Abidjan (Côte d’Ivoire) - La ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Kandia Camara, a révélé, jeudi, que ‘’83% du budget de l’Etat’’ dédié à l’éducation nationale est ‘’consacré aux salaires’’.
Mme Camara a fait cette déclaration lors de la restitution du volet éducatif du 4ème Rapport de la Banque mondiale sur l’économie ivoirienne aux partenaires de l’éducation nationale, notamment, les collectivités locales, les acteurs de la société civile, les rois et chefs traditionnels… .
Selon la ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, en 2016, le secteur éducatif recevait près de 5% du Produit Intérieur Brut (PIB) et 25% du budget de l’Etat.
‘’On peut noter que 83 % du budget de l’Etat dédié à l’éducation nationale est consacré aux salaires contre 6 % réservé à l’investissement’’, a dit Camara Kandia, plaçant, a-t-elle ajouté ‘’notre pays parmi les premiers du continent à investir dans l’éducation et la formation’’.
Pourtant, a convenu la ministre Kandia Camara, le rapport relève un ‘’déséquilibre’’ entre le niveau d’investissement et les résultats atteints dans la perspective d’une école performante.
‘’Nous attendons de vous l’engagement qui vous caractérise afin d’explorer des pistes prenant en compte les trois perspectives qui viennent de nous être suggérées’’, a déclaré Mme Camara, annonçant dans la foulée, ‘’l’organisation d’un séminaire, très prochainement’’.
Car, a-t-elle justifié, ‘’il nous faut explorer bien des pistes pour améliorer la qualité interne et externe de notre appareil de formation’’.
‘’Vous faites déjà des efforts salutaires pour accompagner l’Etat dans la divulgation de l’offre éducative. Mais nous devons aller plus loin, tous ensemble, maintenant qu’un rapport aussi crédible que celui de la Banque Mondiale nous interpelle tous’’, a indiqué la ministre Kandia Camara aux partenaires de l’école ivoirienne.
Le rapport de la Banque mondiale, selon l’expert Francis N’dem, a plutôt fait des suggestions que des recommandations. ‘’ Il s’agit de maîtriser les dépenses de l’État pour les salaires, les subventions aux écoles privées et les frais liés à l’administration et à l’équipement’’, a dit M. N’Dem.
HS/ls/APA
Mme Camara a fait cette déclaration lors de la restitution du volet éducatif du 4ème Rapport de la Banque mondiale sur l’économie ivoirienne aux partenaires de l’éducation nationale, notamment, les collectivités locales, les acteurs de la société civile, les rois et chefs traditionnels… .
Selon la ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, en 2016, le secteur éducatif recevait près de 5% du Produit Intérieur Brut (PIB) et 25% du budget de l’Etat.
‘’On peut noter que 83 % du budget de l’Etat dédié à l’éducation nationale est consacré aux salaires contre 6 % réservé à l’investissement’’, a dit Camara Kandia, plaçant, a-t-elle ajouté ‘’notre pays parmi les premiers du continent à investir dans l’éducation et la formation’’.
Pourtant, a convenu la ministre Kandia Camara, le rapport relève un ‘’déséquilibre’’ entre le niveau d’investissement et les résultats atteints dans la perspective d’une école performante.
‘’Nous attendons de vous l’engagement qui vous caractérise afin d’explorer des pistes prenant en compte les trois perspectives qui viennent de nous être suggérées’’, a déclaré Mme Camara, annonçant dans la foulée, ‘’l’organisation d’un séminaire, très prochainement’’.
Car, a-t-elle justifié, ‘’il nous faut explorer bien des pistes pour améliorer la qualité interne et externe de notre appareil de formation’’.
‘’Vous faites déjà des efforts salutaires pour accompagner l’Etat dans la divulgation de l’offre éducative. Mais nous devons aller plus loin, tous ensemble, maintenant qu’un rapport aussi crédible que celui de la Banque Mondiale nous interpelle tous’’, a indiqué la ministre Kandia Camara aux partenaires de l’école ivoirienne.
Le rapport de la Banque mondiale, selon l’expert Francis N’dem, a plutôt fait des suggestions que des recommandations. ‘’ Il s’agit de maîtriser les dépenses de l’État pour les salaires, les subventions aux écoles privées et les frais liés à l’administration et à l’équipement’’, a dit M. N’Dem.
HS/ls/APA