Le 19 juillet 2016, la Confédération Générale des Entreprises de Côte d’Ivoire(CGECI) et la Banque Africaine de Développement(BAD) en partenariat avec l’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel(ONUDI), lançaient à la Maison de l’Entreprise à Abidjan-Plateau, le Projet d’incubateur pour jeunes entrepreneurs(Prodije).
Ce projet de la BAD, qui vise à accompagner 200 jeunes entrepreneurs Ivoiriens, financièrement et techniquement, est à une autre phase de sa mise en œuvre. Après la sélection des candidatures pour la première vague, il a été procédé, ce vendredi 10 mars 2017, au lancement officiel des formations des bénéficiaires du Projet, toujours au siège du Patronat Ivoirien.
Représentant le ministre de la promotion de la jeunesse, de l’emploi des jeunes et du service civique, M. Nazeri Coulibaly a salué ce programme de formation, qui pour lui revêt une importance capitale. Car ceci répond à la question de l’employabilité des jeunes.
Il a aussi partagé avec l’assistance les résultats d’une étude du Centre Ivoirien pour la recherche économique et sociale(Cires) qui stipule que seulement 17,8% des jeunes diplômés, âgés de 21 à 35 ans, sont intéressés par l’entrepreneuriat. Et ceux parmi eux qui exercent des activités dans l’informel ne se considèrent pas comme ayant un emploi.
Aux bénéficiaires, il a rappelé qu’ «être entrepreneur requiert des qualités, des stratégies et une formation ». Et d’ajouter qu’ «un bon entrepreneur est une personne capable d’observer son environnement immédiat, d’en tirer des idées de développement et profiter des opportunités commerciales». Pour lui, cet incubateur est un avantage pour les bénéficiaires et accroît leur chance de réussite.
Quant au vice-président de la CGECI, Pierre Magne, par ailleurs, président de la Commission Entrepreneuriat Jeunes, il a indiqué que le Patronat Ivoirien met tout en œuvre pour faire face aux nombreux problèmes que rencontrent les jeunes entrepreneurs. Il a indiqué que des initiatives toutes aussi ambitieuses que Prodije, à savoir l’Accélérateur (qui permet aux jeunes entrepreneurs d’accélérer la croissance de leurs entreprises), le Projet d’appui à la redynamisation des Pme(Pared) et le Sustainable use of natural ressources and energy finance (Sunref) sont mises en place pour favoriser l’entrepreneuriat.
Aussi, a-t-il révélé que la CGECI a encore en vue d’autres projets beaucoup plus structurants dans l’avenir. A cet effet, il a plaidé pour que son institution bénéficie d’autres financements auprès de la BAD.
Pour M. Philippe N’Dri, directeur de cabinet-adjoint du secrétariat d’Etat à l’enseignement technique et la formation professionnelle, le gouvernement, à travers le plan national de développement, accorde une place de choix à la formation professionnelle des jeunes.
Ainsi, dans le cadre du développement des compétences, l’Etat Ivoirien prévoit «la création d’incubateurs, la formation par l’apprentissage et l’insertion des jeunes», a t-il fait savoir.
Selon lui, l’association de l’Agence nationale de la formation professionnelle (Agefop) à ce projet, traduit l’implication de l’Etat et montre bien l’intérêt du partenariat secteur Public-Privé dans l’encadrement des jeunes.
Il n’a pas manqué de rassurer tous les acteurs de la disponibilité de son département à accompagner le projet par la mise à disposition de leurs structures en vue «d’accueillir les micros centres d’incubation dans les zones d’implantation dudit projet».
Il faut le noter, la Banque Africaine de Développement s’est engagée à apporter un soutien au secteur privé Ivoirien à travers les organisations professionnelles du privé. C’est dans ce cadre que ce Projet d’appui au développement de l’entreprenariat «Prodije» a été mis en place avec l’appui des partenaires que sont l’ONUDI et la CGECI et avec un financement du Fonds d’assistance au secteur privé africain (Fapa) que la BAD héberge. C’est l’éclairage fait par le représentant de l’institution financière, M. Okou André, chargé de l’inclusion financière en chef.
L’objectif principal de ce projet est «d’encourager et d’identifier des projets de création d’entreprises ‘’200 entrepreneurs ‘’ sélectionnés parmi les jeunes entrepreneurs, et surtout de former et accompagner les promoteurs en vue de parfaire le développement de leur plan d’affaires pour leur offrir un meilleur accès au financement et ainsi contribuer à leur inclusion financière» a rappelé M. Okou André, chargé de l’inclusion financière en chef.
Evidemment, la formation constitue un maillon essentiel à l’aboutissement du programme. Il a mentionné que le succès de Prodije permettra de mobiliser des ressources additionnelles.
En tant qu’experte dans l’ingénierie et la formation, l’Agence nationale de la formation professionnelle(Agefop) a été retenue comme structure de mise en œuvre du projet. Ceci est pour son directeur général, M. Bamoudien Traoré, l’occasion «de partager notre expertise et notre savoir-faire et de pouvoir contribuer à la réalisation d’un pan du programme gouvernemental par la création d’emplois et l’insertion professionnelle».
L’Agefop a mis à disposition de Prodije le programme «Gérer Mieux son Entreprise»(GERME). Il est axé selon le premier responsable de la structure, sur «les compétences entrepreneuriales et vise à éliminer l’obstacle qui constitue le manque de connaissances, de compétences et d’aptitudes entrepreneuriales».
Il a rassuré ses partenaires quant au total engagement et à la détermination de l’Agefop à mener à bien ce projet dans les délais requis (12 mois) en tenant compte, bien sûr de la disponibilité de tous les acteurs.
En espérant collaborer avec le Patronat Ivoirien sur d’autres chantiers, M. Bamoudien a rappelé que le Secrétariat d’Etat à l’enseignement technique et à la formation professionnelle a mis à disposition des salles à Abidjan et à l’intérieur du pays, destinées aux différentes formations.
L’Agefop a terminé son allocution sur la présentation du programme GERME.
GERME est en fait un système de modules de formation interdépendants avec des outils didactiques destinés aux petits entrepreneurs pour lancer et développer leurs entreprises. Développé dans plus de 80 pays au monde et traduit dans 40 langues, GERME favorise l’insertion par l’auto emploi et le renforcement des entrepreneurs.
L’objectif de ce programme est d’améliorer de manière durable les performances de la micro et petite entreprise par la formation des entrepreneurs potentiels et ceux en activité.
Il est structuré en quatre modules de formation ce sont: le tri, il s’agit ici de trouver votre idée d’entreprise. Le but est de permettre aux participants de trouver des idées d’entreprise viables et cible les candidats à la création d’entreprise, mais sans idée viable.
En point 2, on note la création d’entreprise elle-même. L’objectif est de permettre aux participants d’élaborer leurs plans d’affaire et de créer leur entreprise. Cela vise les entrepreneurs potentiels, porteurs de projets viables.
Le point 3, Gérer mieux son entreprise permet aux participants de développer les compétences nécessaires pour mieux gérer leurs entreprises et a pour cible les entrepreneurs en activité.
Le dernier point, celui du jeu de l’entreprise, est un outil de simulation pratique pour aider les participants à comprendre les réalités du démarrage et du fonctionnement des entreprises.
Il a été rappelé les outils de formation tels des outils de sélection des entrepreneurs potentiels, des outils d’analyse des besoins en formation des entrepreneurs en activité, des guides méthodologiques et des outils de suivi et évaluation post formation…
Mais aussi les différentes étapes du cursus qui sont entre-autres, la sélection, le premier séminaire de formation des formateurs, le coaching, le deuxième séminaire de formation des formateurs et le séminaire de renforcement de capacité (SRC) pour la certification.
Participant à cette cérémonie, le directeur exécutif de la CGECI, Dr. Vafhahi Méité, a plutôt déroulé le contenu de la phase opérationnelle du projet.
Comment promouvoir l’entrepreneuriat des jeunes ? Comment renforcer l’écosystème d’entreprises formelles et ainsi développer le secteur privé ? Comment réduire le chômage et les inégalités sociales?
Selon Dr. Méité, c’est à ces problématiques que tente de répondre Prodije. L’accès au financement, à l’éducation entrepreneuriale, au renforcement des capacités, au marché sont autant d’obstacles qui, à l’en croire, jalonnent le chemin de l’entrepreneuriat. Alors, la mission de l’instance qu’il dirige, puisqu’engagée à susciter une génération de champions nationaux, est «de trouver une réponse pérenne à ces problèmes».
Le programme d’incubation comprend deux (02) volets, à savoir l’assistance technique et l’assistance financière. Le premier prend en compte la formation théorique, c’est-à-dire la mise en forme de l’idée d’affaires, le renforcement des capacités, l’immersion des entreprises, le soutien collectif aux promoteurs, le coaching personnalisé et le mentorat.
La spécificité de Prodije, a-t-il rappelé, est qu’il s’appuie sur les micro-centres d’incubation logés dans différents établissements et dans différentes villes. «Une approche qui vise à accroître l’accessibilité aux formations entrepreneuriales». En outre, le projet intègre une communauté virtuelle baptisée «Prodije Community» au sein de laquelle les promoteurs et leurs encadreurs pourront interagir à tout moment. En somme, ils pourront partager des informations, suivre l’évolution des travaux ou même se vendre auprès des institutions bancaires.
L’assistance financière, deuxième volet du programme, vient quant à elle compléter la méthodologie GERME du Bureau international du travail(Bit) à travers l’intermédiation financière qui consiste au peaufinage des plans d’affaires et la mise en relation avec les structures de financement et le suivi post-financement par une assistance comptable et fiscale et des conseils de gestion.
Ce programme se déroulera dans neuf (09) micro-centres. Soit six (06) à Abidjan, un (01) à Bouaké, un (01) à Korhogo et un (01) autre à San-Pedro.
A ce jour, soutien Dr Méité, «la formation et l’encadrement ont effectivement démarré pour la première vague avec 137 promoteurs et s’achèveront au mois d’octobre 2017».
Parallèlement à cela, le processus de sélection de la seconde vague suit son cours et les promoteurs pourront entrer en incubation en mai 2017 pour une période de six (06) mois, a-t-il poursuivi. L’ensemble du processus d’incubation de cette phase pilote du projet Prodije prendra fin en février 2018.
Il a clos son propos tout en remerciant les acteurs qui prennent une part active à la mise en œuvre du programme. Il s’agit notamment de l’Agefop, du Centre de promotion des nouvelles technologies de l’information et de la communication (Cpntic), du Collège d’enseignement technique industriel(Ceti), du Lycée tehnique de Yopougon et du Collège d’enseignement technique et commercial(Cetc).
Ce projet de la BAD, qui vise à accompagner 200 jeunes entrepreneurs Ivoiriens, financièrement et techniquement, est à une autre phase de sa mise en œuvre. Après la sélection des candidatures pour la première vague, il a été procédé, ce vendredi 10 mars 2017, au lancement officiel des formations des bénéficiaires du Projet, toujours au siège du Patronat Ivoirien.
Représentant le ministre de la promotion de la jeunesse, de l’emploi des jeunes et du service civique, M. Nazeri Coulibaly a salué ce programme de formation, qui pour lui revêt une importance capitale. Car ceci répond à la question de l’employabilité des jeunes.
Il a aussi partagé avec l’assistance les résultats d’une étude du Centre Ivoirien pour la recherche économique et sociale(Cires) qui stipule que seulement 17,8% des jeunes diplômés, âgés de 21 à 35 ans, sont intéressés par l’entrepreneuriat. Et ceux parmi eux qui exercent des activités dans l’informel ne se considèrent pas comme ayant un emploi.
Aux bénéficiaires, il a rappelé qu’ «être entrepreneur requiert des qualités, des stratégies et une formation ». Et d’ajouter qu’ «un bon entrepreneur est une personne capable d’observer son environnement immédiat, d’en tirer des idées de développement et profiter des opportunités commerciales». Pour lui, cet incubateur est un avantage pour les bénéficiaires et accroît leur chance de réussite.
Quant au vice-président de la CGECI, Pierre Magne, par ailleurs, président de la Commission Entrepreneuriat Jeunes, il a indiqué que le Patronat Ivoirien met tout en œuvre pour faire face aux nombreux problèmes que rencontrent les jeunes entrepreneurs. Il a indiqué que des initiatives toutes aussi ambitieuses que Prodije, à savoir l’Accélérateur (qui permet aux jeunes entrepreneurs d’accélérer la croissance de leurs entreprises), le Projet d’appui à la redynamisation des Pme(Pared) et le Sustainable use of natural ressources and energy finance (Sunref) sont mises en place pour favoriser l’entrepreneuriat.
Aussi, a-t-il révélé que la CGECI a encore en vue d’autres projets beaucoup plus structurants dans l’avenir. A cet effet, il a plaidé pour que son institution bénéficie d’autres financements auprès de la BAD.
Pour M. Philippe N’Dri, directeur de cabinet-adjoint du secrétariat d’Etat à l’enseignement technique et la formation professionnelle, le gouvernement, à travers le plan national de développement, accorde une place de choix à la formation professionnelle des jeunes.
Ainsi, dans le cadre du développement des compétences, l’Etat Ivoirien prévoit «la création d’incubateurs, la formation par l’apprentissage et l’insertion des jeunes», a t-il fait savoir.
Selon lui, l’association de l’Agence nationale de la formation professionnelle (Agefop) à ce projet, traduit l’implication de l’Etat et montre bien l’intérêt du partenariat secteur Public-Privé dans l’encadrement des jeunes.
Il n’a pas manqué de rassurer tous les acteurs de la disponibilité de son département à accompagner le projet par la mise à disposition de leurs structures en vue «d’accueillir les micros centres d’incubation dans les zones d’implantation dudit projet».
Il faut le noter, la Banque Africaine de Développement s’est engagée à apporter un soutien au secteur privé Ivoirien à travers les organisations professionnelles du privé. C’est dans ce cadre que ce Projet d’appui au développement de l’entreprenariat «Prodije» a été mis en place avec l’appui des partenaires que sont l’ONUDI et la CGECI et avec un financement du Fonds d’assistance au secteur privé africain (Fapa) que la BAD héberge. C’est l’éclairage fait par le représentant de l’institution financière, M. Okou André, chargé de l’inclusion financière en chef.
L’objectif principal de ce projet est «d’encourager et d’identifier des projets de création d’entreprises ‘’200 entrepreneurs ‘’ sélectionnés parmi les jeunes entrepreneurs, et surtout de former et accompagner les promoteurs en vue de parfaire le développement de leur plan d’affaires pour leur offrir un meilleur accès au financement et ainsi contribuer à leur inclusion financière» a rappelé M. Okou André, chargé de l’inclusion financière en chef.
Evidemment, la formation constitue un maillon essentiel à l’aboutissement du programme. Il a mentionné que le succès de Prodije permettra de mobiliser des ressources additionnelles.
En tant qu’experte dans l’ingénierie et la formation, l’Agence nationale de la formation professionnelle(Agefop) a été retenue comme structure de mise en œuvre du projet. Ceci est pour son directeur général, M. Bamoudien Traoré, l’occasion «de partager notre expertise et notre savoir-faire et de pouvoir contribuer à la réalisation d’un pan du programme gouvernemental par la création d’emplois et l’insertion professionnelle».
L’Agefop a mis à disposition de Prodije le programme «Gérer Mieux son Entreprise»(GERME). Il est axé selon le premier responsable de la structure, sur «les compétences entrepreneuriales et vise à éliminer l’obstacle qui constitue le manque de connaissances, de compétences et d’aptitudes entrepreneuriales».
Il a rassuré ses partenaires quant au total engagement et à la détermination de l’Agefop à mener à bien ce projet dans les délais requis (12 mois) en tenant compte, bien sûr de la disponibilité de tous les acteurs.
En espérant collaborer avec le Patronat Ivoirien sur d’autres chantiers, M. Bamoudien a rappelé que le Secrétariat d’Etat à l’enseignement technique et à la formation professionnelle a mis à disposition des salles à Abidjan et à l’intérieur du pays, destinées aux différentes formations.
L’Agefop a terminé son allocution sur la présentation du programme GERME.
GERME est en fait un système de modules de formation interdépendants avec des outils didactiques destinés aux petits entrepreneurs pour lancer et développer leurs entreprises. Développé dans plus de 80 pays au monde et traduit dans 40 langues, GERME favorise l’insertion par l’auto emploi et le renforcement des entrepreneurs.
L’objectif de ce programme est d’améliorer de manière durable les performances de la micro et petite entreprise par la formation des entrepreneurs potentiels et ceux en activité.
Il est structuré en quatre modules de formation ce sont: le tri, il s’agit ici de trouver votre idée d’entreprise. Le but est de permettre aux participants de trouver des idées d’entreprise viables et cible les candidats à la création d’entreprise, mais sans idée viable.
En point 2, on note la création d’entreprise elle-même. L’objectif est de permettre aux participants d’élaborer leurs plans d’affaire et de créer leur entreprise. Cela vise les entrepreneurs potentiels, porteurs de projets viables.
Le point 3, Gérer mieux son entreprise permet aux participants de développer les compétences nécessaires pour mieux gérer leurs entreprises et a pour cible les entrepreneurs en activité.
Le dernier point, celui du jeu de l’entreprise, est un outil de simulation pratique pour aider les participants à comprendre les réalités du démarrage et du fonctionnement des entreprises.
Il a été rappelé les outils de formation tels des outils de sélection des entrepreneurs potentiels, des outils d’analyse des besoins en formation des entrepreneurs en activité, des guides méthodologiques et des outils de suivi et évaluation post formation…
Mais aussi les différentes étapes du cursus qui sont entre-autres, la sélection, le premier séminaire de formation des formateurs, le coaching, le deuxième séminaire de formation des formateurs et le séminaire de renforcement de capacité (SRC) pour la certification.
Participant à cette cérémonie, le directeur exécutif de la CGECI, Dr. Vafhahi Méité, a plutôt déroulé le contenu de la phase opérationnelle du projet.
Comment promouvoir l’entrepreneuriat des jeunes ? Comment renforcer l’écosystème d’entreprises formelles et ainsi développer le secteur privé ? Comment réduire le chômage et les inégalités sociales?
Selon Dr. Méité, c’est à ces problématiques que tente de répondre Prodije. L’accès au financement, à l’éducation entrepreneuriale, au renforcement des capacités, au marché sont autant d’obstacles qui, à l’en croire, jalonnent le chemin de l’entrepreneuriat. Alors, la mission de l’instance qu’il dirige, puisqu’engagée à susciter une génération de champions nationaux, est «de trouver une réponse pérenne à ces problèmes».
Le programme d’incubation comprend deux (02) volets, à savoir l’assistance technique et l’assistance financière. Le premier prend en compte la formation théorique, c’est-à-dire la mise en forme de l’idée d’affaires, le renforcement des capacités, l’immersion des entreprises, le soutien collectif aux promoteurs, le coaching personnalisé et le mentorat.
La spécificité de Prodije, a-t-il rappelé, est qu’il s’appuie sur les micro-centres d’incubation logés dans différents établissements et dans différentes villes. «Une approche qui vise à accroître l’accessibilité aux formations entrepreneuriales». En outre, le projet intègre une communauté virtuelle baptisée «Prodije Community» au sein de laquelle les promoteurs et leurs encadreurs pourront interagir à tout moment. En somme, ils pourront partager des informations, suivre l’évolution des travaux ou même se vendre auprès des institutions bancaires.
L’assistance financière, deuxième volet du programme, vient quant à elle compléter la méthodologie GERME du Bureau international du travail(Bit) à travers l’intermédiation financière qui consiste au peaufinage des plans d’affaires et la mise en relation avec les structures de financement et le suivi post-financement par une assistance comptable et fiscale et des conseils de gestion.
Ce programme se déroulera dans neuf (09) micro-centres. Soit six (06) à Abidjan, un (01) à Bouaké, un (01) à Korhogo et un (01) autre à San-Pedro.
A ce jour, soutien Dr Méité, «la formation et l’encadrement ont effectivement démarré pour la première vague avec 137 promoteurs et s’achèveront au mois d’octobre 2017».
Parallèlement à cela, le processus de sélection de la seconde vague suit son cours et les promoteurs pourront entrer en incubation en mai 2017 pour une période de six (06) mois, a-t-il poursuivi. L’ensemble du processus d’incubation de cette phase pilote du projet Prodije prendra fin en février 2018.
Il a clos son propos tout en remerciant les acteurs qui prennent une part active à la mise en œuvre du programme. Il s’agit notamment de l’Agefop, du Centre de promotion des nouvelles technologies de l’information et de la communication (Cpntic), du Collège d’enseignement technique industriel(Ceti), du Lycée tehnique de Yopougon et du Collège d’enseignement technique et commercial(Cetc).