Abidjan – Les activités de la filière maïs, dans le cadre du projet d’appui à la construction d’un système national de contrôle de la sécurité sanitaire des aliments, (FADCI-SSA) sont au centre d’un atelier ouvert, mardi, à Abidjan.
Cet atelier de deux jours, organisé par le Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricoles (FIRCA), réunit l’ensemble des représentants des différentes organisations professionnelles membres de la Fédération des maïsiculteurs de Côte d’Ivoire (FEMACI) en vue de renforcer la sécurité sanitaire dans la filière.
Les faiblesses constatées du système de sécurité sanitaire de la Côte d’Ivoire a abouti à la formulation du projet FADCI-SSA au profit de quatre filières agricoles que sont la légume/maraîchage, le porc, la volaille et le maïs, objet de cet atelier après celui de la filière porcine.
"Le maïs est une culture bien implantée en Côte d’Ivoire et constitue une composante essentielle en matière d’alimentation aussi bien pour les hommes que pour les animaux", a déclaré le directeur exécutif du FIRCA, le Dr Pierre Ackah Angniman. Il a relevé que sa culture, grâce à sa productivité et à son potentiel de conservation, représente une source de diversification socio-économique en zone rurale.
Elle présente une marge de progression importante compte tenu de la demande croissante, a-t-il ajouté.
"Les risques sanitaires dans la filière demeurent constamment des sujets préoccupants", a indiqué, pour sa part, le représentant du coordonnateur de l’unité de coordination de projet (UCP) FADCI, Ouattara Namakan, citant notamment le cas de risque de micro-toxines, de pesticides. Le projet FADCI, une "réelle opportunité" de développement et un "catalyseur" pour booster le secteur maïs, a commenté le président de la FEMACI, Nzi Kouassi Eugène, qui a pris l’engagement d’amener les acteurs de la filière à jouer leur partition.
Ouvrant cet atelier, le représentant du ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Dr Kouassi Bredoumy, a insisté sur la nécessité de produire, en qualité et quantité, le maïs qui est un produit de consommation nationale et d’exportation.
Selon le Dr Kouassi, pour une demande de 2,5 millions de tonnes, la Côte d’Ivoire ne produit qu’un million de tonnes. "Une demande forte se dessine et fait pression sur cette spéculation" alors que la conservation et le transport de ce produit peuvent comporter des risques sanitaires au niveau du consommateur final, a-t-il fait observer.
Pour ce faire, a affirmé le représentant du ministre, des modes de conservation, de production, de transformation, ainsi que des règles vont être édictées au terme de ce projet.
D’un montant de 50,5 milliards de FCFA, le projet FADCI émane de la 2ème génération du programme national d’investissement agricole (PNIA 2016-2020) et est financé par l’Agence française de développement (AFD) dans le cadre du contrat de désendettement et de développement (C2D).
Kkf/kp
Cet atelier de deux jours, organisé par le Fonds interprofessionnel pour la recherche et le conseil agricoles (FIRCA), réunit l’ensemble des représentants des différentes organisations professionnelles membres de la Fédération des maïsiculteurs de Côte d’Ivoire (FEMACI) en vue de renforcer la sécurité sanitaire dans la filière.
Les faiblesses constatées du système de sécurité sanitaire de la Côte d’Ivoire a abouti à la formulation du projet FADCI-SSA au profit de quatre filières agricoles que sont la légume/maraîchage, le porc, la volaille et le maïs, objet de cet atelier après celui de la filière porcine.
"Le maïs est une culture bien implantée en Côte d’Ivoire et constitue une composante essentielle en matière d’alimentation aussi bien pour les hommes que pour les animaux", a déclaré le directeur exécutif du FIRCA, le Dr Pierre Ackah Angniman. Il a relevé que sa culture, grâce à sa productivité et à son potentiel de conservation, représente une source de diversification socio-économique en zone rurale.
Elle présente une marge de progression importante compte tenu de la demande croissante, a-t-il ajouté.
"Les risques sanitaires dans la filière demeurent constamment des sujets préoccupants", a indiqué, pour sa part, le représentant du coordonnateur de l’unité de coordination de projet (UCP) FADCI, Ouattara Namakan, citant notamment le cas de risque de micro-toxines, de pesticides. Le projet FADCI, une "réelle opportunité" de développement et un "catalyseur" pour booster le secteur maïs, a commenté le président de la FEMACI, Nzi Kouassi Eugène, qui a pris l’engagement d’amener les acteurs de la filière à jouer leur partition.
Ouvrant cet atelier, le représentant du ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Dr Kouassi Bredoumy, a insisté sur la nécessité de produire, en qualité et quantité, le maïs qui est un produit de consommation nationale et d’exportation.
Selon le Dr Kouassi, pour une demande de 2,5 millions de tonnes, la Côte d’Ivoire ne produit qu’un million de tonnes. "Une demande forte se dessine et fait pression sur cette spéculation" alors que la conservation et le transport de ce produit peuvent comporter des risques sanitaires au niveau du consommateur final, a-t-il fait observer.
Pour ce faire, a affirmé le représentant du ministre, des modes de conservation, de production, de transformation, ainsi que des règles vont être édictées au terme de ce projet.
D’un montant de 50,5 milliards de FCFA, le projet FADCI émane de la 2ème génération du programme national d’investissement agricole (PNIA 2016-2020) et est financé par l’Agence française de développement (AFD) dans le cadre du contrat de désendettement et de développement (C2D).
Kkf/kp