a indiqué mardi l’opposant Marc Ona.
Interrogé par Radio France internationale (RFI) sur le dialogue politique initié par le pouvoir, Marc Ona, figure de la société civile gabonaise et proche de Jean Ping, a conditionné sa participation à la libération des partisans de l’opposition interpellés lors des violences qui ont suivi la présidentielle du 27 août.
“’Nous demandons la libération de l’informaticien ivoirien Yeo Sihifowa est toujours détenu à la prison centrale alors qu’il n’a fait que son travail de compilation des résultats’’, a déclaré Marc Ona.
Interpellé pour "atteinte à la sécurité et à la sûreté de l’Etat" gabonais, cet Ivoirien de 35 ans, avait désigné Jean Marc Zoé, présenté comme un "chargé de mission" à la présidence de Côte d’Ivoire, comme étant celui qui l’a mandaté au Gabon pour l'élection présidentielle.
Il avait expliqué s’être rendu à Libreville pour "mettre en place un système de collecte de données relatives aux élections présidentielles pour le compte du candidat Ping", par la création d'une application androïd dénommée "Regardez les élections au Gabon (REGAB)".
Pour les autorités gabonaises, il s’agissait plutôt d’une "application pirate (…) reconnue pour pirater l’ensemble des données personnelles de ses utilisateurs", en plus de "l’échange de données incontrôlées".
Accusé également de “fabrication de faux procès-verbaux, mise en place de collecte de données et falsification de résultats’’, le jeune homme est derrière les barreaux à Libreville depuis le 31 août.
Serge Alain KOFFI
Interrogé par Radio France internationale (RFI) sur le dialogue politique initié par le pouvoir, Marc Ona, figure de la société civile gabonaise et proche de Jean Ping, a conditionné sa participation à la libération des partisans de l’opposition interpellés lors des violences qui ont suivi la présidentielle du 27 août.
“’Nous demandons la libération de l’informaticien ivoirien Yeo Sihifowa est toujours détenu à la prison centrale alors qu’il n’a fait que son travail de compilation des résultats’’, a déclaré Marc Ona.
Interpellé pour "atteinte à la sécurité et à la sûreté de l’Etat" gabonais, cet Ivoirien de 35 ans, avait désigné Jean Marc Zoé, présenté comme un "chargé de mission" à la présidence de Côte d’Ivoire, comme étant celui qui l’a mandaté au Gabon pour l'élection présidentielle.
Il avait expliqué s’être rendu à Libreville pour "mettre en place un système de collecte de données relatives aux élections présidentielles pour le compte du candidat Ping", par la création d'une application androïd dénommée "Regardez les élections au Gabon (REGAB)".
Pour les autorités gabonaises, il s’agissait plutôt d’une "application pirate (…) reconnue pour pirater l’ensemble des données personnelles de ses utilisateurs", en plus de "l’échange de données incontrôlées".
Accusé également de “fabrication de faux procès-verbaux, mise en place de collecte de données et falsification de résultats’’, le jeune homme est derrière les barreaux à Libreville depuis le 31 août.
Serge Alain KOFFI