Abidjan - La Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) annonce des marches dites de « protestation pacifique», mardi, dans plusieurs localités du pays pour réclamer la libération de présumés membres emprisonnés depuis plus de deux semaines.
Au nombre de 10, ces présumés membres de la FESCI sont détenus respectivement à la prison civile de Toumodi et à la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA). Ils ont été arrêtés le 15 février dans le cadre de l’application de la mesure du gouvernement interdisant toute activité syndicale dans les établissements scolaires.
A Abidjan, la marche, selon les responsables de la FESCI, partira des différentes écoles et universités pour s’ébranler en direction de la commune du Plateau. Le point de chute de cette marche sera le rez-de-chaussée de la Tour D de la cité administrative, abritant le ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle. A l’intérieur du pays, elle sera conduite vers les préfectures et les directions de l’Education nationale.
Les élèves et étudiants réclament également la réintégration de 19 de leurs camarades radiés de certaines écoles du département d’Abengourou ainsi que des districts de Yamoussoukro et d’Abidjan.
Le secrétaire général de la Fesci, Assi Fulgence, a annoncé la tenue de ces marches, lors d’une conférence de presse samedi à l’université Félix Houphouët-Boigny de Cocody.
A cette occasion, Assi Fulgence a estimé l’incarcération de ses camarades « illégale », parce que, selon lui, « aucun décret ni arrêté ministériel ne peut abroger l’existence de la Fesci garantie par la Constitution».
tg/kg/kp
Au nombre de 10, ces présumés membres de la FESCI sont détenus respectivement à la prison civile de Toumodi et à la maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA). Ils ont été arrêtés le 15 février dans le cadre de l’application de la mesure du gouvernement interdisant toute activité syndicale dans les établissements scolaires.
A Abidjan, la marche, selon les responsables de la FESCI, partira des différentes écoles et universités pour s’ébranler en direction de la commune du Plateau. Le point de chute de cette marche sera le rez-de-chaussée de la Tour D de la cité administrative, abritant le ministère de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle. A l’intérieur du pays, elle sera conduite vers les préfectures et les directions de l’Education nationale.
Les élèves et étudiants réclament également la réintégration de 19 de leurs camarades radiés de certaines écoles du département d’Abengourou ainsi que des districts de Yamoussoukro et d’Abidjan.
Le secrétaire général de la Fesci, Assi Fulgence, a annoncé la tenue de ces marches, lors d’une conférence de presse samedi à l’université Félix Houphouët-Boigny de Cocody.
A cette occasion, Assi Fulgence a estimé l’incarcération de ses camarades « illégale », parce que, selon lui, « aucun décret ni arrêté ministériel ne peut abroger l’existence de la Fesci garantie par la Constitution».
tg/kg/kp