Au moins cinq journalistes ont été auditionnés à la brigade de recherche d’Abidjan, pour avoir "publié des articles incitant à la révolte", suite à la mutinerie des Forces spéciales, mardi à Adiaké (Sud-est), a annoncé le procureur de la République de Côte d’Ivoire, Christophe Richard Adou, dans un communiqué lu dimanche à la télévision nationale.
"Les directeurs de publication et les rédacteurs en chef des quotidiens (ivoiriens) L’Inter, Soir info, Notre voie et Le temps ont été interpellés et sont entendus suite à la publication le samedi 11 février 2017, des articles incitant les soldats à la révolte, à l’insoumission, à la rébellion… ", indique le communiqué.
Pour le procureur, "ces agissements (qui) tombent sous le coup" de la juridiction de la presse relativement "à la diffusion de fausses nouvelles" ont poussé le parquet ivoirien "à ouvrir une enquête" afin d’ "entendre les responsables des quotidiens mis en cause (et) situer les responsabilités".
Dimanche dans la soirée, un journaliste du groupe Olympe (éditeur du quotidien "indépendant", Soir info) à rapporté à ALERTE INFO que "Vamara Coulibaly, Hamadou Ziao (L’Inter), Franck Mamadou Bamba (Notre voie), Ferdinand Bailly (Le temps, auteur de l’un des articles mis en cause) sont auditionnés, depuis 10H00 (GMT et locales, Nldr), pour "des articles publiés sur la mutinerie des forces spéciales".
Jusqu’à 22H30 le même jour, "les journalistes étaient toujours gardés à la brigarde de recherche", a appris ALERTE INFO auprès de leurs proches.
Mardi, les militaires des Forces spéciales ont lancé par des tirs sporadiques, un mouvement de protestation à Adiaké (95 Km d’Abidjan), pour exiger le paiement d’une prime individuelle de 17 millions FCFA.
De mercredi à jeudi, des échanges ont eu lieu entre les soldats et les émissaires du gouvernement notamment le Chef d’état-major de l’armée ivoirienne, le général Lancina Doumbia et le général Vagondo Diomandé, le chef d’état-major particulier du chef de l’Etat Alassane Ouattara.
Deux civils ont été blessés par des balles perdues, lors de cette mutinerie de ces soldats, selon un bilan du gouvernement.
Depuis le début de l’année, le gouvernement ivoirien fait face à une série de mutineries dans les casernes. Les soldats réclamaient le paiement de primes d’environ 12 millions FCFA dont les premiers versements ont débuté le 16 janvier.
ATI
"Les directeurs de publication et les rédacteurs en chef des quotidiens (ivoiriens) L’Inter, Soir info, Notre voie et Le temps ont été interpellés et sont entendus suite à la publication le samedi 11 février 2017, des articles incitant les soldats à la révolte, à l’insoumission, à la rébellion… ", indique le communiqué.
Pour le procureur, "ces agissements (qui) tombent sous le coup" de la juridiction de la presse relativement "à la diffusion de fausses nouvelles" ont poussé le parquet ivoirien "à ouvrir une enquête" afin d’ "entendre les responsables des quotidiens mis en cause (et) situer les responsabilités".
Dimanche dans la soirée, un journaliste du groupe Olympe (éditeur du quotidien "indépendant", Soir info) à rapporté à ALERTE INFO que "Vamara Coulibaly, Hamadou Ziao (L’Inter), Franck Mamadou Bamba (Notre voie), Ferdinand Bailly (Le temps, auteur de l’un des articles mis en cause) sont auditionnés, depuis 10H00 (GMT et locales, Nldr), pour "des articles publiés sur la mutinerie des forces spéciales".
Jusqu’à 22H30 le même jour, "les journalistes étaient toujours gardés à la brigarde de recherche", a appris ALERTE INFO auprès de leurs proches.
Mardi, les militaires des Forces spéciales ont lancé par des tirs sporadiques, un mouvement de protestation à Adiaké (95 Km d’Abidjan), pour exiger le paiement d’une prime individuelle de 17 millions FCFA.
De mercredi à jeudi, des échanges ont eu lieu entre les soldats et les émissaires du gouvernement notamment le Chef d’état-major de l’armée ivoirienne, le général Lancina Doumbia et le général Vagondo Diomandé, le chef d’état-major particulier du chef de l’Etat Alassane Ouattara.
Deux civils ont été blessés par des balles perdues, lors de cette mutinerie de ces soldats, selon un bilan du gouvernement.
Depuis le début de l’année, le gouvernement ivoirien fait face à une série de mutineries dans les casernes. Les soldats réclamaient le paiement de primes d’environ 12 millions FCFA dont les premiers versements ont débuté le 16 janvier.
ATI
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