Abidjan accueillera en fin de mars la deuxième édition de la Conférence Internationale sur l’Emergence de l’Afrique (CIEA), coorganisée par le gouvernement ivoirien et le PNUD. Dans son allocution lors de la première édition de la CIEA en mars 2015 à Abidjan, S.E.M. Alassane Ouattara, Président de la République de Côte d’Ivoire, a souligné que «l’Afrique est un continent d’avenir, un continent plein de promesses, un continent qui continuera de surprendre le monde ». Je partage parfaitement son avis.
A l’heure actuelle, la situation générale en Afrique est marquée par la stabilisation politique, la forte croissance économique et l’amélioration des capacités de gouvernance. La Chine soutient fermement la création d’une force de l’Union africaine de réaction rapide aux crises et d’une force africaine de réserve, qui constituent un essai positif des pays africains dans leurs efforts de chercher la force par unité. En tant que l’une des organisations régionales les plus dynamiques en Afrique, la CEDEAO a récemment mené une médiation pour résoudre la crise en Gambie. C’est un exemple de réussite dans la résolution des problèmes africains à manière africaines, excluant les interférences externes.
Selon l’édition 2016 de Perspectives économiques en Afrique publiée par la BAD, l’Afrique occupe en 2015 la deuxième place en termes de la croissance du PIB, derrière l’Asie de l’Est. Dans une conjoncture internationale marquée par la reprise de l’économie mondiale et le redressement progressif des cours des produits de base, la croissance économique africaine devrait atteindre 3.7 % en 2016 et 4.5 % en 2017. Le continent africain connaît une urbanisation qui est la plus rapide dans l’histoire de l’Afrique, accompagnée par une croissance démographique sans précédent. Tout cela contribuera à augmenter la productivité agricole, à accélérer le processus de l’industrialisation, à développer le secteur tertiaire et à attirer les investissements étrangers, qui permet de maintenir l’élan du développement économique africain.
Ces dernières années, la Côte d’Ivoire a émis de nombreux signes fort positifs dans son développement.
Sur le plan politique, en 2016, la Côte d’Ivoire est entrée d’un pas ferme dans la troisième République, ouvrant ainsi une nouvelle page de son histoire. Des progrès notoires ont été enregistrés dans les réformes institutionnelles, la réconciliation nationale, la réinsertion des personnes démobilisées et le retour des exilés. La paix et la stabilité sont des éléments cruciaux pour l’édification d’un pays émergent, tel est l’un des expériences du développement rapide de la Chine, tout comme ce qu’a souligné le Président Alassane Ouattara, « L’émergence se construit dans la paix, la sécurité, le dialogue et la cohésion sociale ». Récemment, face aux différents problèmes, les autorités ivoiriennes ont réussi à maintenir la stabilité sociale en écartant de nombreux facteurs de trouble, levant ainsi des obstacles au développement futur de la Côte d’Ivoire.
Sur le plan économique, la Côte d’Ivoire est devenue le locomotive des économies émergentes africaines, la plus grande économie dans l’UEMOA et la deuxième dans la CEDEAO, se classant ainsi parmi les économies ayant les taux de croissance les plus élevés du monde. La Côte d’Ivoire a connu une croissance moyenne de 9% au cours des cinq années passées, se hissant à la deuxième place en terme de taux de croissance sur le continent africain. En termes de production et d’exportation de cacao, de noix de cajou, d’hévéa et d’huile de palme, la Côte d’Ivoire occupe les premières places mondiales. En 2020, l’investissement privé en Côte d’Ivoire atteindra 70%. Le secteur financier ivoirien, plein de vigueur et de dynamisme, représente 28% du marché francophone ouest-africain. La Côte d’Ivoire est dotée du plus grand réseau moderne de distribution en Afrique de l’Ouest.
J’ai toute la conviction que la Côte d’Ivoire maintiendra une croissance économique continue, rapide et saine, d’autant plus que des efforts sont déployés inlassablement par le gouvernement pour promouvoir les réformes dans divers domaines, la transformation locale des produits agricoles et la transformation structurelle de l’économie nationale.
Sur le plan social, le gouvernement ivoirien développe sans relâche les secteurs tels que la santé, l’éducation, l’alimentation en eau potable, l’électrification, le transport routier et la télécommunication. Dotée déjà du réseau d’électricité le plus complet en Afrique de l’ouest, la Côte d’Ivoire verra son rôle de moteur du développement sous-régional sans cesse renforcé, avec le développement d’électricité.
Le mois prochain, la mise en service du barrage hydroélectrique de Soubré, projet essentiellement financé par la partie chinoise, va apporter une capacité de 275 mégawatts de plus à la puissance initiale installée en Côte d’Ivoire. Deuxième plus grande ville francophone du monde, Abidjan sera très bientôt capable de satisfaire entièrement les besoins en eau potable de ses 6 millions d’habitants, avec l’accomplissement de Phases I et II du projet d’alimentation en eau potable d’Abidjan, projet exécuté par une société chinoise et qui apportera à Abidjan une capacité supplémentaire en alimentation d’eau de 160000 mètres cubes par jour.
En ce qui concerne les affaires internationales, les partenaires de la Côte d’Ivoire sont aujourd’hui plus diversifiés, incluant des pays frères africains, des pays arabes, l’Union européenne et les pays asiatiques dont la Chine. Prenant une part très active dans les affaires régionales, la Côte d’Ivoire devient un acteur plus dynamique sur la scène internationale. La Chine et des autres pays amis de la Côte d’Ivoire, ont témoigné leur soutien à la candidature ivoirienne au siège de membre non permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU pour 2018- 2019. Cette année, la Côte d’Ivoire accueillera des événements internationaux importants comme les 8ème Jeux de la Francophonie et le Sommet Afrique-UE. Je n’ai aucun doute que sous la direction des dirigeants de la troisième République, une Côte d’Ivoire indépendante, ouverte et pleine de vigueur saisira les opportunités de développement et réalisera son émergence dans l’horizon 2020.
Les opportunités pour la construction d’une Côte d’Ivoire émergente sont nombreuses.
Premièrement, l’opportunité se trouve dans le processus de l’industrialisation, de la modernisation agricole et du développement des infrastructures. Durant les cinq années passées, la Côte d’Ivoire a investi environ 200 milliards de FCFA dans la réhabilitation et le développement du réseau routier. Ceci coïncide avec l’expérience chinoise selon laquelle « il faut d’abord construire des routes si l’on veut s’enrichir ». De plus, les besoins en industrialisation et les grandes orientations de développement de la Côte d’Ivoire correspondent parfaitement au plan de développement de la coopération sino-africaine. Lors du Sommet de Johannesburg du Forum sur la Coopération Chine-Afrique en décembre 2015, le président chinois, S.E.M. XI Jinping a annoncé un soutien de 60 milliards de dollars pour la mise en oeuvre des Dix Programmes de la Coopération sino-africaine. La coopération entre la Chine et l’Afrique est désormais passée d’un modèle basé sur l’import-export des ressources et le commerce à celui tournant davantage vers l’investissement et la coopération en matière de capacités productives. Elle saurait mieux accompagner le processus d’industrialisation et de modernisation agricole de l’Afrique, et renforcer les capacités de développement autonome africain.
L’approfondissement continu de la coopération sino-africaine contribue à faire de l’Afrique l’une des régions profitant des taux de croissances les plus élevés du monde. Dans les cinq années à venir, la Chine importera 8.000 milliards de US dollars de marchandises, réalisera 750 milliards de US dollars d’investissements à l’étranger, et verra 700 millions de touristes chinois en voyage à l’étranger. Tout cela fournira de nombreuses opportunités de coopération au niveau du marché, des flux de capitaux et de marchandises aux pays africains.
Le renforcement des échanges et de la coopération entre la Côte d’Ivoire et la Chine est nécessaire, dans le sens où les deux parties pourront travailler ensemble afin de concrétiser les dix Programmes de la coopération sino-africaine à travers la réalisation des projets bénéfiques au développement économique et social de la Côte d’Ivoire. Je reste convaincu que l’approfondissement de la coopération sino-ivoirienne en matière de capacités de production fera de nos deux économies deux oiseaux amoureux qui s’envoleront ensemble.
L’opportunité pour le développement ivoirien se trouve également dans la jeune population dynamique. Aujourd’hui, 77% des Ivoiriens ont moins de 35 ans, constituant un dividende démographique pour le développement du pays. La partie chinoise accompagne depuis longtemps la formation des talents ivoiriens. En 2016, le gouvernement chinois a formé plus de 200 talents ivoiriens dans différents domaines. En 2017, ce chiffre sera augmenté à plus de 300. Les entreprises et les institutions financières chinoises travaillent également au renforcement de la coopération sino-ivoirienne en matière d’éducation professionnelle et de formation technique. Chaque année, plus de 50 étudiants ivoiriens bénéficiaires des bourses du gouvernement chinois vont en Chine pour continuer leurs études.
L’opportunité pour le développement de la Côte d’Ivoire se trouve aussi dans son intégration approfondie à la mondialisation. Le président de la République Alassane Ouattara disait: «le cheminement vers l’émergence est une stratégie économique choisissant de s’intégrer pleinement dans la globalisation des échanges, tout en luttant contre la concurrence déloyale ». Dans son discours prononcé en janvier dernier au cours du Forum économique mondial 2017, le président chinois S.E.M. Xi Jinping a dit que « S’intégrer dans l’économie mondiale, c’est suivre la grande tendance historique. Si l’on veut que l’économie chinoise se développe, il faut oser de nager dans le vaste océan du marché mondial». S’intégrer en profondeur dans la mondialisation, c’est le choix stratégique pour lequel ont opté la Chine et la Côte d’Ivoire.
En fait, l’économie ivoirienne a déjà bénéficié de la mondialisation ces dernières années, en maintenant une croissance continue de 9%. Les investissements étrangers représente environ 69% des investissements totaux que la Côte d’Ivoire a reçu. En s’appuyant sur sa position géographiquement avantageuse, la Côte d’Ivoire est devenue la plus grande économie dans l’UEMOA, et un hub important dans le transport portuaire et aérien.
La Chine est confiante en les belles perspectives économiques et l’énorme potentiel de développement de la Côte d’Ivoire. Elle est prête à soutenir les entreprises performantes chinoises à augmenter leurs investissements dans divers secteurs ivoiriens, afin de porter la coopération sino-ivoirienne à un nouveau palier, de réaliser une coopération gagnant-gagnant et de parvenir à une prospérité partagée.
Que la Côte d’Ivoire, main dans la main avec la Chine et les différents partenaires du monde, avance à pas de géant sur le chemin de l’émergence africaine, à la rencontre du deuxième «Miracle ivoirien »! Que la CIEA 2017 soit couronnée de succès!
(Par S.E.M. TANG Weibin, Ambassadeur de Chine en Côte d’Ivoire)
A l’heure actuelle, la situation générale en Afrique est marquée par la stabilisation politique, la forte croissance économique et l’amélioration des capacités de gouvernance. La Chine soutient fermement la création d’une force de l’Union africaine de réaction rapide aux crises et d’une force africaine de réserve, qui constituent un essai positif des pays africains dans leurs efforts de chercher la force par unité. En tant que l’une des organisations régionales les plus dynamiques en Afrique, la CEDEAO a récemment mené une médiation pour résoudre la crise en Gambie. C’est un exemple de réussite dans la résolution des problèmes africains à manière africaines, excluant les interférences externes.
Selon l’édition 2016 de Perspectives économiques en Afrique publiée par la BAD, l’Afrique occupe en 2015 la deuxième place en termes de la croissance du PIB, derrière l’Asie de l’Est. Dans une conjoncture internationale marquée par la reprise de l’économie mondiale et le redressement progressif des cours des produits de base, la croissance économique africaine devrait atteindre 3.7 % en 2016 et 4.5 % en 2017. Le continent africain connaît une urbanisation qui est la plus rapide dans l’histoire de l’Afrique, accompagnée par une croissance démographique sans précédent. Tout cela contribuera à augmenter la productivité agricole, à accélérer le processus de l’industrialisation, à développer le secteur tertiaire et à attirer les investissements étrangers, qui permet de maintenir l’élan du développement économique africain.
Ces dernières années, la Côte d’Ivoire a émis de nombreux signes fort positifs dans son développement.
Sur le plan politique, en 2016, la Côte d’Ivoire est entrée d’un pas ferme dans la troisième République, ouvrant ainsi une nouvelle page de son histoire. Des progrès notoires ont été enregistrés dans les réformes institutionnelles, la réconciliation nationale, la réinsertion des personnes démobilisées et le retour des exilés. La paix et la stabilité sont des éléments cruciaux pour l’édification d’un pays émergent, tel est l’un des expériences du développement rapide de la Chine, tout comme ce qu’a souligné le Président Alassane Ouattara, « L’émergence se construit dans la paix, la sécurité, le dialogue et la cohésion sociale ». Récemment, face aux différents problèmes, les autorités ivoiriennes ont réussi à maintenir la stabilité sociale en écartant de nombreux facteurs de trouble, levant ainsi des obstacles au développement futur de la Côte d’Ivoire.
Sur le plan économique, la Côte d’Ivoire est devenue le locomotive des économies émergentes africaines, la plus grande économie dans l’UEMOA et la deuxième dans la CEDEAO, se classant ainsi parmi les économies ayant les taux de croissance les plus élevés du monde. La Côte d’Ivoire a connu une croissance moyenne de 9% au cours des cinq années passées, se hissant à la deuxième place en terme de taux de croissance sur le continent africain. En termes de production et d’exportation de cacao, de noix de cajou, d’hévéa et d’huile de palme, la Côte d’Ivoire occupe les premières places mondiales. En 2020, l’investissement privé en Côte d’Ivoire atteindra 70%. Le secteur financier ivoirien, plein de vigueur et de dynamisme, représente 28% du marché francophone ouest-africain. La Côte d’Ivoire est dotée du plus grand réseau moderne de distribution en Afrique de l’Ouest.
J’ai toute la conviction que la Côte d’Ivoire maintiendra une croissance économique continue, rapide et saine, d’autant plus que des efforts sont déployés inlassablement par le gouvernement pour promouvoir les réformes dans divers domaines, la transformation locale des produits agricoles et la transformation structurelle de l’économie nationale.
Sur le plan social, le gouvernement ivoirien développe sans relâche les secteurs tels que la santé, l’éducation, l’alimentation en eau potable, l’électrification, le transport routier et la télécommunication. Dotée déjà du réseau d’électricité le plus complet en Afrique de l’ouest, la Côte d’Ivoire verra son rôle de moteur du développement sous-régional sans cesse renforcé, avec le développement d’électricité.
Le mois prochain, la mise en service du barrage hydroélectrique de Soubré, projet essentiellement financé par la partie chinoise, va apporter une capacité de 275 mégawatts de plus à la puissance initiale installée en Côte d’Ivoire. Deuxième plus grande ville francophone du monde, Abidjan sera très bientôt capable de satisfaire entièrement les besoins en eau potable de ses 6 millions d’habitants, avec l’accomplissement de Phases I et II du projet d’alimentation en eau potable d’Abidjan, projet exécuté par une société chinoise et qui apportera à Abidjan une capacité supplémentaire en alimentation d’eau de 160000 mètres cubes par jour.
En ce qui concerne les affaires internationales, les partenaires de la Côte d’Ivoire sont aujourd’hui plus diversifiés, incluant des pays frères africains, des pays arabes, l’Union européenne et les pays asiatiques dont la Chine. Prenant une part très active dans les affaires régionales, la Côte d’Ivoire devient un acteur plus dynamique sur la scène internationale. La Chine et des autres pays amis de la Côte d’Ivoire, ont témoigné leur soutien à la candidature ivoirienne au siège de membre non permanent du Conseil de Sécurité de l’ONU pour 2018- 2019. Cette année, la Côte d’Ivoire accueillera des événements internationaux importants comme les 8ème Jeux de la Francophonie et le Sommet Afrique-UE. Je n’ai aucun doute que sous la direction des dirigeants de la troisième République, une Côte d’Ivoire indépendante, ouverte et pleine de vigueur saisira les opportunités de développement et réalisera son émergence dans l’horizon 2020.
Les opportunités pour la construction d’une Côte d’Ivoire émergente sont nombreuses.
Premièrement, l’opportunité se trouve dans le processus de l’industrialisation, de la modernisation agricole et du développement des infrastructures. Durant les cinq années passées, la Côte d’Ivoire a investi environ 200 milliards de FCFA dans la réhabilitation et le développement du réseau routier. Ceci coïncide avec l’expérience chinoise selon laquelle « il faut d’abord construire des routes si l’on veut s’enrichir ». De plus, les besoins en industrialisation et les grandes orientations de développement de la Côte d’Ivoire correspondent parfaitement au plan de développement de la coopération sino-africaine. Lors du Sommet de Johannesburg du Forum sur la Coopération Chine-Afrique en décembre 2015, le président chinois, S.E.M. XI Jinping a annoncé un soutien de 60 milliards de dollars pour la mise en oeuvre des Dix Programmes de la Coopération sino-africaine. La coopération entre la Chine et l’Afrique est désormais passée d’un modèle basé sur l’import-export des ressources et le commerce à celui tournant davantage vers l’investissement et la coopération en matière de capacités productives. Elle saurait mieux accompagner le processus d’industrialisation et de modernisation agricole de l’Afrique, et renforcer les capacités de développement autonome africain.
L’approfondissement continu de la coopération sino-africaine contribue à faire de l’Afrique l’une des régions profitant des taux de croissances les plus élevés du monde. Dans les cinq années à venir, la Chine importera 8.000 milliards de US dollars de marchandises, réalisera 750 milliards de US dollars d’investissements à l’étranger, et verra 700 millions de touristes chinois en voyage à l’étranger. Tout cela fournira de nombreuses opportunités de coopération au niveau du marché, des flux de capitaux et de marchandises aux pays africains.
Le renforcement des échanges et de la coopération entre la Côte d’Ivoire et la Chine est nécessaire, dans le sens où les deux parties pourront travailler ensemble afin de concrétiser les dix Programmes de la coopération sino-africaine à travers la réalisation des projets bénéfiques au développement économique et social de la Côte d’Ivoire. Je reste convaincu que l’approfondissement de la coopération sino-ivoirienne en matière de capacités de production fera de nos deux économies deux oiseaux amoureux qui s’envoleront ensemble.
L’opportunité pour le développement ivoirien se trouve également dans la jeune population dynamique. Aujourd’hui, 77% des Ivoiriens ont moins de 35 ans, constituant un dividende démographique pour le développement du pays. La partie chinoise accompagne depuis longtemps la formation des talents ivoiriens. En 2016, le gouvernement chinois a formé plus de 200 talents ivoiriens dans différents domaines. En 2017, ce chiffre sera augmenté à plus de 300. Les entreprises et les institutions financières chinoises travaillent également au renforcement de la coopération sino-ivoirienne en matière d’éducation professionnelle et de formation technique. Chaque année, plus de 50 étudiants ivoiriens bénéficiaires des bourses du gouvernement chinois vont en Chine pour continuer leurs études.
L’opportunité pour le développement de la Côte d’Ivoire se trouve aussi dans son intégration approfondie à la mondialisation. Le président de la République Alassane Ouattara disait: «le cheminement vers l’émergence est une stratégie économique choisissant de s’intégrer pleinement dans la globalisation des échanges, tout en luttant contre la concurrence déloyale ». Dans son discours prononcé en janvier dernier au cours du Forum économique mondial 2017, le président chinois S.E.M. Xi Jinping a dit que « S’intégrer dans l’économie mondiale, c’est suivre la grande tendance historique. Si l’on veut que l’économie chinoise se développe, il faut oser de nager dans le vaste océan du marché mondial». S’intégrer en profondeur dans la mondialisation, c’est le choix stratégique pour lequel ont opté la Chine et la Côte d’Ivoire.
En fait, l’économie ivoirienne a déjà bénéficié de la mondialisation ces dernières années, en maintenant une croissance continue de 9%. Les investissements étrangers représente environ 69% des investissements totaux que la Côte d’Ivoire a reçu. En s’appuyant sur sa position géographiquement avantageuse, la Côte d’Ivoire est devenue la plus grande économie dans l’UEMOA, et un hub important dans le transport portuaire et aérien.
La Chine est confiante en les belles perspectives économiques et l’énorme potentiel de développement de la Côte d’Ivoire. Elle est prête à soutenir les entreprises performantes chinoises à augmenter leurs investissements dans divers secteurs ivoiriens, afin de porter la coopération sino-ivoirienne à un nouveau palier, de réaliser une coopération gagnant-gagnant et de parvenir à une prospérité partagée.
Que la Côte d’Ivoire, main dans la main avec la Chine et les différents partenaires du monde, avance à pas de géant sur le chemin de l’émergence africaine, à la rencontre du deuxième «Miracle ivoirien »! Que la CIEA 2017 soit couronnée de succès!
(Par S.E.M. TANG Weibin, Ambassadeur de Chine en Côte d’Ivoire)
