La campagne 2017 de la commercialisation des noix de cajou est officiellement ouverte ce jeudi 16 février 2017. Pour cette campagne le Gouvernement a fixé le kg de noix de cajou bord champ à 440F CFA soit une hausse de 90F CFA comparée à la campagne 2016. Le Prix minimum magasins intérieurs est quant à lui fixé à 465F CFA et celui magasins portuaires à 524F CFA.
Depuis la réforme de la filière anacarde lancée en 2013, l’on enregistre une hausse de la production nationale qui est passée de 560.000 tonnes en 2014 à 715.000 tonnes annoncée pour la campagne en cours. Toute chose qui fait de la Côte d’Ivoire le premier producteur mondial de la noix de cajou. Rang qu’elle occupe depuis un peu plus de 3 ans.
Ces résultats satisfaisants sont à mettre à l’actif d’une série de réformes dont la mise en œuvre a parfois nécessité beaucoup d’audaces et de courages. 2017 sera la quatrième campagne de mise en œuvre de la réforme de la filière anacarde adoptée en 2013 par le Gouvernement ivoirien dans le but d’améliorer durablement le revenu des acteurs et particulièrement du producteur à travers un prix bord champ rémunérateur.
Plusieurs dispositions opérationnelles ont été mises en œuvre depuis 2014 qui ont eu pour conséquences les résultats observés ces dernières années. Il s’agit de l’identification des acteurs de la chaîne de commercialisation à travers la délivrance d’agrément, l’instauration de documents standardisés de commercialisation, à savoir le carnet d’achat produit et la fiche de transfert, le contrôle systématique du taux d’humidité au niveau des magasins portuaires, l’interdiction des sorties des produits par les frontières terrestres et l’instauration d’une sacherie propre à la filière anacarde.
Ces mesures ont permis le respect des prix planchers et montrer leur efficacité dans la traçabilité de la commercialisation. L’autre défi pour les autorités ivoiriennes reste le pari de la transformation. L’organisation du Salon International des Equipements et des Technologies de Transformation de l’Anacarde (SIETTA), dont la deuxième édition a eu lieu en novembre 2016 répond à cette volonté des dirigeants ivoiriens d’encourager la transformation de la noix de cajou. Pour la campagne 2016, c’est un peu plus de 40.000 tonnes de noix de cajou transformées localement. L’objectif à terme c’est de parvenir à la transformation de 600.000 tonnes, indiquent les dirigeants de la filière.
Ces réformes mises en œuvre depuis 2013 ont participé à une augmentation substantielle des revenus des producteurs. Pour la campagne précédente, c’est 441 milliards de F CFA qu’ont empoché les producteurs.
Si beaucoup reste à faire, force est d’admettre que les réformes lancées en 2013 ont redonné de l’espoir aux acteurs de la filière.
Elisée B.
Depuis la réforme de la filière anacarde lancée en 2013, l’on enregistre une hausse de la production nationale qui est passée de 560.000 tonnes en 2014 à 715.000 tonnes annoncée pour la campagne en cours. Toute chose qui fait de la Côte d’Ivoire le premier producteur mondial de la noix de cajou. Rang qu’elle occupe depuis un peu plus de 3 ans.
Ces résultats satisfaisants sont à mettre à l’actif d’une série de réformes dont la mise en œuvre a parfois nécessité beaucoup d’audaces et de courages. 2017 sera la quatrième campagne de mise en œuvre de la réforme de la filière anacarde adoptée en 2013 par le Gouvernement ivoirien dans le but d’améliorer durablement le revenu des acteurs et particulièrement du producteur à travers un prix bord champ rémunérateur.
Plusieurs dispositions opérationnelles ont été mises en œuvre depuis 2014 qui ont eu pour conséquences les résultats observés ces dernières années. Il s’agit de l’identification des acteurs de la chaîne de commercialisation à travers la délivrance d’agrément, l’instauration de documents standardisés de commercialisation, à savoir le carnet d’achat produit et la fiche de transfert, le contrôle systématique du taux d’humidité au niveau des magasins portuaires, l’interdiction des sorties des produits par les frontières terrestres et l’instauration d’une sacherie propre à la filière anacarde.
Ces mesures ont permis le respect des prix planchers et montrer leur efficacité dans la traçabilité de la commercialisation. L’autre défi pour les autorités ivoiriennes reste le pari de la transformation. L’organisation du Salon International des Equipements et des Technologies de Transformation de l’Anacarde (SIETTA), dont la deuxième édition a eu lieu en novembre 2016 répond à cette volonté des dirigeants ivoiriens d’encourager la transformation de la noix de cajou. Pour la campagne 2016, c’est un peu plus de 40.000 tonnes de noix de cajou transformées localement. L’objectif à terme c’est de parvenir à la transformation de 600.000 tonnes, indiquent les dirigeants de la filière.
Ces réformes mises en œuvre depuis 2013 ont participé à une augmentation substantielle des revenus des producteurs. Pour la campagne précédente, c’est 441 milliards de F CFA qu’ont empoché les producteurs.
Si beaucoup reste à faire, force est d’admettre que les réformes lancées en 2013 ont redonné de l’espoir aux acteurs de la filière.
Elisée B.