Les révocations de directeurs d’écoles primaires publiques accusés d’être des acteurs du boycott des cours du mercredi, se poursuivent. Deux directeurs, en poste au nord du pays, ont été démis de leurs fonctions, vendredi dernier. Il s’agit, selon nos sources, d’Armel Ange Yavo N’Cho, directeur de l’Epp Niarangba de Tengréla, muté à l’Epp Kapégué. Et Kien Bi Kien Edmond, directeur à l’Epp Fassoungo Diabaté 2 de Tengréla, muté à l’Epp Pourou. Ils sont désormais des instituteurs craie en main. Les deux passations de charges qui devaient avoir lieu concomitamment, samedi dernier, n’ont pas eu lieu, boycottées par des enseignants, mécontents. 9 autres directeurs d’écoles du nord du pays, ont quant à eux, reçu des demandes d’explications de la tutelle. Kouamé Bertoni, secrétaire général du Réseau des Instituteurs de Côte d’Ivoire (Rici), malgré ces sanctions prises par l’Inspection de l’Enseignement Primaire publique (Iepp) de Tingrela (Dren de Boundiali), a appelé hier, à la mobilisation générale, et à la poursuite, sans condition, du boycott des cours du mercredi. Depuis plusieurs mois, le ministère de l’Education nationale, ne cesse de traquer les enseignants, réfractaires à ces cours. Plus d’une dizaine de directeurs d’écoles primaires publiques ont été démis de leurs fonctions, des instituteurs redéployés, des salaires d’enseignants mis sous contrôle. Apparemment, toutes ces mesures de dissuasion, n’ont en rien, freiné la détermination des directeurs d’écoles et des instituteurs.
C.B
C.B