Experts, panélistes, élus municipaux se sont réunis jeudi 23 mars, à la salle Félix Houphouet-Boigny, à l’hôtel du District d’Abidjan, pour élaborer des stratégies de lutte contre le VIH sida en présence d’Anne Hidalgo, maire de Paris (France). A l’occasion, Robert Beugré Mambé, gouverneur du district autonome d’Abidjan, a témoigné sa reconnaissance à tous les maires de Côte d’Ivoire qui ont accepté de s’engager dans la lutte contre le VIH sida, en signant la convention 90/90//90.
Il a rappelé les différents axes dans lesquels s’est inscrite la structure qu’il dirige dans cette lutte. Il s’agit de la sensibilisation et de l’identification des malades, l’aide apportée aux institutions en charge des malades, leur insertion socioéconomique et la sensibilisation opérée dans les grandes entreprises et les grandes collectivités.
Quant à la ministre de la Santé Raymonde Goudou Coffi qui a ouvert ce séminaire francophone sur les stratégies municipales de lutte contre le sida, après avoir félicité les maires pour leur engagement, a dit que le VIH touche toutes les couches sociales et qu’après une décennie, beaucoup des résultats ont été obtenus. Mais qu’en tout état de cause, beaucoup reste à faire.
Pour sa part, le patron de l’Onusida, dans son allocution, a d’abord salué la femme de caractère, de vision et de grand charisme qu’est Anne Hidalgo, maire de Paris (France) et aussi l’engagement personnel du gouverneur Mambé qui a défini, a-t-il dit, une feuille de route pour lutter contre la pandémie. Cette lutte, à l’en croire, est surtout un combat pour le développement, la restauration de la dignité, la sauvegarde des économies africaines pour qu’elles soient mieux redistribuées.
M. Sidibé a souhaité que tous les malades du sida bénéficient de traitement car, selon lui, ne pas mettre ceux qui sont atteints du sida sous traitement est une grave erreur. En Afrique centrale et de l’Ouest, 3 personnes sur 4 n’ont pas accès au traitement, tandis qu’en Afrique de l’Est, 90% bénéficient des soins contre le sida, a-t-il révélé
Pour le directeur exécutif de l’Onusida, les villes peuvent être un espace nouveau pour aider à lutter efficacement contre le sida. Il a plaidé pour que l’innovation soit placée au centre des préoccupations dans cette lutte. Bientôt, a-t-il dit, ceux qui souffrent du sida recevront une injection tous les 4 à 6 mois, toute chose qui constitue un progrès quand on sait que dès les débuts, c’était 18 comprimés qu’ils étaient contraints d’avaler par jour.
La maire de Paris, quant à elle, a dit que l’humanité est à un moment clé de la lutte contre le sida. Elle a prôné une sainte alliance et une coalition contre ce fléau. « Nous pouvons agir contre le sida, l’enrayer », a-t-elle affirmé.
Notons qu’avant l’ouverture du séminaire francophone sur les stratégies municipales de lutte contre le sida, Mme Hidalgo, au cours d’une première cérémonie qui s’est tenue également à la salle Félix Houphouet Boigny de l’hôtel du District, a été élevée au rang de citoyen d’honneur de la ville d’Abidjan. Le gouverneur Mambé lui a remis à cet effet les clés de la ville et un diplôme pour matérialiser son nouveau statut. Puis elle a été intégrée dans la génération des Dougbo Agban avec pour nom de baptême ‘’Agoua Bié’’. Un grand moment d’émotion pour celle qui est dans l’histoire de la France, la première femme à occuper le poste de maire de Paris.
Il a rappelé les différents axes dans lesquels s’est inscrite la structure qu’il dirige dans cette lutte. Il s’agit de la sensibilisation et de l’identification des malades, l’aide apportée aux institutions en charge des malades, leur insertion socioéconomique et la sensibilisation opérée dans les grandes entreprises et les grandes collectivités.
Quant à la ministre de la Santé Raymonde Goudou Coffi qui a ouvert ce séminaire francophone sur les stratégies municipales de lutte contre le sida, après avoir félicité les maires pour leur engagement, a dit que le VIH touche toutes les couches sociales et qu’après une décennie, beaucoup des résultats ont été obtenus. Mais qu’en tout état de cause, beaucoup reste à faire.
Pour sa part, le patron de l’Onusida, dans son allocution, a d’abord salué la femme de caractère, de vision et de grand charisme qu’est Anne Hidalgo, maire de Paris (France) et aussi l’engagement personnel du gouverneur Mambé qui a défini, a-t-il dit, une feuille de route pour lutter contre la pandémie. Cette lutte, à l’en croire, est surtout un combat pour le développement, la restauration de la dignité, la sauvegarde des économies africaines pour qu’elles soient mieux redistribuées.
M. Sidibé a souhaité que tous les malades du sida bénéficient de traitement car, selon lui, ne pas mettre ceux qui sont atteints du sida sous traitement est une grave erreur. En Afrique centrale et de l’Ouest, 3 personnes sur 4 n’ont pas accès au traitement, tandis qu’en Afrique de l’Est, 90% bénéficient des soins contre le sida, a-t-il révélé
Pour le directeur exécutif de l’Onusida, les villes peuvent être un espace nouveau pour aider à lutter efficacement contre le sida. Il a plaidé pour que l’innovation soit placée au centre des préoccupations dans cette lutte. Bientôt, a-t-il dit, ceux qui souffrent du sida recevront une injection tous les 4 à 6 mois, toute chose qui constitue un progrès quand on sait que dès les débuts, c’était 18 comprimés qu’ils étaient contraints d’avaler par jour.
La maire de Paris, quant à elle, a dit que l’humanité est à un moment clé de la lutte contre le sida. Elle a prôné une sainte alliance et une coalition contre ce fléau. « Nous pouvons agir contre le sida, l’enrayer », a-t-elle affirmé.
Notons qu’avant l’ouverture du séminaire francophone sur les stratégies municipales de lutte contre le sida, Mme Hidalgo, au cours d’une première cérémonie qui s’est tenue également à la salle Félix Houphouet Boigny de l’hôtel du District, a été élevée au rang de citoyen d’honneur de la ville d’Abidjan. Le gouverneur Mambé lui a remis à cet effet les clés de la ville et un diplôme pour matérialiser son nouveau statut. Puis elle a été intégrée dans la génération des Dougbo Agban avec pour nom de baptême ‘’Agoua Bié’’. Un grand moment d’émotion pour celle qui est dans l’histoire de la France, la première femme à occuper le poste de maire de Paris.