[Abidjan, Côte d’Ivoire] Les gouvernements africains et leurs partenaires doivent passer à la vitesse supérieure s’ils veulent réduire l’immense fracture énergétique de l’Afrique. Pour cela, ils devront utiliser tous les moyens à leur disposition — systèmes sur-réseau et hors-réseau — indique un nouveau rapport publié par l’Africa Progress Panel, présidé par Kofi Annan.
L’Africa Progress Panel a lancé aujourd’hui son rapport intitulé Lumière, puissance, action : électrifier l’Afrique, au siège du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), à Abidjan. Le rapport préconise une augmentation massive des investissements en faveur de diverses solutions énergétiques, afin de sortir le continent de l’impasse le plus rapidement possible.
Selon le rapport, les 620 millions d’Africains qui n’ont toujours pas accès à l’électricité ne peuvent attendre d’être raccordés au réseau. Certes, les projets d’extension colossaux — tels que les grands barrages et les pools énergétiques — sont indispensables au développement à grande échelle de la production et du transport énergétiques nationaux et régionaux. Mais, ils progressent lentement et entraînent des dépenses considérables. C’est pourquoi les États doivent également accroître les investissements dans le hors-réseau et les mini-réseaux, plus économiques et rapides à mettre en place.
« Nous invitons les gouvernements africains à exploiter toutes les sources d’énergie disponibles, afin de ne laisser personne de côté. Chaque pays doit choisir le bouquet énergétique le plus adapté à ses besoins, dans une optique de rentabilité et d’efficacité technologique maximales », a déclaré Kofi Annan, le président de l’Africa Progress Panel.
Parmi les 315 millions de personnes qui auront accès à l’électricité d’ici 2040 dans les zones rurales d’Afrique, environ 30 % seulement seront raccordées aux réseaux nationaux. La plupart accéderont à l’électricité grâce aux installations à usage domestique hors réseau ou aux mini-réseaux.
Lumière, puissance, action reprend, tout en les approfondissant, les grands axes du rapport 2015, intitulé Énergie, population et planète : saisir les opportunités énergétiques et climatiques de l’Afrique, qui avait eu un grand impact. Le rapport invite les gouvernements à mettre en place rapidement des mesures incitatives visant à stimuler l’investissement dans le hors-réseau et les mini-réseaux, à protéger les consommateurs et à faciliter la demande chez les groupes défavorisés.
Qui plus est, les gouvernements doivent soutenir l’instauration d’un environnement propice à l’entrée des entreprises sur les marchés de la production, du transport et de la distribution de l’énergie, à leur progression dans la chaîne de valeur, et à l’établissement de partenariats d’investissement susceptibles de stimuler la croissance et la création d’emplois.
« Nous ne pouvons plus nous limiter aux approches traditionnelles d’extension du réseau, qui ne sont plus viables », a ajouté M. Annan. « Elles sont excessivement chronophages et ne répondent pas aux besoins des économies et des sociétés en pleine croissance. Au contraire, les États et leurs partenaires doivent en profiter pour redessiner leur avenir énergétique. »
Le rapport décrit les types de politiques et d’investissements à privilégier, afin de soutenir les initiatives ambitieuses, publiques et privées, qui fleurissent sur le continent et visent à améliorer rapidement l’accès à l’énergie en Afrique, notamment le « New Deal » pour l’énergie en Afrique, lancé sous l’égide de la Banque africaine de développement.
« Comme le souligne notre nouveau rapport, la transition énergétique s’annonce sous d’excellents auspices pour qui sait faire preuve d’un bon leadership », affirme M. Annan. « Nous savons quelles sont les solutions à mettre en place afin de réduire et, à terme, de résorber le déficit énergétique de l’Afrique. Nous devons à présent nous consacrer à leur mise en œuvre. Il n’y a plus d’excuse possible. Il est temps d’agir. »
L’Africa Progress Panel a lancé aujourd’hui son rapport intitulé Lumière, puissance, action : électrifier l’Afrique, au siège du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), à Abidjan. Le rapport préconise une augmentation massive des investissements en faveur de diverses solutions énergétiques, afin de sortir le continent de l’impasse le plus rapidement possible.
Selon le rapport, les 620 millions d’Africains qui n’ont toujours pas accès à l’électricité ne peuvent attendre d’être raccordés au réseau. Certes, les projets d’extension colossaux — tels que les grands barrages et les pools énergétiques — sont indispensables au développement à grande échelle de la production et du transport énergétiques nationaux et régionaux. Mais, ils progressent lentement et entraînent des dépenses considérables. C’est pourquoi les États doivent également accroître les investissements dans le hors-réseau et les mini-réseaux, plus économiques et rapides à mettre en place.
« Nous invitons les gouvernements africains à exploiter toutes les sources d’énergie disponibles, afin de ne laisser personne de côté. Chaque pays doit choisir le bouquet énergétique le plus adapté à ses besoins, dans une optique de rentabilité et d’efficacité technologique maximales », a déclaré Kofi Annan, le président de l’Africa Progress Panel.
Parmi les 315 millions de personnes qui auront accès à l’électricité d’ici 2040 dans les zones rurales d’Afrique, environ 30 % seulement seront raccordées aux réseaux nationaux. La plupart accéderont à l’électricité grâce aux installations à usage domestique hors réseau ou aux mini-réseaux.
Lumière, puissance, action reprend, tout en les approfondissant, les grands axes du rapport 2015, intitulé Énergie, population et planète : saisir les opportunités énergétiques et climatiques de l’Afrique, qui avait eu un grand impact. Le rapport invite les gouvernements à mettre en place rapidement des mesures incitatives visant à stimuler l’investissement dans le hors-réseau et les mini-réseaux, à protéger les consommateurs et à faciliter la demande chez les groupes défavorisés.
Qui plus est, les gouvernements doivent soutenir l’instauration d’un environnement propice à l’entrée des entreprises sur les marchés de la production, du transport et de la distribution de l’énergie, à leur progression dans la chaîne de valeur, et à l’établissement de partenariats d’investissement susceptibles de stimuler la croissance et la création d’emplois.
« Nous ne pouvons plus nous limiter aux approches traditionnelles d’extension du réseau, qui ne sont plus viables », a ajouté M. Annan. « Elles sont excessivement chronophages et ne répondent pas aux besoins des économies et des sociétés en pleine croissance. Au contraire, les États et leurs partenaires doivent en profiter pour redessiner leur avenir énergétique. »
Le rapport décrit les types de politiques et d’investissements à privilégier, afin de soutenir les initiatives ambitieuses, publiques et privées, qui fleurissent sur le continent et visent à améliorer rapidement l’accès à l’énergie en Afrique, notamment le « New Deal » pour l’énergie en Afrique, lancé sous l’égide de la Banque africaine de développement.
« Comme le souligne notre nouveau rapport, la transition énergétique s’annonce sous d’excellents auspices pour qui sait faire preuve d’un bon leadership », affirme M. Annan. « Nous savons quelles sont les solutions à mettre en place afin de réduire et, à terme, de résorber le déficit énergétique de l’Afrique. Nous devons à présent nous consacrer à leur mise en œuvre. Il n’y a plus d’excuse possible. Il est temps d’agir. »