La ministre ivoirienne de l’Education nationale, Kandia Camara a démenti lundi la radiation d’élèves, l’une des raisons avancées par la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI, plus important syndicat d’élèves et étudiants) pour entamer des marches mardi dans plusieurs villes, dans une note.
"Contrairement à (certaines) allégations (…) relayées par la FESCI sur les réseaux sociaux et dans des médias (…) aucun élève n’a été radié d’un établissement public de Côte d’Ivoire", indique le communiqué lu à la télévision nationale, et dans lequel Mme Camara reconnaît que "la police a interpellé des élèves pour détention de drogue et d’arme blanche".
Les 14 et 15 février, des élèves avaient violemment manifesté dans les rues de Bouaké (Centre) pour réclamer des congés de février supprimés, lors d’une réorganisation du calendrier scolaire, par la ministre de l’Education.
Le 17 février, deux élèves et un étudiant qui tentaient de perturber les cours dans des établissements publics et privés de Yamoussoukro (Centre, capitale politique), avaient été interpellés par la police en possession de 50 boulettes de drogue, un couteau de près de 50cm de long et un ceinturon de militaire.
"C’est de façon récurrente que l’on note de multiples cas d’agressions d’enseignants, de personnel d’encadrement et d’élèves, perpétrées par de tels individus se réclamant de la FESCI", a décrié Kandia Camara, dans le document.
Pour la ministre, "ces actes de violences (…) intolérables (ont) occasionné des blessés graves dont un enseignant de Bouaké, ayant perdu l’usage d’un œil", le 14 février.
Fin janvier, à l’issue d’une grève générale de trois semaines des fonctionnaires ivoiriens pour réclamer entre autres, le paiement de stock d’arriérés de salaires, Mme Kandia Camara a décidé du réaménagement du programme scolaire, supprimant ainsi les congés habituels de février et réduisant à cinq jours ceux de pâques.
Samedi, face à la presse, le secrétaire général de la FESCI, Assi Fulgence a estimé à 19, le nombre d’élèves et étudiants radiés de certaines écoles des villes d’Abidjan, Yamoussoukro et Abengourou (Est) ainsi que 10 autres, incarcérés depuis plus de deux semaines dans les maisons d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA) et Toumodi (Centre).
La police reproche à ces élèves et étudiants de "troubler l’ordre public, de perturber des cours, et de poser des actes de vandalisme".
Dans le communiqué, Kandia Camara qui a demandé aux parents d’élèves de "sensibiliser leurs enfants, afin qu’ils évitent les actes de violence et de vandalisme" a également invité les élèves de Côte d’Ivoire à renoncer à la violence et à privilégier leur formation dans un environnement paisible".
ATI
"Contrairement à (certaines) allégations (…) relayées par la FESCI sur les réseaux sociaux et dans des médias (…) aucun élève n’a été radié d’un établissement public de Côte d’Ivoire", indique le communiqué lu à la télévision nationale, et dans lequel Mme Camara reconnaît que "la police a interpellé des élèves pour détention de drogue et d’arme blanche".
Les 14 et 15 février, des élèves avaient violemment manifesté dans les rues de Bouaké (Centre) pour réclamer des congés de février supprimés, lors d’une réorganisation du calendrier scolaire, par la ministre de l’Education.
Le 17 février, deux élèves et un étudiant qui tentaient de perturber les cours dans des établissements publics et privés de Yamoussoukro (Centre, capitale politique), avaient été interpellés par la police en possession de 50 boulettes de drogue, un couteau de près de 50cm de long et un ceinturon de militaire.
"C’est de façon récurrente que l’on note de multiples cas d’agressions d’enseignants, de personnel d’encadrement et d’élèves, perpétrées par de tels individus se réclamant de la FESCI", a décrié Kandia Camara, dans le document.
Pour la ministre, "ces actes de violences (…) intolérables (ont) occasionné des blessés graves dont un enseignant de Bouaké, ayant perdu l’usage d’un œil", le 14 février.
Fin janvier, à l’issue d’une grève générale de trois semaines des fonctionnaires ivoiriens pour réclamer entre autres, le paiement de stock d’arriérés de salaires, Mme Kandia Camara a décidé du réaménagement du programme scolaire, supprimant ainsi les congés habituels de février et réduisant à cinq jours ceux de pâques.
Samedi, face à la presse, le secrétaire général de la FESCI, Assi Fulgence a estimé à 19, le nombre d’élèves et étudiants radiés de certaines écoles des villes d’Abidjan, Yamoussoukro et Abengourou (Est) ainsi que 10 autres, incarcérés depuis plus de deux semaines dans les maisons d’arrêt et de correction d’Abidjan (MACA) et Toumodi (Centre).
La police reproche à ces élèves et étudiants de "troubler l’ordre public, de perturber des cours, et de poser des actes de vandalisme".
Dans le communiqué, Kandia Camara qui a demandé aux parents d’élèves de "sensibiliser leurs enfants, afin qu’ils évitent les actes de violence et de vandalisme" a également invité les élèves de Côte d’Ivoire à renoncer à la violence et à privilégier leur formation dans un environnement paisible".
ATI